Dargaud lance une première adaptation de Simenon, qui préfigure sans doute une collection à venir. Premier tome : Le Passager du Polarlys, par José-Louis Bocquet et Christian Cailleaux.
Jim
Dargaud lance une première adaptation de Simenon, qui préfigure sans doute une collection à venir. Premier tome : Le Passager du Polarlys, par José-Louis Bocquet et Christian Cailleaux.
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À partir du mois de mai prochain, Fromental et Bocquet vont aussi adapter deux romans durs par an. « Nous faisons les adaptations et nous choisissons des dessinateurs chaque fois différents », explique Fromental. Le premier, en mai chez Dargaud, s’intitule Le Passager du Polarlys, avec Christian Cailleaux au dessin. Puis, en septembre, viendra l’adaptation de La neige était sale, dessinée par Bernard Yslaire. Le projet est imposant, porté par une équipe de choc pour célébrer un auteur universel, sous l’œil attentif et bienveillant de son fils, gestionnaire de l’œuvre. Comme le définit Fromental : « Georges Simenon, c’est comme Bob Dylan : un créateur pour toutes les générations confondues » .
Jim
Le Passager du Polarlys, que j’ai choisi, est le premier roman dur de Simenon. Il l’a écrit à 27 ans. On sent encore le romancier populaire, mais alors qu’auparavant il se documentait dans ses encyclopédies, il situe cette fois son intrigue sur un bateau sur lequel il a vraiment navigué pour un de ses reportages. C’est donc un roman immersif.
La grande excitation pour moi a été de travailler avec Christian Cailleaux, qui devrait être peintre officiel de marine. J’ai vraiment écrit pour lui !
Jim
Image postée par Yves Schlirf sur son compte Twitter, le 14 février 2023 :
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Février 1930. Dans un atelier d’artiste de Montparnasse, une jeune femme est retrouvée morte. Surdose de morphine. Elle s’appelait Marie Baron. Quelques jours plus tard, le cargo mixte Polarlys quitte le port de Hambourg pour l’extrême nord de la Norvège. Voyage de routine, destiné à approvisionner les ports qui jalonnent la côte. Quel rapport entre ces deux événements, distants de plusieurs milliers de kilomètres ? A priori, aucun. Mais pour le capitaine Petersen, cette traversée ne sera pas comme les autres. Car il a de bonnes raisons de penser que le responsable de la mort de Marie se cache à bord de son navire. Et quand un conseiller de police est assassiné dans sa cabine, l’ambiance se tend encore plus. Parmi les passagers du Polarlys, sur une mer battue par les vents et dans une atmosphère poisseuse où les faux-semblants règnent en maître, les coupables potentiels ne manquent pas… Christian Cailleaux et José-Louis Bocquet s’emparent de l’un des premiers « romans durs » de Georges Simenon, cette facette littéraire où, sous le signe du roman noir, le créateur de Maigret met en scène sa propre comédie humaine.
Février 1930. Dans un atelier d’artiste de Montparnasse, une jeune femme est retrouvée morte. Surdose de morphine. Elle s’appelait Marie Baron. Quelques jours plus tard, le cargo mixte Polarlys quitte le port de Hambourg pour l’extrême nord de la Norvège. Voyage de routine, destiné à approvisionner les ports qui jalonnent la côte. Quel rapport entre ces deux événements, distants de plusieurs milliers de kilomètres ? A priori, aucun. Mais pour le capitaine Petersen, cette traversée ne sera pas comme les autres. Car il a de bonnes raisons de penser que le responsable de la mort de Marie se cache à bord de son navire. Et quand un conseiller de police est assassiné dans sa cabine, l’ambiance se tend encore plus. Parmi les passagers du Polarlys, sur une mer battue par les vents et dans une atmosphère poisseuse où les faux-semblants règnent en maître, les coupables potentiels ne manquent pas… Christian Cailleaux et José-Louis Bocquet s’emparent de l’un des premiers « romans durs » de Georges Simenon, cette facette littéraire où, sous le signe du roman noir, le créateur de Maigret met en scène sa propre comédie humaine.
