Discutez de Le poisson-clown
Le jeune Happy Wimbush rejoint le monde de la criminalité en suivant le chemin tracé par son frère. Homme sous influence, il est bientôt pris dans une spirale infernale, qui durera quatre tomes intenses et tendus.
Le scénariste David Chauvel, ayant goûté à tous les genres et officié également comme directeur de collection sur divers projets éditoriaux, s’est fait connaître par un certain nombre de polar où sa capacité à mettre en scène des mécaniques bien huilées dont les rouages écrasent ses héros a fait de lui un auteur qui compte.
C’est le cas avec Le Poisson-Clown, série sentant la sueur et la poudre, où la structure est aussi importante que la caractérisation des personnages, qui donnent leur nom à chacun des tomes de la série.
Entre influence de la voix off du roman noir et rapport constant entre l’image et le texte à travers des motifs récurrents, sous lequel on sent la patte d’Alan Moore, Chauvel livre un récit à tiroir, avec des personnages qui évoluent et s’endurcissent, et surtout ne lâchent jamais l’affaire.
Au dessin, le scénariste retrouve son complice de Rails. La rondeur du trait et l’aspect bonhomme des personnages ne doit tromper personne, l’atmosphère est réaliste et ça dégaine rapidement. Entre personnages à gros nez et décors réalistes, Simon évolue dans une sphère qui n’est pas éloignée de celle qu’arpente Michel Plessix.
Jim
Delcourt n’a jamais pensé à faire des intégrales de rééditions de ce genre de série ?
(ou alors, ça a vraiment mal vendu)
Il y a une intégrale, qui date de 2014.
Jim
Je regarderai, à l’occasion, alors !
Merci !
