LES NUITS BLANCHES DU GRAND-GUIGNOL (Agnès Pierron)

Je reviens un instant là-dessus pour signaler une découverte récente : je viens de trouver, en soldes, Les Nuits blanches du Grand-Guignol, d’Agnès Pierron, un bouquin publié en 2002 au Seuil.
Richement illustré (avec de très belles images, notamment un dessin saisissant d’angelot chérubin, en noir & blanc, sauf les traces de sang qui maculent ses mollets) et visiblement documenté, le bouquin étale pas mal de documents d’époque. Je sens que je vais me régaler.


Je ne l’ai pas encore lu, mais le simple feuilletage et la consultation de quelques légendes me laissent penser que c’est un bouquin intéressant, qui retranscrit bien comment l’établissement a utilisé le gore pour choquer, comment il a fait acte de militantisme, et comment il a essaimé à l’étranger (à Londres notamment).

Jim

Bouquin très sympathique, écrit vaguement de manière chronologique (je dis « vaguement » parce que l’auteure se permet quelques sauts dans le temps en fonction des sujets…), dans un style que j’ai trouvé pour ma part assez difficile (peu de mots de liaison genre « cependant » ou « néanmoins », des collages de faits et d’éléments d’explication abrupts…).
Mais c’est assez intéressant, parce que ça remet en contexte historique, des théâtres voisins sont évoqués, les liens entre la presse écrite et l’activité théâtrale sont plus ou moins détaillés, et les rapports à la censure, confictuels bien entendu, sont mis en lumière.
La dimension « militante » de ce théâtre est assez peu évoquée (contrairement à ma première impression), et j’imagine que la consultation du « Bouquins » consacrée par l’auteure au sujet s’impose pour avoir une vision plus large du sujet.
Mais c’est formidablement illustré, très évocateur, et vraiment très agréable.

Jim