Après une longue recherche, la chaîne CBS a trouvé son nouveau MacGyver.
Lucas Till (alias Havok dans la franchise X-Men) a été choisi pour reprendre le rôle popularisé par Richard Dean Anderson.
Le reboot de MacGyver est décrit comme une réinvention de la célèbre série du même titre (sept saisons entre 1985 et 1992), qui suivra un jeune Angus MacGyver alors qu’il est recruté par une organisation clandestine où il devra mettre à profit ses connaissances scientifiques et son inventivité pour empêcher des catastrophes.
Lucas Till rejoint George Eads (Nick Stokes dans Les Experts), qui interprètera Lincoln, un théoricien du complot qui travaille pour le gouvernement.
Le tournage du pilote est prévu pour ce printemps.
Je ne me remettrai jamais, je crois, du visionnage de cet épisode improbable où McGyver affronte les terroristes de l’ETA dans les montagnes du Pays Basque (où je vis). Les mecs s’entraînent dans la pampa en slip et avec un béret basque sur la tête, en poussant des hululements (le fameux « irrintzina », en fait le cri de reconnaissance des bergers, mais de ça les « auteurs » n’ont cure manifestement).
Cette vidéo a beaucoup tourné, par chez nous, et elle a beaucoup fait rire, évidemment.
C’était vraiment une sacrée série de merde, quand même.
ça ne me dit rien (je n’ai pas mis le son).
J’ai l’impression que ça doit faire partie des premiers épisodes, y a quelques plans qui sont dans le générique !
Est-ce qu’il y aurait une censure française sur cet épisode ?
Moi j’aimais bien la série. Mais je la trouvais décevante à plus d’un titre. Comme beaucoup de séries de l’époque, le statu quo était d’airain, inaltérable, donc quand un personnage arrivait, on savait qu’il ne resterait pas, je détestais ça. Et pas mal d’épisodes étaient teintés d’un anti-communisme primaire.
Au-delà de ces deux points (fâcheux, certes), j’aimais beaucoup les épisodes où il luttait contre Murdoc, son premier super-vilain (le deuxième, c’était… hmm, de mémoire… le docteur Zito). Murdoc avait toujours des pièges de dingue, mais il finissait toujours par y tomber… et par s’en sortir. Mais pas « comme par miracle ». Au contraire, il gardait toujours une cicatrice ou une blessure de son altercation précédente, ce qui le rendait encore plus revanchard et déterminé. Et là, pour le coup, je trouvais la série assez novatrice, en incluant des codes de serials ou de comics dans sa narration.
Probablement a travers les doublages (comme bon nombres) mais je ne pense pas qu’il y avait des scènes ou des épisodes coupées.
MacGyver c’est un peu l’équivalent des séries B en télévision je trouve*. Ça pouvait se regardait d’un œil, c’était toujours le même schéma, la bible était stricte et ça pouvait offrir des épisodes à chier tout comme des bons. Pour ma part j’adorais ceux basés sur une évasion ou bien l’espèce d’ersatz de Randonnée pour un tueur.
Ce qui faisait la force de la série outre son credo (qui fonctionnera toujours autant) écolo, militant contre les armes à feu et prêchant avec de gros sabot (mais pas forcément désagréable) la connaissance comme moyens d’avancer c’est la galerie de personnages. Outre les méchants, le duo MacGyver/Peter Thornton était bien construit (dans la lignée d’autres grand duos télévisuel même si moins fort) et j’adorais le personnage de Jack Dalton. Qui m’a fait découvrir Bruce « D-Day » McGill un acteur pour lequel j’ai une immense sympathie.
C’était pas Hill Street Blues, Un flic dans la mafia ou Code Quantum bien sur mais sur le même créneau j’ai toujours préféré cette série à d’autres comme A-team (un peu son anti-thèse), K-2000 etc etc. C’est surement le meilleur représentant d’une catégorie de série conçue pour la syndication et qui tenait bien la route. De mémoire la série possède, sur la forme, toutes les spécificités de l’époque et donne un bon exemple de la manière de concevoir les choses avant un chambardement qui allait arriver dans les années 90.
