LA QUATRIÈME DIMENSION (Saisons 1-5)

Un troisième récit, toujours signé Simonson, et intitulé « Musk’s Daughter », paraît dans le Twilight Zone #55, daté de décembre 1973.

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Vous pouvez le lire en entier ici :

Jim

Oui, je me suis dit que ce serait sympa de finir cette pitite rétrospective (même si je pense que j’y reviendrais de temps en temps maintenant que le sujet est ouvert) par un peu de BD…et merci pour ces liens ! Je ne suis pas fan de la lecture sur ordi, mais il quand il s’agit de ce genre d’histoires courtes, je me laisse souvent tenter…
C’est marrant, d’après le premier article, on est aussi aux débuts de la carrière de Simonson, et pour lui on reconnaît plus son style que pour Miller qui devait être encore en train de se « chercher »…

C’est aussi, bien souvent, la seule source pour pouvoir les lire aujourd’hui. J’ai un pote qui m’a offert l’un des Weird War Tales où Miller figure (avec, de mémoire, un récit de Simonson aussi…), mais les Twilight Zone, c’est pas simple.

Oui, Simonson a très vite trouvé un style particulier. Quand on voit son parcours, entre ses premiers travaux (d’après sa fiche wikipédia américaine, c’est dans Weird War Tales #10, daté de janvier 1973, donc ça a dû être dessiné vers l’été ou l’automne 1972) et ses Thor, par exemple, on constate qu’il a mis du temps à l’épurer, à le styliser, à l’ordonner. Entre ses Manhunter, ses Battlestar Galactica, son Rencontre du troisième type, son Alien, on voit que tout était posé très tôt, et ça a mâturé et bouillonné longtemps avant d’arriver à ce qu’il fait sur X-Men / New Teen Titans, Thor ou X-Factor.
Miller, en revanche, c’est un peu comme Chaykin, il s’est beaucoup transformé dans les premières années. Au tout début, Chaykin dessinait comme Adams (je crois que c’est dans l’interview donnée à Scarce qu’il dit un truc genre « et puis un jour, Walt Simonson est arrivé et nous a montré qu’on pouvait dessiner autrement qu’en imitant Adams »), et puis il a changé, et il n’a plus cessé de chercher des pistes jusqu’à American Flagg!, qui est le moment où il s’est stabilisé. Miller, c’est un peu pareil, il se cherche (ses deux Twilight Zone sont ses deux premières BD professionnelles), il dessine comme Gil Kane, et puis, petit à petit, il explore des trucs (dans Daredevil, Ronin…).
Simonson et Miller ont progressé et se sont transformés, mais pas en suivant le même rythme, je dirais.

Jim

Un trombinoscope des visages les plus reconnaissables de la série :

  • Robert Redford (S3E16)

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  • Bill Bixby (S4E2)

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  • Charles Bronson et Elizabeth Montgomery (S3E1)

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  • Robert Duvall (S4E8)

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  • Peter Falk (S3E6)

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  • Dennis Hopper (S4E4)

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  • le tout jeune Ron Howard, alors âgé de 5 ans (S1E5)

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  • Martin Landau (S1E3, S5E29)

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  • Leonard Nimoy (S3E15)

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  • Burt Reynolds (S4E18)

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  • William Shatner (S2E7, S5E3)

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  • George Takei (S5E31)

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  • Buster Keaton (S3E13)

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  • Mickey Rooney (S5E5)

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  • et pour terminer cette sélection, Burgess Meredith, qui est apparu dans 4 épisodes (S1E8, S2E19, S2E29 et S4E9)

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Du très très beau gratin ! Columb…euh Falk jouait Castro ?

Héhéhé…ouais, c’est vrai que l’inspiration pour son personnage de révolutionnaire d’Amérique centrale se voit comme le nez au milieu de la figure…^^

Quel acteur Falk. C’est triste que son plus grand rôle (et quel rôle) a fait oublier à quel point il pouvait être bon dans d’autres histoires

Comment servir l’homme (1962)
Saison 3, épisode 24
Scénariste : Rod Serling, d’après une histoire de Damon Knight
Avec : Lloyd Bochner, Susan Cummings, Richard Kiel…

Un beau jour, les terriens assistent à l’arrivée de visiteurs d’une autre planète, les Kanamites (dans des stock-shots empruntés à Les soucoupes volantes attaquent). Ces extraterrestres ont un physique impressionnant, ils mesurent plus de 2,20 m, leur crâne est hyper développé , ils ne s’expriment que par télépathie…et ils sont tous joués par Richard Kiel, futur Requin de la saga James Bond. Les Kanamites sont venus en paix et ils offrent aux humains le moyen de soigner absolument tous les maux de la planète…

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Détail amusant, le seul à émettre des doutes lors de la première rencontre avec l’alien est le délégué russe. Les Kanamites prouvent leur bonne foi et la Terre entre alors dans une nouvelle ère de prospérité (ce qui est exclusivement raconté via les dialogues entre les personnages principaux, il n’y a pas le budget pour montrer plus).

