REALISATEUR
Edoardo Mulargia
SCENARISTES
Edoardo Mulargia et Alessandro Schiro
DISTRIBUTION
Tony Kendall, Dino Strano, Sophia Kammara, James Rogers…
INFOS
Long métrage italien
Genre : western
Titre original : Rimase uno solo e fu la morte per tutti!
Année de production : 1971
Dakota, le shérif de Tombstone (interprété par le ténébreux Tony Kendall, qui fut l’année précédente l’un des nombreux Django du western spaghetti dans Django défie Sartana), est accusé à tort du vol d’une diligence qu’il devait protéger. Il est alors condamné aux travaux forcés, avec quelques uns des criminels qu’il a contribué à arrêter. Heureusement pour lui, il n’y reste pas longtemps car son frère arrive à le faire sortir. Les deux hommes se mettent à la recherche des véritables coupables, un gang commandé par le cruel Alvarez, qui obéit lui-même aux ordres d’un homme d’affaires de Tombstone…
Le scénario est donc très, très classique…ce qui en soit n’est pas un défaut. Le problème est que cette histoire est laborieusement mise en scène par Edoardo Mulargia (qui signait le plus souvent de son nom d’emprunt Edward G. Muller), un réalisateur qui n’a pas vraiment marqué l’histoire du cinéma d’exploitation italien. On lui doit une quinzaine de long métrages, principalement des westerns (Creuse ta fosse, j’aurai ta peau, Prie…et creuse ta tombe…), des « sexy comédies » (Lesbos, l’amour au soleil) et il a terminé sa carrière avec deux films de « femmes en prison », dont La fin des tortionnaires du camp d’amour n°2.
Le Pistolero de Tombstone est bizarrement construit, avec des problèmes de rythme et de montage. La poursuite qui ouvre le film est beaucoup trop longue, il y a une ou deux scènes qui sont également trop étirées (n’est pas Sergio Leone qui veut…et d’ailleurs Mulargia reprend même le « passage obligé » du passage à tabac du héros, comme il y en a eu beaucoup après Pour une Poignée de dollars) alors que d’autres donnent par contre l’impression qu’ils manquent des choses pour assurer une véritable cohésion à l’ensemble (un véritable festival d’ellipses).
Il y a bien quelques gunfights réussis, un bon méchant, des tronches savoureusement patibulaires et un thème musical assez accrocheur…mais ça ne suffit pas pour donner plus d’intérêt à ce spagh’ anecdotique…