Cela dis à l’époque de la diffusion de la série sur A2, peu de monde admettait que la fiction télévisuelle pouvait être autre chose
Je mettrais moi aussi la série dans le même sac que d’autres que tu cites, comme « K 2000 » ou « L’Agence tous risques », que j’ai pu aimer tout gamin mais qui sont avec le recul proprement irregardables (pour « K 2000 », je ne saurais dire exactement mais pour « A-Team » j’ai fait le test : beurk).
A côté « Un flic dans la mafia », qui m’impressionnait beaucoup gamin, c’est du Coppola. Voilà une série très puissante et novatrice assez peu souvent citée, tiens…
Ah non, quand je ne sais plus sur quelle chaine ils repassaient A-Team toute l’après-midi, ça ne me dérangeait pas d’en regarder un ou deux. Typiquement, c’est le côté nostalgique qui parle, mais ça me faisait déjà délirer à l’époque de voir autant de bastos tirées pour pas un seul mort.
Par contre MacGyver j’ai jamais aimé. J’ai ai maté 2-3, ça a pas pris.
Et pourtant l’Agence tout risque et Un flic dans la mafia c’est de Stephen J.Cannell. Ce mec aura fait le grand écart durant sa décennie de prédilection.
Un flic dans la mafia c’est typiquement le genre de série qui prouve les années 80 furent une décennie d’expérimentation. On a vraiment tendance à l’oublier en France à cause de l’histoire « éditoriale » des séries mais c’est une décennie remarquable où se côtoie les trucs les plus craignos mais aussi des trucs jamais vu, qui tentèrent plein de nouvelles choses qui ne fonctionnèrent pas toutes mais qui a permit l’émergence des grands shows des années 90 et au delà.
Cette période à mes yeux est une grande oubliée. On cause beaucoup des années 2000, un peu moins des années 90 déjà mais alors les années 80 c’est très rare qu’on aborde cette période (à part pour Twin Peaks qui en est peut-être le fossoyeur).
Max headroom
Hill Street Blues
Magnum
Code Quantum
Twin Peaks
Clair de Lune
Miami Vice
Un flic dans la mafia
La loi de Los Angeles
St Elsewhere
Bienvenue en Alaska
Dr Doogie
Cagney et Lacey
Cheers
Golden Girls
V
Misfits of Science
Marié, 2 enfants
L’enfer du devoir
Star Trek : The Next Generation
Les années coup de coeur
Twin Peaks
Bienvenue en Alaska
[quote=« Lord-of-babylon »]Et pourtant l’Agence tout risque et Un flic dans la mafia c’est de Stephen J.Cannell. Ce mec aura fait le grand écart durant sa décennie de prédilection.
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Oui, vu que Stephen J. Cannell c’est aussi « Le Rebelle » avec Lorenzo Lamas, pas spécialement un chef-d’oeuvre non plus (il jouait même un bad guy dans la série si je me souviens bien).
Je ne sais plus si j’en avais parlé ici (je crois que oui) mais je ne saurais trop vous conseiller d’écouter cette série d’émission : Série Télé - L’amérique en 24 épisode
Ca revient de manière fouillée et très documentée sur l’histoire de la fiction télé américaine de ses débuts jusqu’au année 2000 avec un découpage très pertinent.
Concernant les années 80, les épisodes "L’Amérique d’Aaron Spelling et de Stephen J.Cannell ", « La révolution Hill Street Blues » et « StElsewhere, Clair de Lune, China Beach, Twin Peaks - Les années 80, la décennie laboratoire » sont passionnants
l’émission doit être trouvable sur le net (je sais que je l’avais récupéré comme cela quelques années après l’avoir écouté lors de sa diffusion sur France Culture) mais sinon mp si vous êtes intéressé
edit : d’ailleurs si certains connaissent et savent où je peux dégotter les séries d’émissions qu’ils ont fait les années suivantes (chroniques sur canapé et une autre dont je n’ai plus le nom en tête) je suis preneur