L'ASSASSIN ROYAL - Robin Hobb (Pygmalion)

Je conseille cette saga à tous les amateurs de fantasy. Mais je vais d’abord commencer par un petit synopsis:

Dans le volume 1 / « L’apprenti Assassin » nous embarquons pour le paysage sauvage du Royaume des Six-Duchés, au cœur d’une imposante forteresse battue par les flots et les vents où règne le roi Subtil Loinvoyant aidé dans sa lourde tache par son fils Chevalerie. Dans ce royaume tous les nobles portent le nom de la qualité que leurs parents auraient aimé voir se développer chez leur enfant (le frère du roi-servant se nomme Vérité et son demi-frère s’appelle Royal), et c’est là que Fitz, jeune bâtard du Prince Chevalerie est élevé à la cour par Burrich, le Maître d’écurie de son père. Un vieux sage Umbre l’initie au valeur du Bien et du Mal lorsque le Roi, son grand père, décide de lui faire enseigner l’art de la Magie mais aussi à devenir un assassin au service de la famille… Commence alors pour Fitz-Chevalerie Loinvoyant un long voyage initiatique semé d’embûches, d’angoisses et de désespérance… et la transformation d’un bâtard princier en assassin royal !

Cette saga se compose de deux cycles, le premier allant du tome 1 au 6 et la seconde du tome 7 au 13. Entre ces deux cycles s’intercalent la saga des « Aventuriers de la Mer » mais il n’est pas du tout gênant de ne pas la lire entre temps. Robin Hobb nous entraîne dans une épopée d’où il est difficile de sortir une fois entré dedans, l’auteure possédant un sens de la description très impressionnant. Dès lors que j’ai commencé le premier tome, je n’ai pas décroché jusqu’au treizième.

Tous les ingrédients de la fantasy sont là: magie, justice, serment et à certains moments, des créatures fantastiques feront leur apparition (mais je n’en dit pas plus sous peine de gâcher tout plaisir au lecteur). La psychologie des personnages, et notamment celle de Fitz est vraiment bien détaillé. Pendant cette saga, nous ne suivront l’histoire que du point de vue de Fitz, alors que dans les Aventuriers de la Mer, nous avons les points de vue des différents protagonistes.

J’ai vraiment adoré cette saga (ainsi que celle des Aventuriers de la Mer), je la préfère grandement à un Harry Potter mal écrit (de toute façon, après le style de Robin Hobb, on a du mal à repasser à un un autre style d’écriture) et même à la trilogie du Seigneur des Anneaux! Donc si vous êtes amateurs de fantasy, foncés sur cette saga vraiment exceptionnelle qui vous fera sûrement passer quelques nuits blanches!

En effet, une très bonne saga
J’ai hésité a créer un topic dessus, par peur de ne pas écrire quelque chose d’assez complet ^^
Moi je les ai lu sous le nom de la citadelle des ombres (4 compilation les trois premiers de trois volumes et la dernière de 4)
Personnages vraiment accrocheurs et vraiment bien travaillés surtout psychologiquement (pour fitz en tout cas) Un intérêt sans cesse renouvelé comme le dis fay qui nous amène tard dans la nuit (je suis pas allé jusqu’à la nuit blanche tout de même ^^)
un monde très complet avec des touches subtils de fantasy (ce qui rend ce monde plus ‹ ‹ réel › › encore) la fantasy est assez peu présente dans les premiers volumes (malgrés les bases de la magie qui sont posé: le vif et l’art mais vers la suite sur la rencontre assez fascinante sur plage du temps ou l’immense palais ou est emprisonnés le dragon noir
Une série complètement génial qui se dévore et que j’ai adorée enfin bon je pense que de simples mots ne peuvent pas retranscrire la génialissimité de ce livre.
je conseil moi aussi cette saga à tous les fans de fantasy.

je doit etre blazé, j’ai decrocher dans le 3eme, bien que j’eu été la tete dans le guidon, j’ai commencé à trouver que franchement il arriverait jamais au bout et surtout au bout de quoi…
bref j’ai lacher prise, ceci dit j’etait au lycée à l’epoque, peu etre que maintenant j’acrocherais plus, pourtant je mettais dejas taper 3 tomes de dune et le seigneur des anneaux qui sont pourtant moin fluide…

J’ai aussi sous le format de la citadelle des ombres (qui je crois correspond au format original en réalité, la saga avait été légèrement divisée lors de sa première parution en France).