- Éditeur : DARGAUD; Illustrated édition (19 mai 2023)
- Langue : Français
- Relié : 80 pages
- ISBN-10 : 2505112231
- ISBN-13 : 978-2505112235
- Poids de l’article : 788 g
C’est à Neuilly-sur-Seine que naît, le 28 août 1962, le petit José-Louis, si vite passionné par la BD qu’il fonde, à l’âge de treize ans, ?BIZU’, son propre fanzine. Il conçoit ensuite plusieurs recueils illustrés pour ?Bédérama’ en proposant des compilations d’auteurs tels que Franquin, Binet ou Andréas. Pour satisfaire sa passion pour la lecture, il devient employé de la librairie Temps Futurs au début des années 1980 et, avec son ami et complice Jean-Luc Fromental, il participe à la réalisation des ouvrages de L’Année de la bande dessinée, publiés par ce temple parisien de la BD et de la SF. Ses premiers articles commencent à paraître dans ?Métal hurlant’, et il devient attaché de presse des Humanoïdes associés en 1983, puis directeur de collection chez ce même éditeur. Ses premiers scénarios sont illustrés par Serge Clerc, Arno, Franz et Max. C’est avec la collaboration de François Rivière pour les scénarios et de Philippe Berthet au dessin qu’il commence en 1983 « Le privé d’Hollywood » (Dargaud). De 1989 à 1991, il scénarise, pour Francis Vallés, la trilogie des aventures du reporter Dorian Dombre (Glénat). En 1991, il participe avec Jean-Baptiste Gilou à la création des éditions La Sirène, où il publiera une monumentale monographie sur le cinéaste Henri-Georges Clouzot. Homme aux goûts et aux talents multiples, il a est également été rédacteur en chef adjoint de ?Salut les copains ’ et animateur sur TF1, mais l’écriture reste son activité principale. José-Louis Bocquet publie ses premiers romans dans la « Série noire », chez Gallimard. Depuis, il en a signé six autres pour Le Masque, Autrement, Buchet-Chastel et La Table ronde. Chez Actes Sud et Flammarion, il est également l’auteur de monographies consacrées à Georges Lautner, André Franquin et René Goscinny, ainsi qu’au courant du rap en France. Scénariste pour la télévision et le cinéma, il a collaboré avec Pierre Jolivet, Hervé di Rosa, Olivier Mégaton, Doug Headline, Éric Valette, Patrick Grandperret et Georges Lautner. Pour Catel, il signe par ailleurs les scénarios de « Olympe de Gouges », « Kiki de Montparnasse », « Joséphine Baker » ou encore « Alice Guy » (Casterman), des biographies de femmes qui ont marqué l’histoire. En 2022, il retrouve José-Louis Bocquet et co-signe le scénario de « Huit heures à Berlin », le 29e tome de Blake et Mortimer dessiné par Antoine Aubin.
Auteur de BD, illustrateur et piètre trompettiste comme son héros des « Imposteurs » (Casterman 2005), Christian Cailleaux a vécu durant quinze ans entre l’Afrique, le Québec ou la France, et commencé sa carrière d’auteur dans la collection Génération Dargaud (deux ouvrages aujourd’hui épuisés) avant de réaliser seul deux albums pour ce même éditeur. Depuis, la balade continue de pays en pays, d’albums en albums. Entre une couverture de roman et une pochette de disque de jazz, il aime raconter des histoires de départs, vers l’Afrique, l’océan Indien, l’Inde… et développe un univers entre ligne claire et liberté graphique. Encore à propos de mers et de lointains, il s’embarque - au propre comme figuré - sur les bâtiments gris de la Royale avec celui qui deviendra son ami, le comédien-écrivain Bernard Giraudeau, pour l’album « R97 », les hommes à terre. Puis il entre dans la prestigieuse collection Aire Libre des éditions Dupuis pour évoquer Boris Vian en dessinant « Piscine Molitor » avec son ami et scénariste Hervé Bourhis. C’est dans cette même collection qu’il poursuit sa collaboration avec le regretté Bernard Giraudeau en publiant en 2011 « Les Longues Traversées ». Il aborde, en 2013, la BD-Reportage en racontant son embarquement vers les Terres Australes avec « Marins d’eaux dures », publié dans le N°1 de LA REVUE DESSINÉE, puis intégré à l’album « Embarqué » (Futuropolis 2015). Début 2017 parait la biographie de Jacques Prévert conçue avec Hervé Bourhis : « Jacques Prévert n’est pas un poète » (Aire Libre). En 2018, Timothée de Fombelle et Gallimard-BD lui offrent un magnifique polar qui survole les toits de l’Opéra de Paris jusqu’aux buildings New Yorkais pour composer « Gramercy Park », avant de repartir en mission scientifique pour TARA Expéditions avec les « Cahiers de la mer de Chine » (Aire Libre). En 2020, il renoue avec ses racines de la ligne en claire pour dessiner avec Étienne Schréder le vingt-septième épisode des aventures de Blake et Mortimer, « Le Cri du Moloch », écrit par Jean Dufaux. On le retrouve dans l’univers jacobsien en 2023 avec la publication de « La Flèche ardente », la suite du « Rayon U » scénarisée par Jean Van Hamme et co-dessiné avec Étienne Schréder. La même année marque également son retour sur les mers avec l’adaptation, avec José-Louis Bocquet, du premier roman dur de Georges Simenon : « Le Passager du Polarlys ».
Posté par Yves Schlirf sur son compte Twitter le 2 mai 2023 :
Le Passager du Polarlys, un Mort sur le Nil version Iceberg !!!
By Simenon, José-Louis Bocquet et Christian Cailleaux !
Jim
Couverture de l’édition Bulle :
Caractéristiques de la version limitée réalisée par les éditions Dargaud pour la librairie bulle au Mans :
- Jaquette originale pour la librairie Bulle
- Cahier graphique de 16 pages dont 9 pages de bandes dessinées
- Tirage limité 850 exemplaires
- Frontispice signé et numéroté à 850 exemplaires
Et ledit frontispice :
Jim
C’est pas mal du tout.