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La critique de Les chasseurs d’écume T.2 (simple - Glénat) par Lauriane est disponible sur le site!
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Les Chasseurs d’écume - Tome 8
1960 - Ne pas perdre un homme
ScénaristeFrançois Debois
DessinateurSerge Fino
Collection : Grafica
Format : 240 x 320 mm
48 pages
Façonnage : Cartonné
EAN/ISBN : 9782344026915
Prix : 13.90 €
A paraître le 03.10.2018
Série en cours (8 tomes prévus)
Une héroïque aventure familiale
- Grâce aux très bonnes saisons des années précédentes, Fanch a enfin pu commander une nouvelle embarcation qu’il baptise Pierre-et-Maria , en souvenir de ses grands-parents. Il doit désormais se trouver un équipage digne de ce nom, et le recrutement est impitoyable. En outre, pour être encore plus performant, il s’équipe d’un sondeur dernier cri, quitte à s’attirer les foudres de ceux qui craignent que les ondes fassent fuir les poissons. Le résultat lui donne raison : les premières pêches sont miraculeuses. Reste à savoir si cela sera suffisant face au nouveau défi qui l’attend : la concurrence face aux cargos congélateurs, soutenus par les conserveurs…
François Debois et Serge Fino concluent avec beaucoup d’émotion leur grande saga familiale et maritime qui mêle toujours aussi savamment Histoire et souffle romanesque pour nous raconter la vie rude et courageuse des pêcheurs de sardines face aux évolutions du XXe siècle.
Les Chasseurs d’écume - Coffret Cycle 2
Tomes 05 à 08
ScénaristeFrançois Debois
DessinateurSerge Fino
Collection : Grafica
Format : 240 x 320 mm
192 pages
Façonnage : Coffret
EAN/ISBN : 9782344031865
Prix : 59.00 €
A paraître le 07.11.2018
Série en cours (8 tomes prévus)
Une saga historique et familiale au parfum de Bretagne
Découvrez le second cycle de la saga bretonne de François Debois et Serge Fino, centré sur le fils de Jos, Fanch Gloaguen. Quatre albums qui poursuivent l’exploration du quotidien des pêcheurs de sardines de Douranenez face à la marche du progrès et de l’histoire : de nouveaux personnages, de nouveaux enjeux, encore plus d’aventure et de mystères !
Le vingt-huitième livraison de la newsletter Glénat consacrée au confinement donne la parole à Serge Fino :
- Comment se passe votre confinement ?
En ce qui me concerne, le confinement ne me change pas beaucoup de l’ordinaire, puisque je suis confiné dans mon atelier depuis 25 ans. Les seuls éléments qui viennent un peu perturber ce confinement par rapport à d’habitude, c’est que nous sommes 3 avec ma femme en télétravail et mon fils le plus jeune qui venait quasiment de terminer sa licence en audiovisuel.
Mais comme j’ai la chance d’habiter à la campagne et d’avoir pas mal de terrain, cette situation n’est pas difficile à vivre.- Quelles idées proposez-vous pour plus de solidarité ?
Je prends des nouvelles de ma mère tous les jours, puisqu’elle a un âge assez avancé et qu’elle souffre d’insuffisance respiratoire, ceci dit, je le faisais déjà avant la crise sanitaire puisqu’elle vit seule. Je prends également des nouvelles quotidiennes d’une partie de ma famille qui habite dans le piémont, en Italie, et qui sont confinés depuis plus longtemps que nous.
En ce qui concerne les confrères et comme j’ai la chance qu’on vienne me proposer pas mal de projets que je ne peux pas tous réaliser, j’ai transféré ces demandes et ces projets à venir à des auteurs et autrices qui, justement allaient en manquer. Ils sont ainsi tranquilles pour l’année à venir, au chaud, chez eux, à l’abri du virus.
Et puis, en ce qui concerne une solidarité plus générale, surtout avec le déconfinement partiel qui approche, il me semble nécessaire, pour ne pas dire indispensable, que toutes les personnes qui sortent dans leur rue doivent porter un masque de protection, pour eux, pour les autres et aussi par respect du corps médical qui donne sans compter depuis plusieurs semaines. Je suis sorti de chez moi ce samedi, pour la première fois depuis le 7 mars, pour aller au secours de ma mère justement, à Toulon, et j’ai cru rêver en voyant autant de gens dans les rues et autant qui ne portaient rien sur le nez ni la bouche. Le pourcentage de personnes portant un masque devait avoisiner 1 personne sur 30 ou 40, c’est-à-dire 2 ou 3 %. Hallucinant.- Comment votre travail de création est-il affecté, et quelles visions nouvelles cette crise peut-elle vous apporter ?
Je dois avouer que, bien que me tenant au courant de l’actualité, comme tout le monde, mon travail de création ne s’en trouve pas affecté. J’essaie de cloisonner et de rentrer dans ma bulle pour essayer de travailler du mieux que je peux. Les seuls effets de la crise en ce qui me concerne, ce sont les annulations des salons et de séances de dédicace en librairie qui étaient prévus de longue date.
En ce qui concerne la vision nouvelle, je n’ai pas appris grand-chose sur l’être humain en général. Il y a d’un côté tous ces héros du quotidien, les docteurs, infirmières et tout le corps médical qui se dépensent sans compter et qui risquent leur propre vie pour en sauver d’autres, la police qui essaie de faire en sorte que tout le monde respecte ce confinement, ou les pompiers et tant d’autres.
Et puis, il y a ceux qui ne comprennent rien et qui pensent détenir la science infuse en bravant les interdits, (j’ai appris au passage que beaucoup de personnes étaient spécialistes en virologie, ce que j’ignorais) ou ceux qui trouvent insupportable de rester enfermés chez eux tout en continuant à être payés, et qui n’ont rien d’autre à faire que regarder la télé ou lire des bouquins. D’ailleurs, à tous ceux-là, je leur conseille de lire le Journal d’Anne Frank , histoire de remettre les choses en perspective.
Et comme le dit Sébastien Destremau, si après ça, on reprend la vie comme avant, on n’aura rien compris.