L'OASIS DES TEMPÊTES (Virgil W. Vogel)

The Land unknown (L’Oasis des Tempêtes) est un film américain de 1957 réalisé par Virgil W. Vogel.

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Au cours d’une expédition polaire en Antarctique, l’équipage d’un hélicoptère, composé de trois hommes et d’une femme, se pose en catastrophe dans une zone tempérée demeurée intacte depuis l’ère mésozoïque et dissimulée par les brumes. (Non, ce n’est pas Caprona/Caspak.) Les naufragés, bloqués par une avarie, sont confrontés à une faune dinosaurienne et à une flore carnivore hostiles, sans compter un rescapé d’une précédente expédition, le Dr Carl Hunter, qui accepte de leur venir en aide pour réparer leur véhicule… en échange de la belle demoiselle - ce qui ne va pas être possible. Les naufragés sont pressés par le temps, s’ils ne réparent pas à temps l’hélicoptère avant que l’hiver austral empêche l’accès à la région, ils resteront coincés dans cette oasis préhistorique.

Un bon film d’aventure qui bénéficie d’une belle photographie noir et blanc et d’un scénario fertile en rebondissement. Les effets spéciaux, quoique datés, remplissent assez bien leur rôle.
Pour figurer les créatures, l’équipe du film a eu recours à différents procédés, incrustation de lézards grossis par effets optiques (comme dans l’excellent Voyage au Centre de la Terre (de Henri Levin), mannequin articulé ou acteur en costume pour le tyrannosaure de service. Pas d’animation image par image, hélas. L’ensemble s’avère cependant de bonne tenue et les interractions entre acteurs et monstres fonctionnent bien.
Le film connaît une fin heureuse puisque tous le naufragés surmontent leurs antagonismes et parviennent à échapper à cette terre de cauchemar qui, une fois n’est pas coutume, ne sera pas détruite par un désastre final.

N’empêche, les ptérodactyles représentent un sacré danger pour la navigation aérienne comme le montrent ce film et Le Continent oublié de Kevin Connor, et comme le démontre cette BD de Marvel illustrée par Michael Golden et où un reptile volant emplafonne un hélicoptère au dessus de la Terre Sauvage…
En Antarctique !?

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Je n’ai jamais été très fan de cette technique. Aucune magie…mais je vois très bien le gain de temps que cela devait représenter face à la longue post-production requise pour l’animation image par image. La dernière fois que j’ai vu de pauvres lézards se battre piteusement face à la caméra, c’était dans l’un des sérials de Flash Gordon…mais bon, pour les sérials, il y avait encore moins de temps pour peaufiner les effets spéciaux. :wink:

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Reynold Brown :

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Ah, ces affiches vintage qui vendaient du rêve.

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Il a drôlement la dalle, Casimir.