L'HOMME QUI TUA CHRIS KYLE (Fabien Nury / Brunö)

L’homme qui tua Chris Kyle

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Chris Kyle est un héros. Ancien sniper chez les Navy Seals durant la deuxième guerre d’Irak, il a tué plus de 160 « cibles ». Au faîte de sa gloire (Clint Eastwood a même acheté les droits de son autobiographie, bestseller aux États-Unis, pour en faire un film – ce sera « American Sniper »), Chris Kyle dédie sa vie à aider ses anciens camarades de combats marqués aussi bien physiquement que mentalement par la guerre. Eddie Ray Routh est l’un d’entre eux. Le 2 février 2013, l’inconnu EDDIE RAY ROUTH abat la Légende Chris Kyle. Ce livre raconte le crime – et ses conséquences.

  • Broché : 180 pages
  • Editeur : Dargaud (20 mars 2020)
  • Collection : L’homme qui tua Chris Kyle
  • Langue : Français
  • ISBN-10 : 220508660X
  • ISBN-13 : 978-2205086607
  • Dimensions du produit : 22,5 x 2,3 x 29,8 cm

La couverture de l’édition noir & blanc (4000 exemplaires, dossier de quinze pages, 27 euros) :

Couverture

Jim

Nouvelle date : 29 mai 2020.

Jim

Chris Kyle est une légende chez les soldat, sniper émérite, Navy Seals aguerri, il à souffert de PTSD léger (pas vraiment diagnostiqué), puis il a décidé d’utiliser ses stats de sniper pour devenir une célébrité (facile quand ton surnom c’est la légende) et aidé ses compagnons soldats. Sauf que l’un d’eux n’est pas comme Chris Kyle et le tue.

Au risque de me faire hué, j’ai trouvé ça nul. Nury ne travaille pas sur l’assassin de Chris Kyle (1/3 du bouquin) il en fait une chronique américaine un 50 min inside et il passe autant de temps sur la femme qui fait son beurre sur le dos de Chris Kyle (ce que j’ai trouvé lamentable). Dommage aussi de ne voir qu’un point de vue via Fox News (au secours), la narration est lourde entre interviews et compte rendu de rapports de police mis mollement en avant par Brüno…

J’ai été exaspéré à la sortie de ce bouquin. J’attendais beaucoup du duo de Tyler Cross, peut-être trop, j’aurais préféré une histoire plus qu’une collection d’interview et de compte rendu, j’aurais voulu en savoir plus sur cet assassin, dont on ne sait finalement pas grand chose hormis des oui dire et surtout j’avais pas besoin de voir la femme de Chris Kyle faire des interviews pour ses bouquins, ses concerts pour les soldats et autres évènement avec les armes de tir, ou encore son procès avec Jesse Ventura.

Le nom du bouquin (référence au western de John Ford) et le pitch c’est censé être sur l’assassin de Chris Kyle pas sur la veuve de Chris Kyle.

Ah, ah, ah !

Moi, ce bouquin ne m’a tout simplement pas intéressé…

Tori.

La critique rejoint des choses que j’ai lues ailleurs, à savoir que c’est davantage sur l’impact de la mort que sur le reste, que ça joue sur une fausse objectivité, qu’il n’y a pas d’histoire, de récit, d’enjeu…
Et sur ce dernier point, sachant que c’est Nury au scénario, j’aurais tendance à être intéressé, du coup.

Jim

En même temps, c’est dit dans le résumé :

Ils auraient peut-être pu appuyer un peu plus sur le fait que ça traite surtout des conséquences.

Tori.

oui, ou le dire aux commerciaux qui te vendent le truc et surtout le titre si t’as pas la référence laisse penser quand même à un bouquin sur le tueur.

Lu.

Bien aimé.

Je suis d’accord sur la critique CONcernant le titre.

Je comprends pourquoi kab garde son pseudo : il est capable de dire ici qu’une BD est nulle et de la mettre en avant sur FB. :wink:
La librairatitude a tout changé mon Kabou ! :scream:

1 « J'aime »

Ça me rappelle Jean Wacquet qui disait pis que pendre d’Elektra Lives Again dans Scarce mais le mettait en couverture de la newsletter de sa librairie. Le goût et le commerce sont deux choses différentes.

Jim

C’est surtout que les chroniques sont identiques pour les 2 boutiques et qu’on est 3 libraires. Après faut bien vendre même ce qu’on aime pas.

Tout à fait un de mes associés me disait il y a peu que de tous les albums du mois sélectionné, il n’y en a aucun qu’il aurait mis, mais Tony Millionaire c’est pas le truc le plus facile du monde.

Je me disais aussi …

Oui, bien sûr. Mais il y a vendre et promouvoir, c’est pas pareil :wink: . Mais je comprends, t’inquiètes, je te taquine !

Avec un entretien avec Fabien Nury, qui, d’une, vend très bien son album, et de deux, est d’un réalisme cruel sans concession envers l’Amérique.

Jim

et pourtant il est pas bon cet album même si Nury est d’habitude excellent.