LES ADIEUX DE BRODIE - Gordon Ferris (Seuil)

Présentation de l’éditeur

Glasgow, 1947. Sir Fraser Gibson, membre influent de l’establishment et directeur de la Scottish Linen Bank, la plus grosse banque de dépôt d’Écosse, a été enlevé. Lady Gibson charge Douglas Brodie de remettre la rançon et de lui ramener son mari. Victime d’un coup monté, Brodie est assommé et reprend ses esprits à côté du cadavre du banquier. La police débarque aussitôt, et voilà notre reporter accusé de meurtre et bon pour la potence.

C’est alors que les services secrets britanniques, qui soupçonnaient depuis un moment Sir Fraser de détourner des fonds, entrent dans la danse. Si l’on apprend qu’une des banques les plus puissantes du Royaume-Uni a émis trop de billets, de surcroît avec la complicité de plusieurs hauts dirigeants, la confiance internationale risque de s’effondrer. Déjà, à Washington, on s’inquiète de la santé de la livre sterling, et cela peut avoir de graves conséquences sur les prêts américains annoncés dans le cadre du plan Marshall.

Une petite déception.
Si on a toujours autant de plaisir à retrouver Douglas Brodie et tous ceux qui l’entourent, l’intrigue n’est pas à la hauteur de ce dernier chapitre censé,pour le moment, conclure ce « quatuor de Glasgow ».
Cela fonctionne au début mais rapidement tout devient un peu laborieux et difficilement crédible. Heureusement l’attachement que l’on peut avoir pour les personnages compense en grande partie.
Néanmoins c’est dommage, brodie aurait mérité une sortie du même standing que les 3 premiers titres de la série.