Reproduisant plus de 150 pièces du pionnier de la bande dessinée de genre américaine, ce catalogue retrace la carrière et l’oeuvre protéiforme d’un auteur virtuose qui ne cessa d’évoluer et de se réinventer et qui marqua autant la SF, la fantasy et l’humour que la bande dessinée érotique 160 pages 35 € Livraison mars Non disponible au Festival de la BD d’Angoulême
Oh, Fred Manzano. Je l’ai pas vu depuis des années.
C’est quand même dans sa boutique, Déesse, que j’ai vu le premier original de Kirby de toute ma vie. Et que j’ai vu Lauffray s’ébaubir devant la qualité de l’encrage de John Beatty sur Mike Zeck, devant une planche de Captain America. Que de souvenirs dans cette petite échoppe.
Comme j’ai été un garnement très sage cette année, le père Noël m’a apporté cet ouvrage et il est magnifique.
Je n’ai fait que le feuilleter pour le moment et c’est là qu’on voit que rien ne vaut de voir des planches en vrai, surtout pour un expérimental de matière comme Wood.
Bon, bah j’ai fini par le finir. Et il était trop court, même en le faisant durer.
En fait, il ne fait pas que montrer de magnifiques planches, et plus grand format qu’un comic book : il est aussi très technique par ses textes, via notamment des précisions sur les encrages, avec des explications très précises sur certaines pages. mais en plus, il ne fuit pas l’histoire de Wood, qui est intimement liée à sa carrière et ses choix/évolutions graphiques. Si bien que je me demande si le sujet de cet ouvrage est rangé dans la bonne section. Et si le bouquin de Laborie apporte vraiment du plus par rapport ce catalogue d’expo. Et comme l’avait Manzano lors de sa conférence, il me semble qu’il y a bien du plus par rapport à l’expo.
Wood n’a vraiment pas eu la carrière qu’il méritait. Un vrai précurseur, quand même, le commun des mortels ne peut s’en rendre compte.