Il n’y a que quand j’ai entamé le tome 6 et un peu le 7 que j’ai été moins accroché… mais je n’ai jamais regretté d’être allée jusqu’à la dernière page avec le final grandiose sur l’île. o Les premiers tomes mettent bien en place les bases de la psychologie de Fitz ainsi que les évènements le forgeant, mais on n’a certaines réponses qui se posent dans les premiers tomes qu’à la toute fin de la saga. Et finalement, c’est très intéressant de savoir comment il a été éduqué, la vision qu’on lui a donné de ses magies vont avoir de très importantes répercussions sur la suite de ses aventures, la formation qu’il a subit car tout cela vient expliquer ses manières de réagir au fil de l’aventure. Réessaies toujours, on n’a pas forcément la même vision d’une lecture en fonction de l’âge à laquelle on la lit, comme tu le dis toi-même. :wink:

ba moi quand je l’ai lu j’étais en 4éme et ça ma pas posé de problèmes je l’ai même trouvé de mieux en mieux!

Moi j’ai réussi à le finir assez difficilement avec de grosses pauses surtout après « la fin de la première quête »; Et c’est bien dommage parce que la seconde partie est bien meilleur que la première un peu trop longue et laborieuse à mon gout. le gros problème que j’ai avec la saga est la fin bidon à souhait:

le happy end pourrie, c’est pas une nana pour rien qui l’a écrit, qui ne va même pas au bout … qu’est devenu notre Bien-aimé de Fou? Les dragons vont ils régner sur la terre? Qu’est ce qu’il advient vraiment de la femme pâle?
je trouve vraiment la fin est assez plate et mal fichu

En plus y a quand même beaucoup de passage superflus, du remplissage en veux tu en voilà qui ne fait pas avancer l’histoire et puis merde que de répétition dans la vie du pathétique héros: 'tain le mec j’ai envie de lui mettre des baffes mais ça j’ai aimé. Ce qui m’a vraiment plus c’est le personnage du fou qui est vraiment la pierre angulaire de l’histoire et qui m’a donné envie de finir l’histoire pour en apprendre plus sur ce personnage mystérieux.

[quote=« In-S-Teamable »]Moi j’ai réussi à le finir assez difficilement avec de grosses pauses surtout après « la fin de la première quête »; Et c’est bien dommage parce que la seconde partie est bien meilleur que la première un peu trop longue et laborieuse à mon gout. le gros problème que j’ai avec la saga est la fin bidon à souhait:

En plus y a quand même beaucoup de passage superflus, du remplissage en veux tu en voilà qui ne fait pas avancer l’histoire et puis merde que de répétition dans la vie du pathétique héros: 'tain le mec j’ai envie de lui mettre des baffes mais ça j’ai aimé. Ce qui m’a vraiment plus c’est le personnage du fou qui est vraiment la pierre angulaire de l’histoire et qui m’a donné envie de finir l’histoire pour en apprendre plus sur ce personnage mystérieux.[/quote]

Bon,je n’ai pas lu cette saga,mais ce que tu décris arrive souvent quand la série dépasse le 8ieme tome.Je suis parfaitement d’accord avec toi,trop de remplissage pour au final ne pas faire avancer l’histoire d’un iota.
Je suppose qu’au fil de l’histoire on re-rencontre des personnages?Je veux dire un lourd descriptif d’un personnage secondaire faisant sont apparition au tome 1 ou 2 revient dans le 8 avec quelque pages sur lui complétement inutiles?Chose que je ne comprends toujours pas chez certains auteurs,un client ne va pas commencer la saga par la fin il me semble.

M’enfin,je vais tout de même me pencher sur cette série,merci pour la description:)

En général, les personnages présentés pendant la saga, on les retrouve tout du long, et ce n’est pas parce que ce sont des personnages secondaires qu’ils n’évoluent pas, bien au contraire.

l’assassin royal va être adapté en BD par soleil prod,reste a savoir si c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle…
source: elbakin.net elbakin.net/fantasy/news/744 … oyal-En-Bd

ca me permettra de peut etre de suivre plus facilement :mrgreen:

Voilà j’ai fini la première trilogie de l’Assassin Royal par Robin Hobb et après avoir laissé un peu décanter ma lecture je vous livre mes impressions, qui comme vous le verrez sont plutôt bonnes.

