Serge Lehman sur son compte Facebook, le 2 décembre 2024 :
Puisqu’Olivier Girard et Erwann Perchoc l’annoncent chez justaword, je vais le relayer aussi.
L’année prochaine au Bélial’, dans un programme éditorial aussi touffu que mirifique, il y aura la réédition revue & corrigée de “L’inversion de Polyphème”, sous la jaquette d’Une Heure-Lumière.
J’ai une affinité spéciale avec cette collection : je lui ai trouvé son nom, pendant une soirée très arrosée avec Olivier et Gilles Dumay, au début des années 2000. « Des novellas méconnues ou inédites de Notre Club, y en a des tonnes ! » arguais-je entre deux hoquets. « On devrait lancer une collection spécialisée. Une heure de lecture. Une heure-lumière. Elle est où, la bouteille ?»
Le concept a dormi pendant plus d’une décennie jusqu’à ce que je reçoive un mail du Bélial’ me disant en substance : « On va le faire. Tu nous autorises à utiliser le nom ? »
Bien sûr que oui.
Avec “Nulle part à Liverion”, “L’inversion de Polyphème” est mon texte préféré des années 1990. Olivier en parle mieux que moi : « Nous avons une relation toute particulière avec ce court roman : paru originellement dans le Bifrost n° 5… en 1997 (bordel, déjà !), ce texte a, à lui seul, beaucoup contribué au rayonnement de la revue et à la genèse de la collection « UHL ». La vérité, c’est qu’on aurait dû l’y intégrer plus tôt. La vérité, c’est qu’il aurait pu être le premier titre de la collection. Surtout, c’est une superbe histoire d’amitié, entre le Peter Pan de Barrie et “Le Corps” / “Stand by me” de King, doublée d’une déclaration d’amour à la science-fiction, celle de l’âge d’or — celle de quand on est jeune ado et qu’on découvre le genre, le rêve, le désir et l’espoir, et les transgressions qui vont avec.
Et il y a des dinosaures ! »La couverture somptueuse sera signée Aurélien Police (il les fait toutes !). Et je dois dire que, comme pour les retrouvailles inattendues avec Jack Vance racontées hier, cette parution me fait chaud au cœur.
Salud, amigos !
Jim