LE BOURREAU DE GAUDI - Aro Sainz De La Maza (Actes Sud)

Présentation de l’éditeur
Un corps en flammes est retrouvé pendu au balcon d’un des monuments les plus emblématiques de Barcelone, La Pedrera, d’Antonio Gaudi. Bien mauvaise publicité pour la ville à quelques semaines de la consécration par le pape de la Sagrada Familia. Les services policiers sont aux abois et réintègrent l’électron libre Milo Malart, révoqué par mesure disciplinaire. Tandis qu’il enquête en binôme avec une jeune sous-inspectrice, qui semble tout droit sortie d’une série américaine à succès, les meurtres s’enchaînent selon un rituel immuable : toujours des membres de l’oligarchie barcelonaise, férocement mutilés au sein des édifices du célèbre architecte qui frit la gloire de la ville. Barcelone a vendu son âme au diable ; elle doit payer le prix de sa magnificence. La chasse à l’homme est ouverte, mais qui cherche-t-on ? Un prédateur sadique assoiffé de vengeance ou la victime d’un système politique arrogant et corrompu, qui sacrifie les plus fragiles au faste tapageur de la ville et à sa manne touristique ? Pour répondre, il faut d’abord décrypter le symbolisme ésotérique des oeuvres de Gaudi, aux formes proprement hallucinantes. Dans une intrigue magistralement tenue jusqu’à la dernière page, orchestrant pressions politiques, énigmes maçonniques, moeurs dissolues et presse à sensation, Le Bourreau de Gaudi plante l’envers du décor d’une cité unanimement saluée pour sa beauté et sa prouesse architecturale. Une « Ville des prodiges » terriblement moderne et effroyablement archaïque.

Une plongée dans l’histoire de Barcelone à travers son façonnage par Gaudi, véritable cœur du roman de Sainz De La Maza.
Le reste est assez classique: flic athipique, dissensions avec la hiérarchie, crimes sordides…
L’intrigue est solide et ne va pas autant dans la direction d’un Da Vinci Code catalan que ce que j’ai pu lire ici et là, le style est fluide et malgré quelques petites longueurs on ne décroche pas jusqu’à la fin.
C’est d’ailleurs vachement intéressant de lire Le Bourreau de Gaudí tout en étant soi-même à Barcelone comme ce fut le cas pour moi la semaine dernière. De voir ce que tu viens de lire ou de lire ce que tu as vu selon le prisme du personnage Milo Malart.
C’est du coup en plus une excellente alternative à un guide touristique ordinaire.

Tant mieux, non ?

Jim

Ah oui tout à fait