LOCUST (Massimo Rosi / Alex Nieto)

ANNONCE - LOCUST

Deuxième titre de notre future collection (après The Shadow Planet) dédiée au registre horrifique, voici LOCUST de Massimo Rossi et Alex Nieto. Ce titre est publié depuis quelques mois aux USA chez Scout Comics.

Dans un monde post-apocalyptique, l’humanité subit les foudres d’une terrible maladie transformant chaque personne en une sorte d’insecte. Les survivants se cachent et s’organisent…

LOCUST est une histoire de survie intense, servie par les dessins expressifs et soignés de l’espagnol Alex Nieto et qui ne sont pas sans rappeler des références comme Paul Azaceta ou Chris Samnee.

LOCUST par Massimo Rosi et Alex Nieto

Une terrible maladie transforme les humains en sauterelles géantes. Ces créatures se révèlent belliqueuses et les survivants non infectés luttent pour rester en vie, d’autres essaient de fuir des villes ravagées.

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Découvrez une campagne atypique avec deux titres : LOCUST et THE KILL LOCK.

https://fr.ulule.com/the-kill-lock-locust/preview/

Aujourd’hui, on vous montre les deux couvertures de LOCUST. La première est réalisée par l’auteur, Alex Nieto et la seconde est produite par Juan Jose Ryp.

En plus de cette exclusivité, vous pourrez aussi retrouver une impression d’art signée par Massimo Rosi et Alex Nieto ainsi que quelques précieuses dédicaces du dessinateur.

RDV mardi prochain pour en apprendre plus sur ce récit qui prend aux tripes !!!

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Et c’est évidemment parti aussi pour ici :

86%

100%

Le palier 125 est passé : 8 pages de plus.

Palier 135% atteint.

Dernière semaine.
(153%)

(176%)

Palier 185%.
Il reste 25h.

Palier 200% atteint.

Campagne terminée à 202%, avec 298 contributeurs (le dernier étant un Dalek).

Tori.

Road to Halloween…

Je ne suis pas toujours très fan des ambiances survivalistes (d’autant plus quand il y a des enfants dans le lot, je sens toujours que ça va mal finir pour eux), alors que le monde post-apo, ça me plaît pas mal.
Et là, il est question d’enfant, aussi. Bah ouais, l’innocence, ça renforce le pathos de manière automatique, sans avoir besoin d’en faire beaucoup.
Et dans les scénar’ de Rosi, ça en fait trois d’affilé où la présence d’un enfant à son importance, directement ou indirectement (pour Gaijin Salamander, j’en ai pas souvenir).
Donc, là, point de zombie, mais des Hommes aérocontaminés de manière complètement aléatoire par un virus potentiellement venu d’Afrique et qui se transforment donc en sorte de criquet. Et au milieu de tout ça, il y a forcément un mâle alpha qui prend un pouvoir local, en utilisant la religion pour asseoir sa domination et faire des sacrifices, d’enfants. Et évidemment, il y a un homme qui va s’élever contre ça, tout d’abord de manière instinctive, puis ce sera viscérale, quand il faudra protégé la fille du fou furieux …

Je ne vais pas tout vous raconter, mais Rosi mélange un paquet de choses là-dedans, et même quand il dit que la création de la BD a eu lieu avant le Covid, on ne peut s’empêcher de penser à cela. Mais aussi à un pas mal d’autres choses. ça peut aussi rappeler Walking Dead, sauf qu’ici on suit vraiment un homme, avec en parallèle, tout ce qui s’est passé pour qu’il en arrive là. Ces allers-retours temporelles n’enlèvent en rien le suspense ressenti.
Mais je trouve vraiment qu’en 8 chapitres, il y a une densité dans le récit, sans que ce soit dans la surenchère d’action. Je pense que c’est parce qu’on est pris dans l’histoire, dans ce ressenti de silence, bien retranscrit dans les dessins de Nieto. Et puis l’innocence de cette petite, la volonté du héros de la sauver à tout prix … je trouve que la fin, très réussie, n’est que plus touchante (larmichette pour ma part … pour ça que je n’aime pas les récits survivalistes)

Et puis j’aime beaucoup le dessin d’Alex Nieto. Il me rappelle un peu Azaceta, mais avec un peu moins de gras dans les encrages. Je pense que la couleur m’oriente dans ce parallèle. En tout cas, je le trouve juste dans les ambiances (cette dernière scène, punaise) et dans l’expression des persos.
Et puis j’aime bien son utilisation des onomatopées.

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