The swordsman has been resurrected! But there are more secrets than what lies beyond the grave… Join Swordsman and his son, Quoi, as they embark on a journey of discovery here on Earth – one they can’t walk back from!
Written by Alex Paknadel Art by Thomas Nachlik Colors by Marcio Menyz Letters by VC’s Ariana Maher Cover by Rod Reis Variant Cover by Salvador Larroca & Guru-eFX Graphic Design by Carlos Lao Editors : Darren Shan & Lauren Amaro Release Date: August 19, 2020
C’est bien.
Alex Paknadel livre un récit très correct, qui permet de comprendre grosso-modo pourquoi Quoi et son père, Cotati-Swordsman, se sont retournés contre les formes de vie « animales » de l’univers. Et si la raison n’a rien d’originale, c’est traité avec suffisamment de sérieux et d’application pour que ça fonctionne.
On voit donc bien Cotati-Swordsman rongé par son existence mi-plante, mi-humaine, constamment exclu des rassemblements de son peuple, jamais à l’aise chez les humains qu’il ne comprend pas et qu’il n’aime pas. Sa souffrance est réelle, palpable, et son émotion quand il retrouve « son arbre », sa forme première dans le Temple de Pama, est belle. On comprend qu’il veut y retourner, redevenir plante, en abandonnant ce fils qu’il aime mais avec qui il ne peut plus vivre. Quoi le laisse faire, mais Alchemax surveillait tout ça et vient tout couper, alors que des arbres millénaires, datant d’avant même la guerre Kree/Skrulls, y poussaient en paix. Cela provoque le retour de Cotati-Swordsman, qui se déchaîne. Quoi n’en est pas choqué, et est « retourné » par ces horreurs. Cela le pousse à s’emparer du pouvoir des Cotati, et à faire de Cotati-Swordsman son épée de la vengeance.
Bon, clairement, le switch de Quoi est un peu rapide… mais ça peut s’expliquer par ce sentiment d’abandon de ce seul père qu’il connaît, et qu’il a toujours vu malheureux et « opposé » aux créatures « animales ». Surtout, le prétexte d’Alchemax est basique, mais efficace, et cela fait le job.
Je retiens surtout le très bon travail sur Cotati-Swordsman, qu’on voit en extrémiste ultra-décidé dans Empyre. Ses raisons sont expliquées, ici, et tout ça a du sens, en plus d’être plutôt bien raconté.
Les planches de Thomas Nachlik sont figées, dans un style proche de Szymon Kudranski, même si c’est beaucoup moins sombre (et moins moche). Je ne suis pas fan, mais ça fonctionne grosso-modo.