On en parlait déjà en évoquant Pigalle 1950 :
Jean-Michel Arroyo :
Il y aura aussi ensuite L’Île des riches toujours avec Pierre Christin chez Dupuis. Ce n’est pas un polar mais un huis-clos sur une île du Pacifique. On ne va pas en dire plus, suspense oblige. Je le démarre à peine. J’ai modelé une île. Ce sera en couleur et il me faudra un an et demi. En grand format avec 80 à 100 pages.
Jim
Quelques images complémentaires :
Jim
Il semblerait que le projet soit au mieux reporté à plus tard, au pire annulé, Jean-Michel Arroyo préférant se consacrer à un autre projet, apparemment aussi chez Aire Libre.
Jim
Jean-Michel Arroyo sur Facebook :
J’en profite pour annoncer que j ai pris la décision d arrêter là mon chemin dans la bande dessinée.
Ce métier était vraiment une passion pour moi.
Merci à tous ceux, collègues et lecteurs, qui ont été là pendant ces années et plus particulièrement Pierre Christin qui m’a offert cette si belle collaboration amicale et professionnelle.
Jim
Ah mince. J’espère que c’est pour une bonne raison.
Et pas une raison grave.
Jim
Oui.
J’y vois deux potentiels raisons. Même si j’espère que ce n’est pas ça.
1: ça ne fonctionne pas et comme nombre d’artiste il en a marre de vivre sans le sou et à décidé de passer à la pub ou autre.
2: Comme Rochette le climat nauséabond qui se dégage actuellement pour les artistes que ce soit le scandales des images par IA ou la volonté d’instaurer des comités de censure chez les éditeurs (le tout en bafouant ceux qui sont déjà bafoué depuis trop longtemps) l’a amené à se dire qu’il était temps de changer de profession.
Je penche pour la seconde solution.
Jim
Tiens ?! C’est quoi ce scandale ?
Des ordis qui fabriquent des images en recourant à des banques de données, ce qui fait monter l’emballement médiatique et réveille de vieilles luttes sur la défense des auteurs.
Je fais court, c’est bien entendu plus complexe que ça.
Jim
Ah ouais je n’avais pas ça dans ce sens.
En gros rapide, il y a un nouveau machin ou des IA font des images à partir de banques de données et d’image trouvé sur le net, ou même de sites d’artistes comme Artstation par exemple. Le créateur à reconnu que son IA s’inspirait d’oeuvres sans en avoir les droits.
Ça peut expliquer certaines décisions, donc.
