LE COMBAT D'HENRY FLEMING (Steve Cuzor, d'après Stephen Crane)

Le combat d Henry Fleming

Alors que la bataille attendue depuis des semaines est annoncée pour demain, le jeune Henry Fleming, un volontaire de 18 ans engagé dans l’infanterie nordiste, est rattrapé par le doute. Il se remémore sa dernière discussion avec sa mère, qui désapprouvait sa décision. Il partage également ses craintes avec son camarade de chambrée, Jim Conklin. Ce solide Gaillard le rassure en répondant qu’il pourrait lui aussi fuir le champ de bataille si d’autres compagnons d’armes en faisaient de même. Alors le lendemain, lorsque le combat éclate dans les plaines de Virginie, que plusieurs soldats désertent le combat et que la défaite semble certaine, Henry ne sait que faire.

Après le succès de Cinq branches de coton noir, Steve Cuzor continue d’explorer les grands motifs de la mythologie américaine. En adaptant librement le monument de la littérature américaine, The Red Badge of Courage de Stephen Crane, il s’attarde plus particulièrement à déconstruire la notion d’héroïsme.

  • ASIN ‏ : ‎ B0C8CGRR2T
  • Éditeur ‏ : ‎ DUPUIS (9 février 2024)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Relié ‏ : ‎ 152 pages
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 979-1034752485
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 788 g

Steve Cuzor est né à Rennes en 1971. Deux passions l’animent : le dessin et le cheval. C’est ce dernier qui le fera galoper pendant plus de 20 ans. La cloche à peine sonnée, il fuit l’école pour s’user les culottes courtes au contact moelleux (?!) d’une selle. À 13 ans, il est l’un des plus jeunes à pratiquer la cascade équestre. Et pas n’importe laquelle. L’apprentissage se fera à la cosaque. Mais d’autres steppes l’appellent… En parcourant les pages du magazine Round up, il découvre l’univers des « Cow-boys ». C’est au Montana Ranch dans l’Eure, qu’il y rencontre celui qui deviendra son meilleur ami et son deuxième frère : Franck Perret. Alors que Franck tombe amoureux du Reining (équitation western), Steve ne rêve que d’une chose : devenir cow-boy de Rodéo. Après avoir goûté aux taureaux et aux broncos européens, notamment dans les bases de l’armée américaine en Allemagne et en Sicile, c’est au Texas qu’il va poursuivre ce rêve. En parallèle, il passe le concours d’entrée aux Arts Appliqués à Paris, sachant au fond de lui que le rodéo ne durera qu’un temps. Il part rejoindre Franck à Gainesville (Texas) qui peaufine sa formation chez Scott Mc Cutcheon. Après de longues journées de travail (dressage de chevaux américains), chacun à un bout de la ville, ils se retrouvent le soir dans l’arène de Mainsfield où Steve pratique le Bull Riding (monte de taureaux). Pour Steve, le voyage durera quatre ans avec quelques aller-retours (visa oblige) et pour faire acte de présence aux « Z’arts-Za ». Entre deux Rodéos, il en profite pour reprendre le pinceau et croquer quelques portraits. Il revient en France et décide de s’attaquer à la bande dessinée dont il écrit ses propres histoires. Cela donnera naissance à « Blackjack », série publiée chez Casterman : histoire d’un gamin des rues à Brooklyn dont la route croise celle d’Al Capone. Suivra le tome 3 de la série « Quintett » en compagnie du scénariste Frank Giroud aux éditions Dupuis (pour lequel ils reçoivent le prix Uderzo), ainsi qu’un album de 22 planches sur le légendaire Bluesman Lead Belly avec au scénario un autre breton d’adoption, le romancier José-Louis Bocquet, aux éditions Nocturne. Puis, il travaille sur l’ambitieux projet « O’Boys », en duo avec Philippe Thirault puis Stephan Colman, mélangeant des ambiances à la Mark Twain ou la légende de Robert Johnson. Il s’agit d’une longue errance de deux personnages, inspirée de la littérature américaine, à travers l’Amérique rurale des années 30. O’Boys est véritablement l’histoire d’un duo formé par un petit blanc de 12 ans qui recherche son frère aîné disparu et un grand noir qui a vendu son âme à Lucius Brown (Bluesman légendaire) contre sa guitare. Ensemble, ils nous emmènent sur le long fleuve Mississippi, dans les trains de marchandises envahis par les hobos (vagabonds du rail) et dans les Juke Joints du Delta (bars clandestins dans lesquels les Bluesmen les plus éminents ont fait leurs débuts). En 2013 il sort, toujours chez Dargaud, un « XIII Mystery » avec le scénariste L.F. Bollée. Et la fin de 2017 verra la parution en noir et blanc aux éditions Dupuis de « Cinq branches de coton noir », suivi de près par la publication en couleurs. Grand amoureux de musique Bluegrass, Steve se détend parfois en jouant quelques notes sur son Banjo 5 cordes.

