À propos du projet
Il y a Max et sa puissante voiture noire, il y a le Nightrider qui vocifère et le Toecutter qui grimace. Il y a aussi Jim Goose carbonisé, Jessie écrasée et il y a Fifi qui souhaite que la paperasse reste en règle. Il y a l’Interceptor, les Pursuit Special et les Kawasaki Z1000. Il y a ces routes que certains veulent tracer vers la liberté pour tous et ces routes où règne le cauchemar de la ligne blanche. Il y a Max, encore, le guerrier de la route, le justicier et le croque-mitaine. Max la légende, celle que se partageront les enfants de l’apocalypse en racontant qu’un jour, dans le rugissement d’un moteur, il avait tout perdu…
MAD MAX sort en 1979 et ces deux mots qui claquent comme un accident de voiture vont rapidement envahir les cinémas du monde entier. MAD MAX est le premier film de George Miller et Byron Kennedy, un duo qui va révolutionner l’histoire du cinéma et la façon dont on filme la mécanique et l’apocalypse qui vient. Film séminal d’une saga à venir, MAD MAX reste un film unique, un succès extraordinaire et l’avènement d’une poignée de talents et d’un acteur exceptionnel, Mel Gibson…
Nous sommes heureux d’enfin pouvoir vous proposer :
MAD MAX – ULTRAVIOLENCE DANS LE CINEMA, PARTIE 1
Durant une dizaine d’années, Melvin Zed a accumulé, sans relâche, des milliers de documents, qu’il s’agisse d’articles parus dans des revues spécialisées, d’entrefilets publiés dans la presse locale, de photos prises pendant le tournage, de mémos internes à la production voire même des scénarios originaux. Pour mener à bien cette entreprise, il est parti à plusieurs reprises en Australie, mais aussi aux États-Unis ou au Japon, afin de pister et débusquer la plupart des protagonistes de cette saga. Acteurs ou techniciens, qu’ils soient aujourd’hui reconnus et célébrés ou qu’ils soient oubliés de tous.
Ainsi, de l’obscur technicien, anonyme et oublié de tous, jusqu’à George Miller lui-même, rencontré lors de l’avant-première japonaise de FURY ROAD , c’est plus d’une centaine de personnes qu’il a inlassablement interrogé, récoltant des témoignages et des documents inédits, inestimables pour la compréhension de ces films et des motivations qui habitèrent leurs auteurs. Des mois durant, il a sillonné les routes australiennes, allant d’un lieu de tournage à l’autre, fouinant les recoins des cinémathèques du pays, de la banlieue de Melbourne aux mines d’opales trouant le cœur mort du pays, naviguant d’une ville frontière à l’autre, visitant ces îlots oubliés perdus au milieu d’océans désertiques…
Cette aventure singulière a rendu possible la réalisation d’un livre inédit que l’auteur espère être aussi complet, honnête et exhaustif que possible. Un livre qui raconte non seulement l’histoire de MAD MAX , mais également celle de ceux qui l’ont fait, et du contexte qui l’a vu naitre.
MAD MAX – ULTRAVIOLENCE DANS LE CINÉMA, PARTIE 1 , est un livre consacré au premier film de la saga et dont le récit débute au cœur de l’Australie des années 60, pour s’achever à la fin des années 70, lorsque MAD MAX déferle sur les écrans du monde entier. Sur 430 pages, nous avons détaillé la genèse de cette œuvre en nous plongeant dans l’histoire de ceux qui l’ont imaginée et fabriquée. C’est une aventure qui prend place à une époque particulière, lorsque le cinéma australien vivait une révolution et qu’apparaissait une génération de cinéastes qui allaient rapidement placer l’Australie sur les cartes des cinéphiles du monde entier. Isolé, souvent oublié, le pays a vécu une révolution culturelle tardive, dans l’ombre de la mère patrie anglaise et du cousin américain, mais en 1977, alors que le monde occidental était secoué par les larsens désabusés de l’explosion punk, quelques jeunes australiens ont décidé de précipiter leur pays dans un accident de voiture. « On a défoncé quelques voitures, et on a foutu le feu au monde » a dit un jour Tony Paterson, le monteur du film. Parce qu’ils voulaient tout casser, ils ont pris des risques déments, mis au point des cascades insensées et tourné un film dans des conditions de guérilla. « Je ne suis pas parti faire le Viêt Nam, à la place j’ai fait MAD MAX » raconte à son tour l’un des membres de la production, John Hipwell, 40 ans après le tournage. Comme beaucoup d’autres, il n’a rien oublié de cette aventure, fier de ce qu’ils ont accompli, et soulagé de n’avoir tué personne.
MAD MAX fait partie de ces rares films dont les histoires de tournage sont encore plus spectaculaires, plus violentes et plus folles que les histoires qu’ils racontent. Un cascadeur avec une jambe brisée propulse une Ford Falcon à travers une caravane, un missile est installé dans le coffre d’une HQ Monaro pour l’envoyer se fracasser sur un camion, des acteurs hystériques qui ne quittent jamais leurs rôles, leurs fringues et leurs bécanes, des techniciens prenant des risques inconsidérés, filmant à 15 cm du bitume, sur des capots de bagnoles lancées à 150 kmh ou ficelé derrière un motard poussant à fond sa Kawasaki.