[quote=« Synopsis Wikipédia »]Dans un univers médiéval-fantastique bienveillant, et malgré les assauts occasionnels des « pirates rouges » on découvre le jeune Fitz, fils de Chevalerie, prince-héritier de la famille royale des Loinvoyant. Abandonné, il grandit sous la garde de Burrich, maître des écuries… Le monde de la cour du roi, dans lequel il évolue, n’est pas sans danger : au milieu des complots et des trahisons, Fitz n’a souvent que peu de liberté. Il doit allégeance - et la vie sauve - au roi Subtil Loinvoyant, son grand-père…
Un jour, un mystérieux vieillard fait irruption dans sa vie et commence très vite sa formation. Car Fitz devient une arme au service du pouvoir, il est celui qui peut changer le monde par ses actions…
Le jeune homme devra apprendre à garder sa place au sein d’une société qui peut aussi bien l’idolâtrer que le haïr, l’aider ou le tuer.[/quote]

Personnages (9.5/10)
Voici le gros point fort de Robin Hobb. Avec son Assassin royal, l’auteur nous dépeint une gamme de portraits hétéroclites.
De l’enfant tourmenté par ses découvertes au Prince dévoué pour finir égoïste et assoiffé de pouvoir, en passant par le rustre mais néanmoins touchant homme d’écurie, on a là des caractères qui s 'expriment de manière franche et non dissimulée par quelques mièvreries dont certains auteurs nous gratifient sans mal.
Rassurez-vous les personnages féminins sont loin d’être absents. Ils sont, de mon point de vu, les protagonistes les plus remarquables du récit avec des caractères plus qu’affirmés. Molly et son caractère bien trempé, Kettricken et sa prestance naturelle qui deviendra par la suite une femme de poigne redoutable, la langue acerbe de Caudron qui peut se révéler d’une bonté exquise quand cela lui traverse l’esprit…
Et puis il ne faut pas oublier les personnages plus singulier à l’image du fou qui au fil des pages devient attachant et dont on goûte aux secrets au compte-goutte. Mais encore Umbre, très présent au début du récit puis qui s’efface peu à peu au fil de l’envol de Fitz.

Structure du récit (7/10)
Que dire à part que le récit est fluide de bout en bout et que le style de Robin Hobb est d’une constance telle que les pages défilent à toute allure si tant est que l’on se laisse prendre au jeu des découvertes de Fitz.
Alors certes il y a quelques longueurs, mais en 2000 pages il est normal que le récit s’apaise pour mieux repartir par la suite. Ce point n’est malheureusement pas aidé par le découpage de l’éditeur. C’est simple le quatrième tome VF (édition simple) est pour moi le plus mou et il a failli me faire lâcher prise.
Si l’on décortique le récit dans son entier on note que Robin Hobb distille les informations en mesure de faire avancer les choses bloc par bloc. Je m’explique : en tout début de récit, elle pose littéralement le décor avec les liens entre protagonistes directs, et livre le moteur de la trilogie. Puis elle en remet un gros paquet dans les tomes 5 et 6. Alors je vous vois venir : Que fait-elle entre les deux? Elle déroule tout simplement son histoire et alterne les décors, comme ce tome 2 qui se révèle être un huis-clos particulièrement prenant.
Alors pourquoi ai-je failli lâcher prise? Tout simplement car le tome 4 correspond à un « creux » dans l’histoire et qu’il se révèle être le premier tome de la deuxième intégrale ce qui ne fluidifie pas beaucoup la lecture. Je pense que mon erreur a été de faire une pause un tantinet trop longue. Une lecture continue des 6 tomes doit faciliter cette digestion.
Une fois passé ce cap, on entre dans la seconde partie de l’aventure et celle-ci se révèle haletante jusqu’au dénouement final qui pour moi n’engageait pas nécessairement une seconde trilogie. On n’a pas un happy-end total et en ce sens je félicite Robin Hobb de ne pas avoir cédé à la facilité.

Background (9/10)
Pour une trilogie de genre Fantasy on retrouve les décors que je qualifierais de traditionnels : château, bourg, auberge, forêt, montagnes…
Ce qui fait avant tout la force de l’univers de Robin Hobb ce sont les descriptions qui ne sont ni trop présentes ni trop absentes. En effet elle ne déroule pas pendant des kilomètres, à l’instar de J.R.R Tolkien, la description d’un vallon ou d’une pièce mais insuffle la vie aux différents lieux en quelques lignes à peine. Bien sûr on retrouve des descriptions plus longuettes mais elles sont loin d’être légion dans l’esprit une fois le bouquin refermé.
Avec un décor somme toute classique elle a trouvé quelques éléments originaux et je pense notamment aux deux formes de magie qui sont une grande part de la quête initiatique de Fitz.
Les bases de la Fantasy sont suffisamment posées pour permettre à Robin Hobb de se passer de recherches sur le médiéval et les castes chevaleresques. On peut noter tout de même une ambiance singulière dans le château de Castelcerf et dans le bourg qui permet aisément de se projeter parmi les roturiers et autres protagonistes de haut rang.

