Discutez de L’île au trésor (Corteggiani)
L’histoire, on la connaît : un jeune gamin, qui vit avec sa mère dans l’auberge de famille, est mêlé à un règlement de comptes entre pirates et se trouve embarqué dans une folle course à l’aventure à l’autre bout des mers.
Le roman de Robert Louis Stevenson a été souvent adapté en bandes dessinées. La version qu’en donnent François Corteggiani et Michel Faure est, de bien des manières, assez fidèle au texte, malgré l’exercice périlleux consistant à condenser en 62 planches un roman dense en péripéties.
Michel Faure signe des planches en peinture, donc chaque case apparaît sans bord, laissant respirer les couleurs directes. La technique permet de retranscrire certaines ambiances particulières du roman. La mort de Chien Noir dans la brume est par exemple très réussie. Et si le retour du jeune Jim à l’Hispaniola est un brin rapide et décevant, sa confrontation avec Hands est excellemment rendue.
L’utilisation de textes off en prise directe avec les pages de Stevenson est également d’une redoutable efficacité, contribuant à faire de l’album l’une des meilleures adaptations du roman.
L’album connaîtra trois éditions : Dargaud en 1991, Théloma / Carabas en 2002 et Grand West en 2012, chacune d’elle bénéficiant d’une couverture peinte différente.
Jim
Ça, je ne l’ai pas, mais je l’ai lu il y a bien longtemps en bibliothèque…
Comment pousser les gens à acheter à nouveau une BD qu’ils ont déjà ! ~___^
Tori.
Tiens,j’ai rencontré le scénariste,récemment.
Allez, raconte !!!
Jim
