LES GUERRIERS DE DIEU t.1-5 (Philippe Richelle / Pierre Wachs)

Discutez de Les guerriers de Dieu

9782344027066-L

Les Guerriers de Dieu - Tome 4
Le Tueur du Roi
ScénaristePhilippe Richelle
DessinateurPierre Wachs

Genres : Aventure,Histoire
Collection : Grafica
Dès 12 ans
Format : 240 x 320 mm
56 pages
Façonnage : Cartonné
EAN/ISBN : 9782344027066
Prix : 14.50 €
A paraître le 05.09.2018
Série en cours

La BD sur les guerres de religion

Mars 1563. L’assassinat du duc François de Guise met fin à la première guerre de religion, avec la conclusion de l’édit d’Amboise. En coulisse, Catherine de Médicis, mère du jeune roi Charles IX et probable commanditaire du meurtre, manœuvre désormais pour maintenir la paix. Mais celle-ci reste fragile, et les tensions ne tardent pas à resurgir… Le chevalier Arnaud de Boissac pensait avoir pris ses distances avec la vie militaire et ses querelles politico-religieuses. Mais un ancien serment va le propulser de nouveau au cœur de guerres intestines… sur la marche sanglante de l’Histoire.

9782344032992-001-T

Les Guerriers de Dieu - Tome 5

Le Massacre de la Saint-Barthélémy

La BD sur les guerres de religion

Paris, 1571. La paix de Saint-Germain, conclue l’année précédente, a mis fin à la troisième guerre de religion. Mais les dissensions restent vives… Les Guise, ardents défenseurs du Catholicisme, traversent une période de disgrâce et s’éloignent de la cour. L’amiral de Coligny, à l’inverse, se rapproche se rapproche du roi Charles IX. Certains en prennent ombrage, à commencer par la reine mère, Catherine de Médicis, et son fils préféré, le duc d’Anjou…

Philippe Richelle et Pierre Wachs concluent en majesté leur série consacrée aux guerres de religion. En point d’orgue de cet ultime tome : l’épisode dramatique du massacre de la Saint-Barthélémy…

Scénariste
Philippe Richelle

Dessinateur
Pierre Wachs

Numéro de Tome:
5

Parution :
21.08.2019

Collection :

24X32 (Glénat BD)

Thèmes:
Histoire

Je n’ai lu que les deux derniers tomes, qui ont été réunis dans un album 1572 - Les Guerres de religion (sous une couverture inédite de Paolo Martinello, qui propose une interprétation plus musclée des événements décrits à l’intérieur), qui trouve sa place dans la collection « Les Grands personnages de l’histoire en bandes dessinées ».

La série raconte en détails les mécanismes menant aux guerres de religion qui ont déchiré la France au milieu du XVIe siècle. Les auteurs utilisent le personnage d’Arnaud de Boissac, fil rouge fictif de leur série, afin de décrire les intrigues de cour et les différents complots au fil des ans.

Le tome 4 envoie donc Boissac, catholique lassé par les conflits et nourrissant quelques doutes quant au bienfondé de la cause défendue par son camp, espionner du côté des protestants. C’est ainsi qu’il s’enrôle dans l’entourage de l’Amiral de Coligny, figure notable du protestantisme. Sa mission est ponctuée de rencontre avec Bouchon, son allié et serviteur, homme du peuple discret mais accaparé par la gent féminine, ce qui occasionne des scènes assez amusantes qui permettent de souffler.

L’album est construit comme une sorte de thriller d’espionnage, où les séquences consacrées à l’infiltration de Boissac (qui n’a pas à se forcer beaucoup pour bien paraître aux yeux des protestants) alternent avec les scènes dédiées au Louvre et à Catherine de Medicis, qui tente de manipuler ses deux fils, le roi Charles IX et le Duc d’Anjou : elle n’est plus régente, mais elle tire toutes les ficelles.

Le tome 5, qui compose donc la seconde moitié de mon édition (sans rupture entre les deux albums) est le dernier de la série. Il détaille les mécanismes menant au funeste massacre de la Saint Barthélémy. Boissac y est un peu secondaire (sauf vers la fin, où le récit se concentre sur les conséquences personnelles de ce massacre), et les auteurs s’intéressent surtout aux tentatives de Catherine de Medicis visant à résoudre le conflit de manière politique, à savoir par un mariage unissant Marguerite de Valois, la sœur du roi et donc catholique, et Henri de Navarre, protestant (et futur Henri IV). En douce, la régente, qui insiste pour faire comprendre qu’elle n’exerce aucun pouvoir, projette de décapiter le mouvement calviniste en France. Mais ce qui devait être un attentat ciblé sur Paris tourne vite au massacre, à la fois dans la capitale (dont les portes sont fermées par les échevins) et en province.

Le mécanisme narratif est plutôt efficace, malgré le côté très classique de la mise en page. Les planches proposées par Pierre Wachs s’inscrivent dans la lignée d’un André Juillard, et les couleurs naviguent dans des palettes similaires. Le grand nombre de cases et les bulles rectangles rendent tout cela très classique. Reste que Wachs dessine aux personnages des trognes parfois grimaçantes pour accentuer la fourberies, le double jeu et une certaine forme d’humour qui allège le récit et rend ses personnages très vivants.

Jim

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