Edition (7/10)
Ayant quelques soucis pour me procurer certains tomes simples de l’édition Pygmalion, j’ai opter pour les deux intégrales Pygmalion de cette première trilogie. Ceux qui n’apprécient pas lire de gros pavés peuvent du coup s’abstenir car c’est un concentré de 2000 pages en deux bouquins. Pour le prix l’édition reste convenable, toutefois une version relié et respectant la parution VO aurait été souhaitable car on a le sentiment que ce découpage casse le rythme du récit.
Concernant le contenu c’est du classique avec en début de tomes une carte présentant les lieux de l’action.
Au niveau de la traduction on pourra noter un style relativement fluide, un vocabulaire adapté à la situation ( récit à la première personne ) mais, car tout n’est pas parfait, quelques coquilles et des mots manquants ( très peu il est vrai ).
On retiendra donc de ces deux tomes une édition plus que correct au vu du prix mais une version « collector » relié en 3 tomes serait la bienvenue.

Conclusion
Il est vrai que j’avais entendu beaucoup de bien de cette trilogie mais la lecture de la préquelle Retour au Pyas m’avait fait redouter le pire car elle s’était avérée molle à mon goût. Et puis dès les premières pages des aventures de Fitz on se sent aspiré dans l’histoire qui ne fait aucune concessions sur les liens et qui met en relief un certain sens du devoir.
On se retrouve donc en présence d’un ouvrage de fantasy moderne et d’une qualité indéniable qui reste cependant desservi par une édition en deçà de ce qu’elle aurait dû être.
Si ce n’est déjà fait, foncez vous le procurer.

Note finale : 8.5/10

L’assassin royal tome 1 : L’apprenti assassin

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[quote]Ce premier livre raconte les débuts de Fitz (son vrai nom étant FitzChevalerie, hérité de son père, Chevalerie) comme bâtard, au château de Castelcerf où il commence son entraînement d’assassin et il se termine par sa première mission qu’il finira au péril de sa vie.
L’histoire débute avec Fitz (jusque là appelé « Petit »), déposé par son modeste grand-père au château, puis présenté au prince Vérité ; sa famille ne pouvant l’entretenir à cause de ses moyens limités. Malgré son très jeune âge, Fitz montre des dispositions dans une ancienne magie obscure appelée le Vif, qui lui permet de communiquer par télépathie avec un chien nommé Fouinot. Vérité décide de garder Fitz au château. Inquiet pour la sécurité de ce fils illégitime, le prince Chevalerie (le père de Fitz) et sa femme, la dame Patience, ont abdiqué de leurs rangs de roi-servant et reine-servante bien avant que Fitz n’arrive à la cité royale. Fitz n’a pas un sang purement royal, il n’est donc pas accepté par le reste de la noblesse. Burrich, le bras droit du prince Chevalerie, est chargé d’élever Fitz, en le prenant comme garçon d’écurie. Fitz apprend vite ses devoirs et grandit bien qu’il soit très seul, surtout après que Burrich lui a interdit d’utiliser le Vif (une ancienne magie dont on prétend qu’elle transforme les hommes en bêtes) pour se lier avec les animaux.
Fitz accepte finalement d’être l’homme lige du roi Subtil et jure allégeance au roi. Il est engagé au service du roi Subtil et s’installe dans le château même. De là il rencontre Umbre, qui sera son instructeur d’assassinat…[/quote]

Une série qui débute bien avec une intrigue solide et pas mal de péripéties.
On découvre donc la jeunesse assez particulière du bâtard d’un roi-servant qui va apprendre l’art de l’assassinat avec l’assassin du roi.
On suivra donc son parcours et les liens qui se créent entre lui et certains personnages comme ses oncles, son instructeur, les enfants du bourg et surtout l’homme lige de son père.
Amour, haine, amitié, tout y est, le tout bercé par la fantasy et la magie.

La lecture de cette oeuvre est un vrai régal même si parfois cela manque un peu de rythme (mais après avoir lu le seigneur des anneaux ça passe très bien^^)
J’ai commencé le tome 2 sans attendre :smiley:

Je recommande fortement cette épopée de fantasy qu’est L’assassin royal, 13 tomes quand même.
Pour ceux qui adhèrent à l’univers, on recroise l’un des personnages dans la saga des Aventuriers de la mer.