Premier tome
Un vieux vinyle qui vous hante par-delà la mort, des victimes d’une malédiction au corps perforé, un mannequin de papier glacé au visage monstrueux, la tête géante d’une célébrité pendue qui flotte dans le ciel tel un ballon, une jeune femme traumatisée par la vision d’une épouvantable chenille ou une famille de marionnettistes aux inquiétants pantins…
Dans un condensé ultime de sa vision de l’horreur, Junji Ito nous livre sa propre sélection de neuf nouvelles au sein d’un premier recueil agrémenté de croquis originaux et de pages de recherches préparatoires.
Prix : 19,90 €
Editeur : MANGETSU
EAN : 9782382810149
Date de parution : 01/12/2021
Tori.
Dans ce tome, il y a une des histoires qui m’a le plus écoeuré de toute ma vie. Ça me remue le ventre rien que d’y penser…
Junji Itô est fort pour ça…
Tori.
Bonjour à tous et à toutes,
Comme beaucoup ici, j’apprécie le travail de Junji Ito et c’est donc avec une impatience non dissimulée que j’attends chaque fois un nouveau tome de son œuvre chez Mangetsu.
Oui mais voilà, un bémol, un truc qui me chiffonne : pourquoi l’éditeur propose quasi systématiquement une histoire déjà publiée dans un autre tome ?
Ex.
« Lipidémie » présente dans Les Chefs-d’oeuvre tome 1 et Carnage
« Les Cous hallucinés » dans Frankentein et Les Chefs-d’oeuvre tome 2
« La Femme limace » dans Les Chefs-d’oeuvre tome 2 et Tombes
« Le Rêve sans fin » dans Les Chefs-d’oeuvre tome 1 et Tombes
etc.
Il y a nombre d’histoires qui n’ont pas encore été (re)publiées et qui n’attendent que ça (et nous avec !) sans qu’on ait besoin de se retaper une histoire déjà lue. Le prix des tomes n’est pas donné en plus…
J’ai l’impression que ce sont les 2 tomes des Chefs-d’oeuvre qui mettent le bazar dans la publication, comme si c’étaient des best-ofs en fait.
Ou y’a-t-il une explication (officielle ?) à ça ?
Merci de vos réponses.
Cyniquement, j’aurais tendance à dire qu’ils cherchent à vendre, y compris à ceux qui pourraient chercher certains récits et donc racheter un truc qu’ils ont déjà pour l’avoir.
Après, c’est également une manière de faire exister plusieurs bouquins (avec plusieurs ISBN) et donc multiplier l’offre.
Enfin, ta remarque sur les deux tomes « qui mettent le bazar », m’évoque une observation / question : peut-être qu’ils cherchent à établir une « édition raisonnée ». En disant cela, je me fais un peu l’avocat du diable (et je ne sais d’ailleurs pas s’il y a une raison, chronologique ou thématique ou ouatéveur) à ces changements de sommaire. Peut-être se calent-ils sur une édition japonaise ?
Jim
Le côté cynique que tu relèves a peut-être un fond de vérité, il n’y a pas de petites économies après tout.
Blague àaprt (quoique…), j’ai l’impression qu’il y a en effet de ça, une « édition raisonnée », qui est venue s’installer dans la ligne éditoriale en cours de route : les Chefs d’oeuvres sont parus il y a quelques années maintenant, au début de l’aventure de Mangetsu dans la publi de l’univers d’Ito si je ne me trompe pas, et on n’y ressentait pas la volonté d’en faire une parution chronologique. (Je me répète mais rétrospectivement, à la lumière des parutions ultérieures, ces 2 tomes me font désormais penser à des best-ofs.)
Tandis que dans les 2 ou 3 derniers tomes parus, il y a une chronologie qui ressort bien (cf. le sommaire qui indique les dates de parutions originales).
Du coup, maintenant que tu l’as souligné, j’ai l’impression que la ligne éditoriale a changé en cours de route, le succès de la collection aidant aussi peut-être.
Oui, c’est fort possible : une montée en puissance, avec l’idée d’avoir des rééditions « enrichies ».
Est-ce que cette collection est un équivalent d’une proposition éditoriale nipponne, ou une idée française ? Si c’est une adaptation d’une collection déjà existante, la version japonaise contient-elle ces « suppléments » ?
Je ne suis pas du tout spécialiste, j’imagine que d’autres pourraient apporter des arguments plus pointus, genre @Tori, @hikaru_no_go ou @ivan_isaak.
Jim
Je penche pour cette option.
Quand ils ont sorti Les chefs d’œuvre, le succès n’était pas certain. Ces anthologies suffisent pour avoir un aperçu de la production de l’auteur, mais ne satisfont pas ceux qui en veulent plus.
Quant aux tomes eux-mêmes, ils sont probablement l’équivalent d’éditions japonaises : les créations propres à la France sont assez rares (et les Japonais plutôt rigides en ce qui concerne ce que l’on peut sortir ou pas).
Tori.