J’avais écouté le 1er déjà… le jour même en fait.
J’avance tranquillement dans le bouquin (une bonne centaine de pages), et si j’apprécie à la fois la clarté et les angles d’approche du sujet, je suis encore une fois frappé par la pertinence de certaines fulgurances : par exemple, le parallèle entre l’orientalisme exhibitionniste de ces corps malmenés et la vogue des zoos humains. Ou encore la concomitance de la sortie de Mes secrets de Thara Bey et du Maître de soi-même par auto-suggestion conscience, d’Émile Coué (celui de la fameuse méthode), deux ouvrages qui paraissent en 1926. Autant d’informations qui dressent le portrait d’une période en pleine agitation intellectuelle, hantée par des contradictions éloquentes.
Jim
Je suis tranquillement en train de le finir (avec le bouquin de Nicolas Allart sur Dune), et c’est très bien.
Jim
Ce soir, à 20h dans Mauvais Genres et sur France Culture, un programme réjouissant qui vous conduit tout droit à la Belle Époque. Éric Walbecq vous parlera des fumeries d’opium, tandis que je vous dévoilerai les méfaits des fakirs, en la présence de la toujours formidable Lalla Morte !
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Je vois qu’on a les mêmes crémeries.
Jim
Comme je sais qu’on est quelques uns à suivre ses œuvres.
Ouais, j’ai vu ça. Mais y a pas mal de VO dans son top, ai-je l’impression.
Tu es impressionné par des personnes qui lisent - et par des livres qui sont - en V.O. : je te lis souvent écrire qu’untel lit des livres en vo ou tel livre est en vo… 
c’est devenu une habitude chez toi !
C’est parce que ce sont des trucs qui pourraient l’intéresser (comme s’il n’y en avait pas déjà suffisamment), mais dont il ne peut pas profiter.
Et c’est un peu sa façon d’en demander une VF.
Tori.
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Voilà
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Ah, donc Tori, maître et protecteur de soyouz, veille à son bien-être en VF, refusant qu’il souffre de l’absence de traduction ? Un véritable gardien du sacro-saint confort linguistique… ou un despote interdisant la VO dans son royaume ? 
Je vais me mettre au fakirisme… on peut se persuader de ne pas avoir besoin de dormir.
Marrant, y a des descriptions qui me font penser aux pouvoirs de Gladiator (enfin, ce qui permet à ses pouvoirs de se manifester).
Et autrement, ce « goût du sang » pendant les spectacles me fait penser aux exécutions publiques.
Et je vois d’un coup différemment les combats mortels dérangeants pour moi lecteur, pendant l’ére Krakoa.
Ahahahah… je vois qu’on réagit sur les mêmes choses.
En le lisant, j’ai resongé à un bouquin sur le grand-guignol, que j’ai rangé quelque part et que je ne retrouve pas, mais qui était très sympa. Il décrit assez bien ce goût du sang et cette appétence pour le spectaculaire saignant.
Faut que je le retrouve.
Jim
Où j’apprends que Scully est zététicienne.
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N’empêche que j’apprends plein de trucs sur la vie intellectuelle parisienne de l’époque, avec ces formats de débats qui sont un peu l’ancêtre de pas mal de choses qu’on voit sur le net.
Et donc, j’ai lu les 3 derniers quarts du bouquin pendant les congés. Et alors que je n’étais pas forcément emballé par le sujet de prime abord, elle sait bien donner envie de tourner les pages, la bougresse.
Tout d’abord, j’ai totalement découvert tout ce monde autour des fakirs à Paris (et leurs oppositions). C’est assez intéressant à découvrir (bon, à la cambrousse, je pense que tout le monde était loin de tout ce chambard, et ces sorties parisiennes).
Ce qui est intéressant aussi, c’est que 100 ans plus tard, j’ai l’impression que, sous une autre forme, tout cela existe encore. Et que, par exemple, les joutes verbales « IRL » ont été remplacées par Facebook et autres. L’Humanité n’est vraiment pas gagné en maturité pendant cette période.
Et sur la construction du bouquin, je trouve ça intéressant, d’avoir une montée progressive et un peu positive des fakirs, et à mi-parcours du bouquin, ça s’inverse. Et FHL ne dévoile pas tout et garde quelques surprises dévoilées au fil des pages…
Ouais, un bouquin qui se lit vraiment très bien. Et qui n’est malheureusement pas désuet.
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