En échange, les Kanamites organisent des vols en direction de leur planète dans des soucoupes qui peuvent transporter des milliers de terriens. Et c’est là que le narrateur, un spécialiste du décryptage, va se rendre compte, un peu trop tard hélas, que tout cela était trop beau pour être vrai. Bien interprété, l’épisode manque tout de même un peu d’intensité…jusqu’à cette excellente chute, inoubliable et souvent parodiée par la suite…

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L’un des très grands classiques de la série, et l’un de mes préférés.

C’est à des détails comme celui-ci qu’on se rend compte que la série marchait un peu dans les mêmes terres que les EC Comics, pas tout à fait prompts à répéter la propagande américaine comme des perroquets.

Jim

Tous les gens sont partout semblables (1960)
Saison 1, épisode 25
Scénariste : Rod Serling, d’après une histoire de Paul W. Fairman
Avec : Roddy McDowall, Paul Comi, Susan Oliver…

Deux astronautes discutent avant leur mission spatiale vers Mars. Sam Conrad est un biologiste et à l’approche de l’heure fatidique, il est rongé par la peur de ce qu’il pourrait trouver là-haut. Conrad est joué par Roddy McDowall, futur Cornélius de La Planète des Singes, dont le visage très expressif exprime bien les doutes qui minent le personnage. Mark Marcusson, le commandant de l’expédition (qui ne compte en tout que deux membres), est persuadé qu’il n’y a rien à craindre car pour lui Dieu a créé tous les êtres à son image…et il ne voit pas de raison pour que ce ne soit pas la même chose sur Mars…

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La foi de Marcusson ne lui suffit pas pour survivre au crash de la fusée sur Mars. Conrad se retrouve alors seul et l’explorateur effrayé est bien soulagé quand il se rend compte que les martiens ressemblent aux humains (avec leurs costumes, ils pourraient sortir d’un épisode de Star Trek) et qu’ils se montrent intelligents et amicaux. Mais comme nous sommes dans un voyage dans La Quatrième Dimension, il y a bien évidemment anguille sous roche…

…et comme souvent dans cette série, tout s’éclaire dans une chute cruelle et résolument pessimiste qui démontre avec une certaine efficacité que oui, tous les gens sont partout semblables !

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Tu les regardes sur quelle diffuseur déjà ?

La saison 1 est en replay sur myCanal.

Merci

La Nuit du Jugement (1959)
Saison 1, épisode 10
Scénariste : Rod Serling
Avec : Nehemiah Persoff, Leslie Bradley, Patrick Macnee…

De nombreux épisodes de La Quatrième Dimension traitent du thème du châtiment et comme son titre l’indique, c’est le cas de La Nuit du Jugement. L’histoire se déroule en pleine Seconde Guerre Mondiale, sur un navire britannique voguant en pleine nuit et par temps de brouillard., et s’attache à un passager en particulier, un homme qui ne souvient plus que de son nom et de sa ville de naissance.

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Le scénario de Rod Serling entretient le mystère par petites touches avant d’évoluer vers une atmosphère qui rappelle plus les récits de fantômes dans le dernier acte. Les moyens étaient limités (d’où l’emploi de stock-shots dans l’unique scène d’action finale) mais des couloirs vides, une simple et efficace astuce visuelle et une photographie bien travaillée font l’affaire pour représenter le cauchemar sisyphéen dans lequel est enfermé le protagoniste principal.

Dans deux rôles secondaires, on retrouve deux têtes connues. Patrick Macnee est le second du capitaine du bateau. Après une dizaine d’années de carrière, l’acteur anglais enchaînait les apparitions dans des séries américaines avant de devenir célèbre à presque 40 ans grâce au rôle de John Steed dans Chapeau Melon et Bottes de Cuir à partir de 1961. Et il y aussi James Franciscus, qui était quant à lui au début de sa carrière avant d’être la tête d’affiche de films comme La Vallée de Gwangi et Le Secret de la Planète des Singes.

