Publié dans le journal Alter Alter à partir de 1985, Les Derniers jours de Pompeo est le testament graphique du génie italien de la bande dessinée, Andrea Pazienza, décédé d’une overdose en 1988 à l’âge de 32 ans. C e journal intime d’un toxicomane dans l’Italie des années 1980 condense référence pop, contre-culture et expérimentations visuelles. Pour des raisons liées à la nature très particulière de son travail, Pazienza n’a jamais été publié en France, à part deux récits courts dans L’Echo des Savanes .
Pazienza a été le chef de file de toute une génération d’auteurs italiens des années 1980, de Taburini à Liberatore en passant par Mattioli.
Éditeur : Charlotte Editions
Date de parution : 16/10/2024
120 pages
EAN 9782487609037
ISBN 2487609036
Prix : 14.90€
J’ai lu quelques pages dans le dernier des cahiers. Bon, je suis d’un naturel très méfiant quand l’éditeur fait lui-même l’article (dans les deux sens du terme). Et je pense que c’est une histoire qui lui parle beaucoup, donc ceci doit expliquer cela. Du peu que j’ai lu, le sujet m’intéresse guère (après, faut le remettre dans le contexte de l’époque). Par contre, c’ets vrai qu’il y a des aspects graphiques intéressants.
Donc, à l’occasion, je peux me laisser tenter.
Si je comprends bien (mais rien n’est moins sûr), ce serait le même contenu, mais l’ouvrage, qui était prévu chez Revival, est finalement arrivé chez Charlotte éditions (deux structures avec la même personne aux commandes, crois-je savoir). C’est ça ?
Il était prévu et a même eu un ISBN : 9791096119196…
Sur Dilicom, sa fiche a été modifiée pour la dernière fois en 2022, alors que le nouveau n’a vu sa fiche créée qu’en 2024.
Cela dit, la fiche du premier n’est pas supprimée, ce qui est étrange.
D’où mon « apparemment ».
Je flaire un abandon de la première édition (en admettant qu’il s’agisse du même contenu : ça y ressemble, mais bon…), au profit de la version qui constitue le sujet de cette discussion, mais je ne sais pas trop.
Et d’ailleurs, ça m’amène à poser une autre question : c’est toujours actif, Revival ?
C’est ce que je me dis aussi.
Ça brosse le portrait d’un entrepreneur éditorial volage : après avoir lancé la nouvelle formule de Métal Hurlant, il la quitte pour lancer d’autres choses, et ainsi de suite.
Pour Metal Hurlant, je ne sais pas si son départ n’est que de son fait… (ou alors je confonds avec quelqu’un d’autre sur autre chose)
Et je ne sais pas.s’il officie encore dans la collection Outsider de Delcourt
Il doit y avoir des « divergences créatives » quelque part.
À vérifier.
Mais vu de l’extérieur, les projets qu’il mène sur son nom semblent se succéder sans s’installer. Souci de trésorerie ? Mauvaise gestion ? Problème légaux ? Ou juste dispersion, et pas assez de temps ?