LA SOCIÉTÉ PROTECTRICE DES KAIJUS - John Scalzi (L'Atalante)

La société protectrice des Kaijus

Ils sont GROS Ils sont MÉCHANTS Ils sont MENACÉS D’EXTINCTION
Jamie accepte immédiatement le job que Tom, une ancienne connaissance, lui offre. Travailler pour une société protectrice d’animaux plutôt que livrer des repas est une veine. Seul problème, les animaux concernés sont des kaijus. Or, si ces monstres sont les êtres les plus gros et les plus dangereux de cet univers, ils ont besoin d’aide pour survivre, car des entreprises peu scrupuleuses voudraient les exploiter.
Tous ceux qui ont vu Jurassic Park savent que c’est une mauvaise idée…

« Scalzi nous embarque dans une course folle bourrée de réflexions sur la pop culture, les start-up, l’influence de l’Etat et la science ». Library Journal

Traduit de l’anglais par Mikael Cabon.

  • ASIN ‏ : ‎ B0BN7LLP9C
  • Éditeur ‏ : ‎ ATALANTE (20 avril 2023)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 336 pages
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 979-1036001437
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 310 g
  • Dimensions ‏ : ‎ 14.5 x 2.5 x 20 cm

Commandé chez ma libraire à sa sortie, toujours dans la pile. Alléchant !

Entamé : les deux premiers chapitres sont vachement sympas, avec cette vision acide de la société électronisée qui cherche à faire du blé sur n’importe quoi. Méchant et sarcastique.
Et ça y est, le héros va changer de boulot : les affaires sérieuses commencent.

Jim

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Tu fais chier.

Au bout d’environ 120 pages, ça continue à être très sympa.
Le roman s’ingénie à expliquer les kaijus, mais aussi toute l’organisation et la logistique de l’ONG qui s’est donné pour but de les préserver. C’est à la fois très technique / cohérent / logique, avec une sorte de pensée rationnelle et pratique (en gros, comme si on vous expliquait comment marchent les toilettes dans un repaire de Monarch, si vous voulez), et très délirant.
Si l’ensemble est assez visuel, les dialogues s’arrogent la place principale. Des dialogues très drôles, pleins d’ironie et de second degré. Cela pourrait évoquer les romans de la série Fletch, de Gregory MacDonald. Ou alors, pour qui est plus familier des comics, je dirais que ça fait penser à ce que Nick Spencer fait de plus vivant et drôle : ses Superior Foes of Spider-Man, par exemple.
Des saillies telles que « Ce bestiau ressemble à une crise de panique de H. P. Lovecraft » ou « On se croirait devant le Pornhub des kaijus », c’est fou rire assuré, et y en a plein, des comme ça. L’épisode sur l’accouplement des kaijus est inénarrable.
J’aurais peut-être quelques réserves mineures quant à la traduction, Mikael Cabon usant un peu trop à mon sens des futurs (là où de temps en temps un conditionnel ou un présent narratif feraient meilleur effet). Mais autrement, c’est bien sympa.

Jim

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Je vois pas la référence.

image

Monarch?

C’est dans le Monsterverse

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Ah merci. Pas une grande maitrise du sujet.

Tu verras ces films dans cinq ans. Ou dix.

Jim

Ou pas. J’en ai vu un ou deux et je ne suis pas spécialement fan des versions récentes.

Jamais content.

Jim

C’est pas ça. C’est que ca m’intéresse peu.

Autant carnet de voyage dans un monde parallèle que roman, La société protectrice des Kaijus est drôle et rapide à lire. Son concept de base: et si les monstres géants radioactifs existaient pour de vrai.
Ces créatures gigantesques issu des films japonais, dont le plus connu est Godzilla, se retrouve au centre d’un roman déjanté,distrayant et intelligent; à la fois hommage aux films de genre et véritable satire sociale (il se passe pendant la pandémie). Un vrai plaisir de lecture qui vous emporte très loin des sentiers habituels.

L’avis de Fab sur PP m’a rappelé que j’avais le titre dans la pile depuis avril dernier. Je viens de l’ouvrir, à suivre…

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J’avais précommandé le livre chez ma libraire et réceptionné ce dernier dès sa sortie. Et puis il était resté dans la pile.
Je l’ai attaqué en ce début d’année, malgré un planning particulièrement dense : trois mois en « école » pour changer de cadre d’emploi, mais surtout… le mariage avec ma compagne fin janvier.
La vie quoi.
Je suis resté un peu frustré de ne pas dévorer le livre plus rapidement comme j’en ai l’habitude mais là, c’était impossible.
Du coup, je viens seulement de le terminer ce matin.
Je me suis régalé, évidemment, du début à la fin.
Je découvre la plume de John Scalzi à cette occasion et c’est un nouveau coup de foudre littéraire. Une véritable bromance mais cette fois, pas avec un poto mais avec un romancier.
Le fait que j’ai mis autant de temps à le sortir de la pile aura été finalement bénéfique : avant de l’ouvrir, j’ai eu l’occasion de voir la première saison de la série Monarch : Legacy Of Monsters et de voir également Shin Gozilla (Godzilla Resurgence).
Et en passant, de m’éclater de rire en lisant le comic books Giant Kokju signé Gerry Duggan et Scott Koblish, un duo qui a œuvre dans le passé sur Deapool. Cela peut vous donner un indice sur le ton de cette bd…
Tout ça pour dire que j’étais parfaitement dans le bain pour rentrer dans l’univers de cette Société Protectrice des Kaijus.
Je me permet de reprendre les mots de la postface de l’auteur pour décrire son livre :

« La SPK, je le dis sans aucun mépris, n’a rien d’une symphonie littéraire tourmentée. C’est une chanson pop. Ce texte se veut léger et entrainant. Trois minutes de mélodies et de refrains accrocheurs à reprendre en chœur avant de poursuivre ses activités quotidiennes le sourire aux lèvres. »

Si l’auteur dit ensuite qu’il s’est bien amusé à l’écrire, je peux dire que je me suis également bien amusé à le lire, morceaux après morceaux. Le proverbe dit : "un éléphant se mange une bouchée à la fois.

« Un bon livre de Kaijus signé John Scalzi se lit une page à la fois. »

Bon appétit !

Le roman est traduit par Mikael Cambon (traducteur régulier de Scalzi), pour les éditions L’Atalante, avec une illustration de couverture signée Victorien Aubineau.

Foncez !

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

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Félicitations !

Merci ma poule.