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Arrêt à Willoughby (1960)
Saison 1, épisode 30
Scénariste : Rod Serling
Avec : James Daly, Howard Smith…

Vers la fin de sa carrière, un Rod Serling fatigué n’était pas toujours tendre avec sa production sur La Quatrième Dimension (dont il fut le principal scénariste), déclarant notamment que pour lui seul un tiers de la série était vraiment bon. De tous les épisodes qu’il a écrit pour la saison 1, il a aussi précisé que Arrêt à Willoughby était son préféré. Pour ma part, je préfère Question de temps ou encore Les Monstres de Maple Street (voir les premiers posts de ce sujet), mais cet épisode 30 ne manque pas d’intérêt.

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James Daly (second rôle récurrent du petit écran U.S. dans les sixties) joue Gart Williams, un homme d’affaires en plein burn-out. Il n’en peut plus de son boulot, de son épouse, de la pression de la grande ville. Un soir, pendant son trajet en train pour rentrer chez lui, Gart s’endort et se réveille à Willoughby, un petit village tranquille où la vie s’écoule paisiblement. Il s’agissait en fait d’un rêve mais qui se déroule d’une telle façon qu’il est persuadé de la véritable existence de Willoughby…

La narration alterne entre le quotidien pesant dans lequel le personne principal se sent prisonnier et l’aspect plus ensoleillé et presque utopique de l’endroit de ses rêves. Ces passages d’une atmosphère à une autre sont bien soulignés par de bonnes transitions et le travail sur la photographie. Gart Williams trouvera-t-il une porte de sortie vers un monde meilleur, si une telle chose existe ? Difficile à dire tant la dernière scène, sujette à interprétation, dégage un sentiment ambivalent…

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Quatre d’entre nous sont mourants (1960)
Saison 1, épisode 13
Scénariste : Rod Serling, d’après une histoire de George Clayton Johnson
Avec : Harry Townes, Ross Martin, Phillip Pine…

Archie Hammer (joué par Harry Townes, prolifique second rôle du petit écran U.S.) est un petit escroc sans envergure…mais il a un talent étonnant, celui de changer de visage à volonté. Pouvoir bien utile pour échapper aux flics et voyager incognito. Il s’en sert aussi pour améliorer sa vie aux dépens des autres. Arrivé dans une nouvelle ville, il se rend à l’hôtel (l’hôtel « Real »…j’aime bien ce nom, étant pratiquement le seul endroit de l’épisode où il existe en tant que lui-même) et examine ses coupures de presse pour se trouver un nouveau visage…

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C’est là la véritable limite du scénario. Dans le peu de temps alloué, il n’est pas expliqué comment Hammer peut en savoir autant sur les personnes dont il prend la place avec un petit article de journal. Ou alors il est un bon juge de la nature humaine, que ce soit celle de la chanteuse triste, hantée par la mémoire du musicien John Foster (Ross Martin, futur Artemus Gordon des Mystères de l’Ouest), ou du gangster Penell, qu’il veut soulager de ses dollars.

L’épisode aurait peut-être bien mérité quelques minutes supplémentaires, histoire de développer certains éléments, mais l’ambiance est soignée (comme souvent) et le dernier acte est prenant, avec un final assez dur. Car Hammer va finir par assumer une identité de trop, donnant sa pleine signification au titre dans les dernières secondes…

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Souvenir d’enfance (1959)
Saison 1, épisode 5
Scénariste : Rod Serling
Avec : Gig Young, Frank Overton, Michael Montgomery, Ron Howard…

Martin Sloan (Gig Young, qui fut Porthos dans la version 1948 des Trois Mousquetaires), cadre stressé d’une agence publicitaire, en a un jour complètement marre. Il prend sa voiture et file à toute vitesse vers la campagne et la ville de son enfance, dans laquelle il n’avait pas remis les pieds depuis plus de 20 ans. Sur place, il se rend compte qu’il a littéralement effectué un voyage dans le passé quand il se retrouve face à ses parents et son moi âgé de 11 ans…

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Le quadra en plein burn-out se réfugiant dans une bourgade fantasmée est une figure que Rod Serling utilisera encore par la suite (voir par exemple Arrêt à Willoughby ci-dessus)…et l’étrange petite ville est un décor régulièrement visité dans le récit fantastique. Dans l’un des tout premiers épisodes de La Quatrième Dimension, ce personnage et cet environnement sont au coeur d’un épisode mélancolique, une promenade touchante et bien interprétée dans les souvenirs d’un homme fatigué.

