J’ai cru lire que les « plateaux numériques » vont faire l’objet de locations, déjà.
Et ensuite, j’imagine que d’autres boîtes développeront des technologies voisines.
M’a bien plu, ce début. C’est le genre de premier épisode qui pose les bases et qui le fait bien : la situation de Loki après Avengers : Endgame, la présentation du TVA (la Time Variance Authority devient en V.F. le Tribunal des Variations Anachroniques) avec un accent mis sur la notion de Multivers (on dirait bien que les choses vont devenir sérieuses de côté-là). C’est très explicatif sans être ennuyeux grâce à de sympathiques touches humoristiques (comme les réactions de Loki face à la bureaucratie très particulière du TVA), à la dynamique entre le dieu de la malice et l’agent Mobius (Owen Wilson est vraiment un très bon choix) et il y a aussi de la place pour un peu d’émotion. Et cela va sans dire, Tom Hiddleston est toujours impeccable pour ce retour au Loki des débuts…
J’ai vu les deux premiers épisodes et j’aime beaucoup à ce stade.
Déjà, on peut constater que pour cette troisième série, Marvel table encore sur une approche différente (« Loki » n’est ni « Wandavision » ni « Falcon et le Soldat de l’Hiver », c’est une proposition nouvelle par rapport aux deux autres titres). Ensuite, j’aime beaucoup l’idée de « Loki » d’aller taper dans des trames sacrément tarabiscotées (pas forcément à ce stade, mais la série a le potentiel de produire quelques « mindfucks » sur sa dernière ligne droite) dans la veine des scénars’ de comics alambiqués à la Englehart ou Gruenwald. Je dois dire que j’aime beaucoup.
Pas étonnant du coup de constater que le showrunner est un ancien de l’écurie gérée par Dan Harmon et Justin Roiland sur « Rick et Morty », on est en droit d’attendre un délire si ce n’est similaire en tout cas voisin.
L’humour, un axe très fort de cette nouvelle série, me paraît bien mieux géré (et bien plus subtil) que ce que Marvel propose sur grand écran ; c’est même en fait une composante essentielle de l’écriture ; l’exemple de ça, c’est la façon dont les Pierres d’Infinité sont traitées/montrées ici : c’est à la fois un gag, un manifeste de la nouvelle orientation du MCU (même si on est à la télé ici) et une façon de montrer que l’échelle des enjeux vient brusquement de monter.
Et puis il y a cet irrésistible duo d’acteurs principaux : si l’on est guère surpris par l’excellence de la prestation d’Hiddleston (qui en profite quand même pour élargir sa palette sur le perso-titre), je dois dire que je suis bluffé par Owen Wilson, proprement fabuleux dans son rôle, entre décontraction et rouerie. Les temps forts des deux épisodes sont les plus longs échanges entre ces deux mecs.
Enfin, et j’attendais je l’avoue la série sur ce terrain-là, il semble que la nature profonde du personnage de Loki (le plus illustre des représentants d’un des plus passionnants archétypes mythologiques qui soient, le trickster ou dieu-fripon) ait bien été comprise par les auteurs. Loki est le personnage idéal pour une réflexion « méta » sur la nature de la fiction, et la façon dont elle se recompose elle-même ; ce n’est d’ailleurs pas pour rien que dans le run acteul de Cates sur « Thor », Loki soit devenu le dieu des histoires plutôt que celui de la malice…
On sent poindre sur ce plan un très fort potentiel à l’aune des deux premiers épisodes, qui se payent de plus le luxe de piquer certaines passionnantes idées issues des comics concernant les possibles « variations » de l’asgardien le plus fourbe de l’univers (cf. la chute du deuxième épisode).
Vraiment chouette, comme entame.
Who has the final say on an episode before it hits the air? Who’s that final judge?
WALDRON: I’m the head writer of the show, I’m not the showrunner. So what does that mean? That means that I was the creator of the show, I think would be my credit and I ran the writer’s room. I was the final say on the scripts and everything, as we headed into production. Then, we brought on Kate, who’s our director. And as we went into to production, it does shift into a more feature centric model, in that Kate’s at the top of the totem pole. In traditional television, jobs that a showrunner, a writer might be making, Kate’s making, the director’s making, about production design and stuff. She’s making those ultimate calls. She’s more of the quarterback through post and everything. Not to say I’m cut out of the process at all. It’s like you can kind of make a choice as to how much that bothers you as a writer.
To me, it was exciting. A, just because Kate and I had a good collaboration. Ultimately, too, it’s like we’re also working for Marvel. It’s their product, as well. It’s not like Kevin is saying, « It has to be this, it has to be that. » I mean, it’s everybody arriving at something together. But, I think, in the writing process, the head writer is the quarterback and then it’s the director through production and post.
That that’s how it worked on these first three shows, where there was one director, I believe. I mean, that’s how it worked on our show. I can’t speak to how that process is working on the shows moving forward, the head writer versus director thing where there’s going to be multiple directors and everything. I don’t know how it’ll operate from there.
Il n’y avait pas déjà quelque chose de semblable à la fin du run d’Ewing (un Loki altéré qu’Aaron récupère ensuite) ?