MARNEY THE FOX (Goodall / Stokes)

Marney the Fox

Marney the Fox is a Lassie-style tale of a lone fox up against wicked humans via Watership Down and Fantastic Mr Fox.

  • Éditeur : Rebellion; 1er édition (5 octobre 2017)
  • Langue : Anglais
  • Relié : 224 pages
  • ISBN-10 : 1781085986
  • ISBN-13 : 978-1781085981
  • Poids de l’article : 1.27 kg
  • Dimensions : 21.9 x 2.1 x 27.9 cm

Il y a quelques temps, chez ma libraire, j’ai remarqué qu’il y avait un rayon de littérature étrangère. J’ai donc demandé si elle était en mesure de faire venir des bandes dessinées étrangères, puisqu’elle pouvait le faire pour les livres sans image. Je précise qu’il s’agit d’une librairie généraliste, pas spécialisée en BD, et encore moins un comic shop.
Elle m’a dit que c’était possible, à condition d’être sûr que les bouquins soient disponibles. Elle m’a expliqué qu’elle donnerait la référence à son représentant qui fera remonter l’info, et si le bouquin est disponible, la commande est alors confirmée. Bien entendu, puisque ça vient de plus loin, le temps de livraison est un peu plus long, mais bon, personnellement, je ne suis pas pressé, donc moi, ça ne m’ennuie pas.
Question prix, c’est assez comparable à ce que j’aurais payé si j’avais acheté dans un comic shop lors d’une de mes visites parisiennes. Donc je trouve que c’est pas mal (et ça m’évite de me casser l’épaule dans le train, héhé…).
J’ai donc proposé une liste de six références, deux américaines, deux anglaises et deux italiennes. Pour l’instant, les quatre premières sont arrivées, étalées dans le mois. Tout est un peu ralenti et aléatoire à cause de la situation sanitaire qui complique un peu tout, et en plus, y a le Brexit… Ce qui est amusant, c’est que ce sont les deux BD italiennes qui sont toujours en chemin, alors que c’est le pays le plus proche.
Donc voilà, si vous ne voulez pas engraisser Amazon, si vous n’aimez pas commander en ligne, si vous préférez soutenir votre libraire, et si vous voulez trouver des BD (ou autres) dans des langues étrangères qui ne sont pas faciles à dénicher (je pense ici aux produits italiens, moins facilement trouvables que les comics, même à Paris), si vous n’êtes pas pressés, voyez avec votre libraire. Il est possible qu’il soit en mesure de vous dépanner.
J’attends mes deux albums italiens et je reviens vous raconter.
En attendant, je vais ouvrir quelques sujets sur les produits que j’ai commandés (je suis sûr que certains vous parleront bien), et j’ai même créé un tag « comics britanniques » qui permettra peut-être d’attiser la curiosité.

Et donc, Marney the Fox fait partie de mes commandes. Parce que c’est très beau (je le sais, j’ai les planches sous les yeux tous les jours, en ce moment…) et que j’avais envie de l’avoir dans la langue d’origine.
Je n’ai pas énormément d’albums de chez Rebellion (qui en sort une tétrachiée, faut dire), mais ils sont tous à couverture souple (à l’exemple du premier tome du Leopard From Lime Street, qui est arrivé en même temps). L’édition de Marney qui vient d’arriver chez ma libraire dispose d’une couverture cartonnée. La pagination assez élevée (dans les 224 pages, pas foliotées) et l’usage d’un papier brillant (mais pas trop) assez épais donne un bouquin assez copieux, d’une belle main, un chouette objet. La couverture dispose d’un vernis sélectif sur le titre et le personnage. Très agréable.

Bon, Marney, je ne reviens pas dessus : c’est formidablement joli (purée, Stokes tombait deux pages de cette qualité par semaine : ils avaient du souffle, les mecs), la narration est limpide, les cases et les bandes sont disposées avec une grande sobriété et donc on n’a pas d’effets de chevauchement. Le scénario de Goodall est lui aussi inventif : tous les deux ou trois épisodes, le renard rencontre une nouvelle situation problématique. Ce n’est pas répétitif (même si certaines situations appartiennent à des registres voisins), et l’intrigue se renouvelle sans difficulté.
La série a été publiée dans Buster, un hebdomadaire pour jeunes. Stokes évoque tout cela dans la courte préface qu’il livre à l’édition anglaise. Il parle de la méthode du scénariste, de son matériel de dessin, le tout avec une espèce de modestie terre-à-terre en regard du résultat.

Très très chouette édition, vraiment. Que la version française de Komics Initiative va égaler voire dépasser, j’en suis sûr.

Jim

Il t’en a coûté combien ?

Tori.

Alors attends, faut que je regarde, j’ai pas le ticket sous les yeux…
Je suis reparti avec un total de 130 euros (et quelques centimes), mais déjà j’ai pris Presse et bande dessinée, une aventure sans fin, qui en coûte 28. Et un bouquin de Pastoureau qui en coûte 9,90. Donc disons que le Marney, plus le Leopard plus un TPB des New Teen Titans de Wolfman, ça m’a coûté dans les 90 et quelques.
D’après le mail d’origine de la libraire, le NTT est à 23,75, le Leopard à 31,20 et le Marney à 37,45. Si je me base sur ce que je paie chez un comic shop de Paris, je pense que je n’aurais pas payé le NTT ce prix-là, mais sans doute un poil plus cher (genre minimum 25). Je me dis que c’est sans doute applicable aux autres bouquins.
Après, vu la qualité du Marney, je ne suis pas mécontent. D’autant qu’il me suffit de faire dix kilomètres (pas trois cents), de mettre le bouquin dans mon sac à dos puis celui-ci dans la voiture… Donc j’avoue que le confort, le fait que quelqu’un se charge de chercher pour moi, tout ça, ça me convient.

Jim

Sachant qu’il vaut £18, soit environ 21€…
Le service n’est pas donné, quand même…
C’est toujours moins cher que d’aller l’acheter sur place, cela dit.

Tori.

Oui, sur les produits anglais, visiblement, y a des taxations un peu lourdes. Je connais un éditeur qui imprime dans le Royaume-Uni, et il le sent passer, le Brexit.
J’attends de voir les produits italiens arriver pour me faire une opinion plus précise sur l’ensemble du tableau.

Jim