Dernières 24h …
je ne suis pas déçu, parce que je trouve que les pages rendent mieux sur le papier que sur l’écran . Alors, le dessin au feutre est bourré de défauts, ça c’est sûr ! C’est vraiment pas très joli. Après, y a un côté brut que j’aime bien, une ambiance fin XIX, début XXème que j’aime bien. Étrangement, y a aussi pas mal de défauts de base dans sa façon de dessiner la ville, mais je trouve que ça lui donne du cachet, une gueule, une ambiance.
Sinon, je ne vais pas vous raconter le début, parce que ça va enlever une bonne partie, mais punaise, c’est d’une tristesse, ce récit ! Le pire dans tout ça, c’est qu’il y a moyen de se projeter dans le perso principal (pas de bout en bout, mais en partie). ça doit dépendre du recul qu’on peut avoir sur certaines choses, ou de ses peurs, j’en sais rien, mais ça m’a quand même un peu touché, alors que je n’y pensais pas !
Pour la partie rédactionnel, il y a un texte de Lemire, une interview de Lemire et un texte de Callahan. Je reprocherais peut être un peu trop d’emphase dans la présentation de l’auteur, …
Sinon, j’aime bien l’objet, petit, souple, tiens bien en main.
Du coup, pas de regret de ne pas avoir participé à cette campagne ci.
Tu as l’air de confirmer ce que je pensais avec ton avis plutôt mitigé…
A titre perso, je trouvais le ratio prix/intérêt trop faible pour me lancer.
Après, à l’occasion, feuillette quand même, au moins pour voir. C’est vraiment un drôle de truc !
(j’oubliais aussi : de part le dessin, y a quand même de drôles de gueules, mais y a un perso, outre le principal, qui en a vraiment une réussie, dans le genre drôle de gueule !)
Je comptais quand même y jeter un oeil en librairie. Je reste curieux de l’objet.
« Je sais ce que tu penses : « C’est six fois qu’il a tiré ou c’est cinq seulement ? ». Si tu veux savoir, dans tout ce bordel j’ai pas très bien compté non plus. Mais c’est un 44 Magnum, le plus puissant soufflant qu’il y ait au monde, un calibre à vous arracher toute la cervelle. Tu dois te poser qu’une question : « Est-ce que je tente ma chance ? » Vas-y, tu la tentes ou pas ? »
Jim
Je savais qu’il y en aurait au moins un à réagir !
Dans cette campagne, nous avons choisi de vous proposer les derniers exemplaires en stock de Komics Initiative… et c’est avec un immense plaisir que l’on voit qu’il ne nous reste plus que 3 packs disponibles…
Si vous êtes tentés ou connaissez un lecteur intéressé, c’est « now or never »
LOST DOGS jusqu’en juillet…
Parmi les premiers livres que Komics Initiative a publié, il y avait LOST DOGS. Ce petit chef d’œuvre d’émotions est le premier album de Jeff Lemire, auteur starifié depuis pour Sweet Tooth, Black Hammer etc. On avait une histoire poignante, dure et un graphisme brut, parfois difficile d’accès mais qui contenait toutes les clés de l’évolution artistique de l’auteur.
Courant juillet, l’album sera retiré des ventes (fin d’exploitation) donc si vous hésitiez à le découvrir, ne tardez plus. Si vraiment, sachez que pour remercier chaque participant à la campagne de THE CLOVEN, un exemplaire est offert à chaque soutien.
https://fr.ulule.com/the-cloven/
L’occasion de découvrir ou de partager cette petite perle de notre catalogue tant qu’il est encore temps… Offre limitée à faire tourner…
Bon, j’ai enfin pu réussir à le lire. Parce que, malgré la maigreur du bouquin, j’ai déjà calé deux fois. Et la motivation, cette fois, ça aura été de le lire afin de le ranger, au lieu qu’il contribue à grossir la pile.
Et, donc, voilà, je trouve ça très bof-bof. Mais c’est un peu le sentiment que j’éprouve à plein de trucs de Jeff Lemire, qui est un auteur qui ne me satisfait que très moyennement. Voire… pas.
Là, l’histoire est convenue, tricotant des péripéties aussi banales que voyeuristes (l’agression, le match, les retrouvailles larmoyantes…), le tout étant sauvé, peut-être, par la scène finale, assez touchante. La dernière page refermée, un sentiment de « tout ça pour ça ? » s’installe, d’autant plus paradoxal que le bouquin est court. C’est assez plat, en définitive.
On rajoutera qu’effectivement, les bulles sont laides et un peu envahissantes, et que le dessin n’est pas beau (bon, Jeff Lemire, c’est jamais beau, mais au moins, ses jolies couleurs font passer la pilule). Même avec toute la bonne volonté du monde et le fait que c’est un boulot de débutant, c’est rude.
Je vais donc m’empresser de ranger ce petit livre et de l’oublier.
Jim
Je vais parler de lui à la radio cette semaine, pour une double chronique : « Primordial » chez Urban, et « Le Labyrinthe inachevé » chez Futuropolis. Et sur les deux coups, Lemire (dont je suis habituellement très fan… sauf pour ses travaux chez les Big Two, généralement) m’a bien séché. Notamment à cause du caractère fortement poignant de ces deux récits, très différents mais également touchants.
Je n’ai pas lu « Lost Dogs » encore, mais la vision des planches m’avait un poil rebuté. Lemire est un dessinateur très limité; mais qui compense selon moi ses limites par un sens consommé du story-telling propre à la BD. Sur « Le Labyrinthe inachevé » (qu’il dessine en plus de l’écrire, contrairement à « Primordial » dessiné par Sorrentino), je le trouve même en progrès sur le plan du dessin…
Je fais un peu de hors-sujet, mais je me souviens bien que quand je travaillais dans une maison d’édition, ma toute première, je lisais cette BD. Et donc plus tard, quelques mois, Marion Vidal-Bué qui est l’autrice du beau-livre L’Algérie des peintres - 1830-1960 était venu voir mon éditeur pour montrer les quelques pages de Le Chat du Rabbin (je ne sais plus quel tome, je crois le 2) où Sfar aurait plagié quelques tableaux pour en faire un décor dans quelques cases de la BD… flagrant ! Ils ont porté plainte et ont gagné… - je ne sais pas plus de détails, mais j’étais sidéré que ça n’avait pas été fait à l’amiable pour éviter le tribunal… Peut-être que cela avait été fait sans trouver un accord… On ne m’en a pas parlé.
Curieux, quand on lit la dédicace présente sur le premier tome :
Cet album est un hommage de l’auteur à tous les peintres d’Alger au XXe siècle. Il tient en particulier à citer l’ouvrage de Marion Vidal-Bué, Alger et ses peintres, 1830-1960, publié aux Éditions Paris Méditerranée.
Tori.
Ah ouais, sur le premier tome de Le Chat du Rabbin ? Je ne l’ai pas moi, ça doit être la version postérieure…
Et puis, je ne fais que raconter les faits, je ne connais pas les détails. Mais il y a eu plainte, quand même.
Oui, sur le premier…
Je pense que tu as raison : je viens de tomber sur un album anglophone compilant les trois premiers tomes… et voici ce qu’on trouve dans ses mentions légales :
Tori.