Licenciée de son travail d’employée de bureau, Rin Shimizu, décide de postuler chez Hanahiwa la fleuriste de la ville. La gérante, Urara Hiwa, est une dingue de fleurs difficile à cerner. Leur quotidien qui a toujours un lien avec les fleurs nous est raconté. Ce livre réunit des perles d’histoires courtes qui réchauffent le coeur tels « Moi, bibi ! », « Nono » ou « Dispute ».
Éditeur : KANA; Illustrated édition (25 août 2023)
Fumiyo Kouno est née en septembre 1968, à Hiroshima. En 1995, elle débute sa carrière avec « Les Fleuristes du coin de la rue ». Son oeuvre majeure est « Pippirachô » (deux tomes). Elle aime fréquenter les bibliothèques et regarder le coucher de soleil avec son canari Tamanowo sur l’épaule. Ses paroles favorites sont : « Je ne me suis jamais senti grand goût pour portraire les triomphants et les glorieux de ce monde, mais bien ceux dont la plus vraie gloire est cachée. », d’André Gide.
Donc, sur ce titre, on retrouve tout ce qui fera la carrière de Fumiyo Kôno et qui fera qu’on l’adore ou qu’elle laisse indifférent. Ses récits sont la définition même du genre « tranche de vie », avec des histoires très courtes (chapitres de 10 pages pour celles ayant plusieurs chapitres), narrant le quotidien de ses protagonistes. 3 parties dans ce one-shot : une première histoires sur les demoiselles en couverture (fleuristes), quelques histoires courtes en seconde partie, puis une troisième partie qui est une sorte de « brouillon » de la première, s’agissant alors d’une première oeuvre pour la mangaka comme elle l’explique dans la postface. Bref, si on aime la mangaka, on appréciera de retrouver son style (parfois imposé par le mag spécialisé en yonkoma - histoires en 4 cases).
C’est un forme assez curieuse, d’ailleurs, cette ébauche qui est contenue dans le même volume que l’histoire remaniée, mais avec d’autres trucs entre les deux.
Je suis bien content d’avoir retrouvé Fumiyo Kôno… Et on nous annonce d’autres titres à venir.
En essayant de mettre à jour ma collection sur Sanctuary, je me suis rendu compte que je n’en avais pas dit beaucoup plus sur le titre. Je pense que globalement, mon avis au-dessus résume bien ce que j’en dis :