LE CONTINENTAL : D'APRÈS L'UNIVERS DE JOHN WICK (Mini-série)

The Continental va explorer l’origine de l’hôtel pour assassins “The Continental”, pièce maîtresse de l’univers de John Wick, par le prisme du jeune Winston Scott, alors qu’il s’engouffre dans le New York infernal de 1975 pour faire face à son passé. Winston dessine une route mortelle à travers le monde mystérieux et souterrain de New York pour s’emparer de l’hôtel emblématique qui sert de point de rencontre aux criminels les plus dangereux du monde.

Spin-off de la saga John Wick.

Action/Thriller.
Mini-série américaine, 3 x 90 mn
Avec Colin Woodell, Mel Gibson, Hubert Point-du-Jour…
Diffusion sur Peacock en 2023.

Ah, intéressant.

Jim

Sobre, disert mais alléchant.

Jim

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Les réalisateurs de la mini-série sont Albert Hughes (Menace II Society, From Hell, Le Livre d’Eli…) pour les épisodes 1 et 3 et Charlotte Brändström (The Witcher, Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir.…) pour l’épisode 2.

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Avec I Feel Love de Donna Summer sorti en 1977, en fond sonore du teaser d’une histoire qui se passe en 75. À suivre…

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À ce sujet, les autres titres entendus dans les deux premiers épisodes sont aussi postérieurs à 75.

C’est bien long tout ça puisqu’il faudra 3 films à Winston pour conquérir le Continental.

Oui 3 films puisque les épisodes font 1h27 pour le premier, 1h20 pour le second et 1h38 pour le dernier.

Pas que ce soit mauvais, mais c’est pas bon. Déjà la durée. Pour ce type d’histoire 4h30 c’est bien trop long malgré le nombre conséquent de personnages, je pense qu’il y a un gros problème de rythme là dessus.

Il y a trop d’intrigues secondaire qui ne m’ont pas intéressé et à qui n’ont fait que ralentir l’action (le flic amant de la fliquette, l’histoire du père black disparut des frère et soeur et le devenir du dojo ) pour ne citer que ceux là. Le passé de Winston est bien mis en avant, mais hormis à un moment (quand il parle à la rien du Bowery) je n’ai eu l’impression que ça le touchait.

L’amitié Charon, Winston commence dans ce film, mais fait un peu rapide et forcée. La bande son sympathique au demeurant fait trop Tarantino ou James Gunn sans le contrôle que ces deux réal peuvent avoir.

Les baston sont fait dans les ombres contrairement à John Wick et sont assez pauvre à ce niveau, si on rajoute à ça le fait que seul les héros savent tirer face à 200 types, c’est le pompon.

Cependant tout n’est pas à jeté. Il y a une certaines esthétique souvent trop studio et ça se voit, mais une belle esthétique d’époque, Mel Gibson est impérial et cabotine ce qu’il faut pour son personnage avec une évolution dans le cabotinage allant toujours plus loin au fur et à mesure que son personnage perd le contrôle. L’acteur qui joue Winston est très bon et fait un jeune Winston crédible tout comme celui qui joue Charon. L’actrice qui joue la fliquette pareil. Certains éléments de la black exploitation sont bien repris, les femmes sont bien représentée, on y retrouve tous les éléments de John Wick l’univers (ce qui ajoute du temps quand il faut réintroduire certains endroits et personnage).

J’aurais préféré un long film ou un gros coup de cut dans ces épisodes pour faire quelques choses de plus péchus et travaillés encore plus Winston et l’univers qui pour le coup ne dévoile rien de nouveau.

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Je viens de voir le premier.
C’est pas mal, mais on sent un grand ventre mou au milieu. Un milieu assez large.
La baston d’ouverture est très bien, avec des idées de mise en scène, une présentation assez limpide, une rage évidente dans les fusillades, bref, grosse ouverture.
Et puis, ça ramollit. C’est un peu lié au grand nombre de personnages dont les intrigues croisées rendent un peu confus l’ensemble. Ça s’éclaire à mesure, détaillant les liens entre les uns et les autres et tissant une sorte de schéma plus vaste, mais c’est un peu lent. Et surtout, si c’est bien filmé, c’est filmé sans ingéniosité notable.
La fin retrouve du nerf. La poursuite de voitures est filmée toute en ellipses, sans doute pour des raisons budgétaires, mais c’est du meilleur effet. La baston dans l’appartement, avec le berceau en guise de référence à une référence, est bien tendue.
Donc, un gros ventre mou. Et trop de personnages.
Reste une illustration musicale vraiment sympa, une reconstitution fantasmée du New York des années 1970 où la crasse et l’abandon sont surjoués, mais ça fonctionne bien.
Plein de défauts, mais pas mal de personnages dont j’ai envie de savoir le sort que le scénario va leur réserver.

Jim

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Le deuxième épisode est plus équilibré : le scénario n’a plus réellement de présenter des choses, des enjeux, des intervenants, des liens. Donc ça va plus vite, les tensions sont sympas, y a des choses prévisibles (tout ce qui tourne autour du violoncelliste), mais c’est plutôt bien mené.
Et l’illustration musicale est vraiment sympa.

Jim

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