Deux filles blondes comme les blés, un job de vendeuse de cosmétiques à domicile, un mari occupé qui rentre tard du travail… en apparence, Josie Schuller a tout de la mère de famille idéale. Mais elle a un secret : c’est aussi la plus impitoyable des tueuses à gage ! Josie partage son quotidien entre l’entretien de son petit foyer irréprochable et l’exécution d’assassinats de sang-froid pour de dangereux commanditaires. Mais son idée du parfait rêve américain risque bien de se briser lorsque c’est elle qui se retrouve dans la ligne de mire…
Avec Lady Killer, Joëlle Jones et Jamie S. Rich mettent en scène une héroïne surprenante et savoureuse, sorte de Dexter au féminin évoluant dans une ambiance 1950’s proche de Mad Men. Un récit à la fois violent, drôle et provocateur, illustré très à propos par des couleurs pimpantes et un graphisme délicieusement vintage.
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Ouais, c’est flagrant. C’est pas non plus un copier-coller, mais quand même…
Jennifer blood approfondit bien plus le passé de l’héroïne (c’est d’ailleurs la base du récit). Dans Lady Killer, pas d’histoire de vengeance, juste des « contrats ».
Mais bon. Même si Jennifer Blodd n’est pas la BD du siècle, je crois que je préférerais toujours Garth Ennis. TOUJOURS.
A paraître le 10.01.2018 – Genres : Thriller/Policier
Prix : 15.95
Scénariste et dessinateur : Joëlle Jones
Coloriste : Michelle Madsen
La tueuse au foyer est de retour !
La famille Schuller déménage du côté de Cocoa Beach, en Floride, et continue de mener son petit train de vie. Josie, elle, jongle toujours entre les réunions tupperware, les devoirs des enfants et quelques contrats d’assassinat. Jusqu’au jour où une ancienne connaissance qu’elle aurait préféré oublier fait son apparition. Son petit quotidien risque de rapidement devenir moins tranquille…
Entre Dexter, Desperate Housewives et Mad Men, Lady Killer est un récit à la fois violent, drôle et provocateur, illustré très à propos par des couleurs pimpantes et un graphisme délicieusement vintage.
Décrire Lady Killer comme l’inversion genrée du thriller criminel certifié années 50 est vrai, mais pas suffisant. Y voir le symptôme d’un zeitgeist pro-féminin n’est certainement pas faux, mais pas plus suffisant.
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Possible variation de Ma Sorcière bien-aimée, série télévisée à laquelle le recueil publié par l’éditeur hexagonal Glénat ne manquera pas de faire penser […]
La suite de la critique du premier tome sur mon blog [Pour en savoir +].
Tiens, en flânant sur la discussion, je lis que Jamie S. Rich a co-scénarisé le premier tome. Il s’agit du nouvel éditeur du Batverse (et anciennement de Young Animal) et je comprends mieux la présence de Joelle Jones sur le titre de Tom King.
Vue son talent, il a bien fait de la faire rentrer chez la (pas) distinguée concurrence.