Premier aperçu :

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Jim

Autres extraits :

Jim

Autres extraits :

Jim

A paraître le 9 ou le 23 février 2024, selon la version, « Le Combat d’Henry Fleming » de Steve Cuzor chez Dupuis :

  • Edition Classique (09/02/2024) - 152 pages :

  • Edition Spéciale Couleur (09/02/2024) - 152 pages - Edition limitée à 1499 exemplaires avec jaquette et frontispice inédit imprimé sur papier d’art numéroté et signé :

  • Edition Luxe N&B (23/02/2024) - 152 pages - Edition de luxe noir et blanc limitée à 1515 exemplaires :

Sauf si vous allez à Angoulème, où il est disponible en avant première. Et allez voir l’expo elle vaut le coup.

Ouais, ouais…
Parce qu’on peut pas compter sur ceux qui y sont pour faire de jolies photos, hein !

Jim

J’en ai fait

Ah bah tu vois, quand tu veux…

Jim

Merci pour les photos, je compte l’acheter, cela me donne encore un peu plus d’informations sur la bd.

Avec plaisir.

Signalé par Julien Frerdejac ailleurs, voici un ex-libris noir & blanc format A3, proposé par les libraires Canal BD, associé à l’édition classique et limité à 2000 exemplaires :

Jim

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Hep,

Acheté, pas encore lu.

J’ai trouvé l’édition spéciale qui semble partir assez vite (le dessinateur semble avoir du succès).

Pour le contenu, j’ai vérifié dans l’édition classique si il n’y avait pas trop de « voix off », ce qui m’a freiné dans l’achat du « lierre et l’araignée ».

Sinon, si les éditeurs classiques sortent leur propres éditions spéciales (cela ne me dérange pas), c’est la fin de certains éditeurs spécialisés dans ces éditions de luxe, non?

Je reviendrai mettre un avis pour la lecture.

L’insigne rouge du courage

  • Éditeur ‏ : ‎ GALLMEISTER (7 novembre 2019)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Poche ‏ : ‎ 224 pages
    À la veille de sa première bataille, en pleine guerre de Sécession, le jeune soldat Henry Fleming est assailli par le doute. Pourquoi s’est-il engagé ? Sera-t-il capable, du haut de ses dix-sept ans, de faire face au danger ? Le lendemain, sous le feu ennemi, il réagit comme un lâche et s’en veut terriblement. Mais dans la confusion générale, Henry est frappé à la tête, recevant cet « insigne rouge du courage » qu’est une blessure de guerre. Son attitude au combat va s’en trouver radicalement modifiée.

Je ne connaissais pas, je vais me pencher dessus…

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Ca et le fait que ce soit un tirage limité à 2k.

Non les éditeurs sortent leur propres éditions spéciales depuis des années ça n’empêche pas.

J’ai mis la main sur l’édition en n&b, à suivre…

Lu hier, je me suis dit que j’allais le commencer avant la fermeture de la boutique et le finir aujourd’hui, j’ai pas décroché du bouquin je n’ai fais que tourner les pages, pris dans le livre, ça fait longtemps que j’avais pas plonger comme ça.

Cependant le livre n’est pas non plus exempt de défaut, l’histoire est assez légère et les décors sont quasi inexistants et ça manque parfois de profondeur pour expliquer les changements des personnages.

Mais, c’est fort, puissant, passionant à lire, intéréssant aussi comme point de vue.

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