LUCKY LUKE - LES INDOMPTÉS (Blutch)

Lucky Luke vu par… - Les Indomptés

Pour Lucky Luke, c’est le repos. Une dernière mission et enfin le calme… C’est du moins ce qu’il croit, avant qu’une petite fille au caractère bien trempé ne le menace d’une arme en criant « Les bras en l’air, coyote ! » ! Lucky Luke reprend vite la situation en main et découvre que cette petite fille, Rose, vit seule avec son frère, Casper, dans une cabane isolée, leurs parents ayant disparu. Lucky Luke décide de les ramener au shérif, en ville… Mais il réalise vite qu’il devra, jusque-là, jouer à « la nounou » avec ces enfants particulièrement turbulents ! Un rôle totalement inattendu pour lui…

  • Éditeur ‏ : ‎ LUCKY; Illustrated édition (1 décembre 2023)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Relié ‏ : ‎ 48 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2884714936
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2884714938
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 788 g

Né à Strasbourg en 1967, Christian Hincker, dit Blutch, est diplômé de l’école des arts décoratifs de sa ville natale. Il publie ses premières bandes dessinées dans le magazine ‹ Fluide glacial › à partir de 1988 ; elles paraîtront en albums sous les titres « Waldo’s bar », « Mademoiselle Sunnymoon » et « Blotch », pour lequel Blutch reçoit l’Alph-Art humour du festival d’Angoulême en 2000. La revue ‹ Lapin › accueille les récits qui deviendront « Sunnymoon, tu es malade » (L’Association, 1994). Cornélius publie « Lettre américaine » (1995), puis la série de cinq fascicules intitulés « Mitchum » (de 1996 à 1999). Pour la revue ‹ (À suivre) ›, il s’émancipe du registre humoristique en adaptant le « Satyricon » de Pétrone. L’album « Peplum » est publié en 1997 par Cornélius. L’année suivante, il signe « Le Petit Christian », dans lequel il met en scène les souvenirs de son enfance en Alsace dans les années 1970. Il poursuit ce volet autobiographique dans un second tome qui paraît dix ans plus tard, en 2008. En 2002, il intègre la collection « Aire libre », chez Dupuis, avec « Vitesse moderne », lauréat du prix Töpffer international décerné par la ville de Genève. Parallèlement à ses travaux d’auteur, Blutch illustre plusieurs ouvrages pour enfants au début des années 2000, explorant différentes techniques pour offrir des univers graphiques très différents, comme les illustrations de « Contes d’Amérique », d’Henri Gougaud, réalisées au pastel gras. Il a mené depuis une carrière prolifique d’illustrateur, notamment pour le cinéma (affiches des trois derniers films d’Alain Resnais) et la musique (affiches du festival de jazz Banlieues bleues depuis 2012). Il a publié une dizaine de livres ces quinze dernières années, principalement chez Futuropolis (« C’était le bonheur », « La Volupté », « La Beauté »), puis chez Dargaud (« Pour en finir avec le cinéma », « Lune l’envers », « Vue sur le lac », « Variations »). En 2019 , Blutch le strasbourgeois a été triplement mis à l’honneur par sa ville, où son oeuvre a fait l’objet de plusieurs expositions dans les différents grands musées de la cité rhénane : Musée Tomi Ungerer, Musée d’Art moderne et contemporain et Médiathèque centrale. Blutch a reçu le Grand Prix de la ville d’Angoulême en 2009.

Quelques planches :

Jim

Je l’ai trouvé très chouette, les attitudes et expressions (corporelles et de visage) de Lucky Luke sont très réussies (contrairement aux albums où il est mort de rire à chaque case ou presque, ça je n’en pouvais plus).
Le scénario est dense mais reste fluide car très bien ficelé, les personnages secondaires sont bien profilés. C’est une plus grande réussite que son Tif et Tondu qu’on sentait laborieux. Là, Blutch s’amuse, et le lecteur aussi.
Je l’ai lu, et relu deux jours plus tard sans m’ennuyer.

Sinon, je jurerais que ces trois cases sont une reprise à l’identique d’un album précédent, mais je ne sais plus lequel. Quelqu’un ?

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Moi aussi

Je vous recommande cette interview de Blutch sur France Culture, avec des extraits d’interview de Morris et Goscinny.

On ressent vraiment la passion de Blutch pour le personnage et ses auteurs.
Il ne corrige pas les interviewers quand ils disent que Lucky Luke a été créé par Morris et Goscinny, alors que non.

Blutch y explique également pourquoi il n’a pas utilisé les Dalton, et l’explication vaut pour Olrik, qui est dans le cahier des charges de tous les Blake et Mortimer.
Il précise aussi que la bande de méchants des « indomptés » n’est pas une création, c’est celle de « L’escorte » !

En tout cas, Blutch semble quelqu’un de très chouette.

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il st surtout épuisé le lucky.

Tant mieux, alors : entre l’Astérix, le Gaston et quelques autres, c’est pas facile de trouver sa place.

Jim

le tirage est bien plus petit. Le Gaston va d’ailleurs tombé en rade faisant mentir ses détracteurs.

Je dis, tant mieux aussi.

Jim

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Sur inter, des choses que Blutch a déjà expliquées à peu près à l’identique dans d’autres interviews, mais pas que :
Dans le dernier tiers, l’origine possible du nom de l’album, et l’explication du comportement décalé de Casper.
Et qui donc a lettré le mot « fin » à la fin de l’album ?

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