Lors de la Seconde Guerre mondiale, Winston Churchill et Ian Fleming créent une organisation secrète de soldats sans scrupules pour affronter les troupes du Troisième Reich lors d’opérations clandestines. Extrêmement soudés, les membres de cette équipe vont notamment réaliser de nombreux actes de sabotage en opérant sans tenir compte des règles. Ils vont enregistrer de nombreuses victoires contre les Nazis. Cette unité des forces spéciales augurent ce qu’on appellera plus tard les Black Ops…
Guerre Long métrage américain/britannique Réalisé par Guy Ritchie Scénarisé par Guy Ritchie, Arash Amel, Eric Johnson et Paul Tamasy, d’après « The Ministry of Ungentlemanly Warfare: How Churchill’s Secret Warriors Set Europe Ablaze and Gave Birth to Modern Black Ops » de Damien Lewis Avec Henry Cavill, Eiza Gonzalez, Alan Ritchson, Henry Golding, Alex Pettyfer, Cary Elwes, Til Schweiger, Henry Zaga… Année de production : 2024 Date de sortie française non communiquée
tu vois « délirant » ça ne me vient pas à l’éprit en pensant à Cavill même dans « Man from uncle » je le trouve tout en retenue dans son jeu d’acteur, je suis d’ailleurs curieux de le voir dans Argyle.
Vu et c’est un peu décevant quand même. On ne retrouve pas le rythme ni la linguistique qui fait de Guy Ritchie un bon réal. C’est très balisé, sans vraiment de rythme, la BA laissant supposé un groupe de renégats assez dingue, est au final très mensongère car hormis deux trois réplique et la scène de présentation c’est assez bof (sauf pour le personnage de Ritchson qui est très bon d’ailleurs). Cavill est en mode je prend le chèque, peu de rebondissement intéréssant.
Même si c’est pas déplaisant à voir, c’est trop convenu et trop en dessous d’un Guy Ritchie pour ne pas en dire du mal.
Moi j’aime généralement bien ce qu’il fait, il y a eu des films pas bon, mais en j’ai toujours un a priori positif.
Arnaque Crimes et botanique, Snatch, Revolver, Rock’n Rolla, Sherlock (dans une veine très Marvelienne), Arthur (cette BO et charlie Hunnam). The Gentelman.
Je suis pas très fan de Code man, Aladin ou Opération Fortune et j’ai pas encore vu The Covenant (pour un homme en oclère j’hésite, j’avais pas aimé à la sortie, mais ne le revoyant, c’est pas si mauvais).
Arthur, c’est à chier, Un homme en colère, c’est assez plat et prévisible, les deux Sherlock, c’est de l’esbroufe (maîtrisée, certes, et agréable, mais la maîtrise stylistique, ça va trois minutes)…
Il n’a jamais tenu les promesses que laissaient espérer ses premiers films de gangsters (qui ne sont pas non plus des réussites irréprochables).
Contrairement à toi, j’ai appris, à l’égard de Guy Ritchie, à développer un a priori négatif, comme pour Matthew Vaughn.
J’ai eu l’impression de regarder un mauvais film de ninjas.
Passer tout un long métrage à me frapper le front en me disant « mais pourquoi », ça correspond d’assez près à ma définition de « à chier ».
C’est pas faux. En partie grâce au charisme de l’acteur principal et de son opposant, sur les regards sourcilleux desquels la caméra s’attarde avec insistance, pour bien faire comprendre.
La qualité que je reconnais au film, c’est de déjouer les attentes du climax : il arrive un peu avant la fin du film, ça explose, le héros perd (encore), et la vraie fin arrive en quelque sorte après. C’est plutôt audacieux.
Mais vraiment, il manque un truc : du nerf, de la hargne, un montage particulier. Ritchie n’est ni McTiernan ni Greengrass.
Ça serait donc pas mal qu’il y revienne. Genre, sérieusement. Au lieu d’essayer de super-héroïser tout ce qu’il touche.
Vu…et c’est quand même tout dans la forme et pas grand chose dans le fond. Le sujet intéressant aurait mérité d’être mieux développé (la présence de Ian Fleming est plus anecdotique qu’autre chose par exemple) et les traits de caractère des personnages sont rapidement esquissés. J’ai tout de même bien aimé le côté décalé de cette fine équipe, notamment dans la scène d’ouverture (bon, Cavill et Ritchson restent les plus solides à l’écran, j’ai déjà du mal à me rappeler des autres). La première partie est assez divertissante, avant un deuxième acte qui se traîne un peu trop (la mission de Marjorie et Heron aux prises avec un Til Schweiger en nazi sanguinaire déjà vu des centaines de fois ailleurs n’est pas la partie la plus intéressante de l’ensemble) et une dernière partie qui réveille un peu tout ça. Inégal donc…mais une bonne distribution, une chouette bande originale et des scènes d’action punchy, saignantes et explosives…