L’histoire du tournage de MAD MAX est devenue légendaire, alors bien sûr, anecdotes, mensonges et mythes en tout genre se sont depuis longtemps entremêlés. MAD MAX, VIOLENCE DANS LE CINEMA PARTIE 1 a donc pour ambition de retourner aux faits, et de coucher sur le papier ce qui s’est vraiment passé. Les 7 premiers chapitres dissèquent donc la production du film, sa genèse, son tournage chaotique et sa postproduction compliquée. Nous revenons aussi sur l’exploitation commerciale du film, ses déboires avec la censure et son accueil critique mitigé. Le 8ème chapitre est consacré à une analyse en profondeur du film, à la radicalité de sa mise en scène et à la direction de son orchestre de soupapes hurlantes, à la façon dont la crise sociale du pays a modelé le film et à ce qu’il doit au cinéma de genre américain… In fine, le dernier chapitre est une annexe consacrée à la cartographie complète du phénomène et les quelques dizaines de pages qui cloturent le livre passent en revue les dossiers de presse et les affiches, les photos d’exploitation et les différentes éditions du film et de sa bande originale…
LE LIVRE.
D’un format confortable de 23 cm sur 28 cm, le livre comporte 432 pages illustrées de centaines de photos dont de nombreux clichés rarissimes ou inédits. La couverture rigide devrait être agrémentée d’un verni sélectif surprise et d’une luxueuse jaquette.
La couverture du livre :
(visuel amené à pouvoir être légèrement modifié)
La jaquette :
(visuel amené à pouvoir être légèrement modifié)
Extrait du contenu :
La suite…
La saga MAD MAX est une histoire qui s’étale à travers les décennies, mais la trilogie initiale court de 1975 à 1985. Ce premier livre est donc le premier tome d’une trilogie à venir, les deux ouvrages suivants, consacrés à MAD MAX 2 et MAD MAX AU-DELÀ DU DÔME DU TONNERRE , sont pratiquement achevés et sortiront en 2022 et en 2023.
Bien sûr, chaque ouvrage est indépendant et pourra se lire seul, mais l’ensemble formera un tout cohérent.
• Un lot de 8 CARTES POSTALES reproduisant les affiches australienne, japonaise, française, espagnole, américaine, anglaise et turque du film.
• 12 TIRAGES A5 de qualité de photos rares du film et du tournage :
• UNE AFFICHE FORMAT A2 du visuel de la jaquette :
• CONTREPARTIES SPÉCIALES ! Cundalini va-t-il retrouver sa main et Johnny the Boy a t’il eu le temps de se trancher la cheville ?! Nous n’avons pas la réponse mais ces contreparties leur rendent hommage. 5 mains arrachées et 5 pieds sciés vont être dédicacés par les acteurs Paul Johnstone (Cundalini) et Tim Burns (Johnny the Boy) à votre nom, ou au nom de votre choix !
(Paul Johnstone et Tim Burns en train d’être interviewés par l’auteur, il y a quelques années.)
À quoi va servir le financement
L’argent récolté nous permettra de couvrir une partie des frais relatifs à la publication du livre.
• Droits d’auteur.
• Frais d’impression.
• Productions des contreparties offertes (Affiches, cartes postales…)
Qui porte le projet
Rififi
Gif sur Yvette
3 projets lancés sur Ulule
• Les Éditions Rififi
Les Éditions Rififi sont une nouvelle maison d’édition indépendante spécialisée dans le cinéma créée en 2021 par Steve Bellentani, traducteur. Après avoir vécu des années en Italie, le constat était sans appel : le nombre de livre de cinéma de genre chez nos cousins de la botte est sans comparaison avec la production française. Chez Rififi, l’idée c’est d’aller chercher ces livres qui n’ont pas étés traduits ou des livres de spécialistes un peu pointus mais essentiels. Les Éditions Rififi, c’est aussi et surtout une histoire d’amitiés au sein de l’équipe, une connivence entre traducteurs, auteurs, graphistes et correcteurs, une joyeuse bande de cinéphiles un peu maniaques qui veulent partager leur passion.
• Melvin Zed, l’auteur.
Depuis une dizaine d’années, Melvin étudie la saga Mad Max avec un intérêt certain et un dévouement total. Ce qui avait débuté comme un travail studieux de rat de bibliothèque s’est progressivement transformé en aventure trépidante, l’emmenant aux quatre coins du monde à la rencontre des protagonistes de cette histoire… Lorsqu’il n’était pas en train de chasser des informations sur la saga de Miller, il a consacré son temps à écrire des articles sur le cinéma pour le défunt magazine AAARG! ou a dessiné tout un tas d’illustrations (pour des festivals de cinéma, des couvertures de livre ou de Bluray, des pochettes de disque ou des t-shirts de toutes sortes). Il a également réalisé un documentaire, ARCHEOLOGIST OF THE WASTELAND, consacré au musée Mad Max 2 et situé au cœur du désert australien. Mad Max, Ultraviolence dans le Cinéma, partie 1 est son premier ouvrage, premier tome d’une trilogie à venir.