À noter la présence dans un petit rôle de Ron (crédité Ronnie) Howard, futur Richie de Happy Days et réalisateur (entre autres) de Willow et Appolo 13, alors âgé de 5 ans !

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Du succès au déclin (1959)
Saison 1, épisode 4
Scénariste : Rod Serling
Avec : Ida Lupino, Martin Balsam, Ted de Corsia…

Star du cinéma des années 30 et 40, Barbara Jean Trenton refuse obstinément de vieillir et passe ses journées enfermée chez elle à revoir ses vieux films. Son agent Danny Weiss (interprété par Martin Balsam, qui participera une deuxième fois à La Quatrième Dimension dans la saison 4) tente de lui décrocher un nouveau contrat mais elle estime qu’un petit rôle de mère de famille est indigne d’elle. Barbara s’éloigne alors de plus en plus du monde extérieur, au grand désespoir de Danny et de Sally, sa femme de ménage…

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Il y a quelques points communs entre le personnage de Barbara et l’actrice qui l’incarne, Ida Lupino…sa forte personnalité, ses relations compliquées avec les patrons de studio (Ida Lupino a souvent été suspendue par Jack Warner parce qu’elle se plaignait de la qualité des rôles qu’on lui proposait). Mais ça s’arrête là car Ida Lupino n’était pas uniquement tournée vers le passé comme Barbara et elle a fait évoluer son statut à Hollywood en devenant l’une des réalisatrices les plus prolifiques des années 50/60 (avec 8 films et plus de 70 épisodes de série TV).

Du succès au déclin fait partie des nombreux épisodes de La Quatrième Dimension qui traite du sujet du temps qui passe. Aux côtés d’un Martin Balsam convaincant en ami fidèle, Ida Lupino interprète brillamment cette actrice déphasée…une recherche de la gloire passée qui tourne à l’obsession et qui bascule complètement dans le fantastique à l’occasion de la très belle dernière scène…

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Les Trois fantômes (1959)
Saison 1, épisode 11
Scénariste : Rod Serling, d’après une histoire de Richard Matheson
Avec : Rod Taylor, Charles Haidman, Jim Hutton…

Avant de devenir l’un des scénaristes réguliers de La Quatrième Dimension, Richard Matheson (L’Homme qui rétrécit, Je suis une légende…) a été adapté à deux reprises par Rod Serling, la première pour l’épisode 11 de la saison 1, And when the sky was opened. Mais cette adaptation d’une nouvelle est très libre (le personnage principal de la version écrite est écrivain) et ne reprend que le thème de la perception de la réalité…

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Trois astronautes sont de retour sur Terre après un vol spatial…mais étaient-ils censés revenir ? C’est que se demande le colonel Forbes lorsque son acolyte le colonel Harrington est soudainement effacé de l’existence. Pas d’explication donnée (mais y en a-t-il vraiment besoin lorsque l’on pénètre dans la quatrième dimension ?) : le récit fonctionne grâce à son atmosphère, les petites idées de mise en scène simples et efficaces et l’interprétation fiévreuse de ses acteurs.

En tête de la distribution, on retrouve l’acteur australien Rod Taylor, qui sera ensuite la star de La Machine à explorer le temps de George Pal et des Oiseaux de Alfred Hitchcock.

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L’Auto-stoppeur (1960)
Saison 1, épisode 16
Scénaristes : Rod Serling et Lucille Fletcher
Avec : Inger Stevens, Leonard Strong, Adam Williams…

Nan Adams, une jeune femme traversant le pays en voiture, ne cesse de voir un mystérieux auto-stoppeur au bord de la route. À chacun de ses arrêts, l’homme est toujours devant elle, lui faisant signe pour qu’elle le prenne à bord…et elle est la seule à le voir…

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L’auto-stoppeur fait partie des figures inquiétantes des histoires fantastico-horrifiques. Ici, il transforme le voyage d’une conductrice, incarnée par Inger Stevens (Le Monde, la Chair et le Diable), en cauchemar. Reposant sur le jeu de l’actrice, très convaincante dans son portrait d’une femme en proie à la panique, l’intrigue est bien ficelée et le suspense est dosé comme il faut jusqu’à la révélation finale…

…un twist pas si surprenant (car plusieurs fois copié depuis) mais qui contribue à l’efficacité et à l’ambiance assez triste des dernières scènes…

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