Discutez de Les Gentlemen
Une bd sympatoche que j’ai découvert dans un Blueberry de poche dans un épisode où ils sont recrutés pour voler un éléphant.
Le client:Lord Greystone,le "vrai"personnage qui a inspiré Tarzan.
Il y a aussi un épisode avec James Bond mais également des crossover avec Martin Mystère et Diabolik.
Je ne connais pas les cross-overs, mais j’aime beaucoup la série en général : ces voleurs dont les gadgets feraient pâlir de jalousie James Bond, c’est assez savoureux. Et je trouve aussi que si les personnages peuvent paraître clichés, ils sont bien exploités et bien développés.
Jim
Je découvre qu’il y a cinq tomes, dans la série chez Novedi. Va falloir que je note lesquels me manquent.
Jim
J’ai trouvé hier l’un des tomes qui me manquaient, « L’Épée du Roi Arthur », un récit assez vif et amusant qui commence à Londres, alors que les Gentlemen entendent parler d’une mise aux enchères intéressante : l’épée Escalibor.
Bien entendu, les super-cambrioleurs travaillant en sous-main pour Scotland Yard s’intéressent à l’affaire, découvrent que Gawayn, l’un de leurs adversaires, se penche également sur la vente, et décident d’en savoir plus. S’ensuit une course-poursuite qui les entraîne d’abord en Italie puis à Stonehenge, avec son lot de quiproquos et de raccourcis narratifs faciles. Notamment, au moment des retrouvailles et de la résolution de l’énigme, l’identité d’un personnage et l’objet en sa possession semblent faire office d’un deus ex machina un peu trop pratique. Mais qu’importe, on s’amuse bien, même si les gadgets sont fréquemment associés à la voiture plutôt qu’aux personnages.
L’album est plein de charme, d’autant que le scénario de Castelli, futur créateur de Martin Mystère en 1982 (les Gentlemen, quant à eux, font leur apparition en 1973), plonge à fond dans le mélange de surnaturel, d’ésotérique et de science-fiction qui fera le bonheur de son héros blond. Une fois arrivés à Stonehenge, les héros cambrioleurs découvrent que l’épée est une clé permettant de contacter des extraterrestres, eux-mêmes plus ou moins à l’origine du mythe arthurien.
C’est rigolo, sympathique, parfois un peu répétitif, d’autant que Tacconi, dont j’apprécie toujours autant le trait, recours aux visages cadrés de trois quarts avec un systématisme de métronome. C’est dommage que le dessin aille à ce point à la facilité, car dans l’ensemble c’est très agréable à regarder. Mais quel plaisir de lire une aventure que je ne connaissais pas.
Jim
Je n’en vois jamais, moi…
Pourtant, j’ai l’impression que ça me plairait !
Tori.
J’en vois passer de temps en temps, mais c’est rare.
Le vendeur (un particulier que j’ai déjà vu, et que je soupçonne de jouer au bouquiniste clandestin en passant par des brocantes et vide-greniers) avait le premier…
C’est vachement sympa, comme série. Un gang de voleurs à gadgets électroniques, bossant pour le bon côté de la loi. Mélange improbable d’Arsène Lupin et de James Bond.
Jim
Sans parler des ventes sur le net…
Tori.
Tu fais bien de le préciser.
Moi, j’ai connu la série sous le titre des Gentlemen. C’était dans une autre revue que Pif. Peut-être Super-As.
Mais la série est passée chez plein d’éditeurs, il me semble même que quelques épisodes ont été traduits dans des pockets de Lug.
Jim
Ils sont sortis en album sous ce titre. J’en ai quelques uns. La couleur affadissait le trait de Tacconi je trouve. Le scénario de L’Épée du Roi Arthur a été recyclé dans un Martin Mystère.
Oui, moi aussi. Deux ou trois. Faut que je note lesquels, un jour.
Oui, en noir & blanc, c’est meilleur, plus tendu, plus stylé.
Jim