J’ai commencé à lire le tome 5 de Civil War et je suis assez perplexe.
Je l’ai pris parce que j’avais déjà les 4 premiers, qu’il y a tout de même certaines choses intéressantes dans ce gros crossover et que j’avais beaucoup aimé les histoirs du tome 4 (les Civil War : frontline).
Mais là, le tome 5 est difficilement compréhensible pour celui qui n’a pas suivi les gammes Marvel à l’époque (ce qui est mon cas, malgré le fait que j’ai par la suite lu tout le run des Avengers de l’époque).
Les Young Avengers, je ne connais pas, mais ça vole vraiment pas haut.
La partie sur les X-men est plutôt sympa (Paquette y étant pour beaucoup), mais le principal défaut que je trouve à l’arc qui nous est présenté, c’est que l’on voit très difficilement le lien avec l’événement Civil War. Certes, le début de l’histoire (la fuite des 198) semble être lié à la loi sur le recensement, mais en réalité, c’est toujours le problème de la haine contre les mutants qui reste le moteur central du scénario, avec en toile le fond les conséquences du Jour M et le futur d’où vient Bishop.
Le seul mérite de cet arc, c’est de mettre en avant le paradoxe éternel de la gamme Marvel : avant la loi sur le recensement, les humains normaux détestaient les mutants à cause du danger de leurs pouvoirs, mais pas les autres super héros aux pouvoirs tout aussi ravageurs. Après la loi sur le recensement, les humains normaux savent que le super héros non recensé est un danger publique également, mais moi que le mutant parce que… ben parce que le mutant reste plus dangereux, c’est tout!
On arrive même à une conclusion assez géniale : le super héros recensé bosse pour le gouvernement, mais est libre d’aller où il veut, tandis que le mutant (qui doit également être recensé) est libre de faire ce qu’il veut, mais doit aller vivre dans une réserve façon amérindien sous la surveillance des Sentinelles (mais dont on nous dit qu’il pourra entrer et sortir comme il veut, ouf!).
Autant j’aimais bien le principe de la question sur la loi du recensement par rapport au super héros, autant je trouve que son application à la série X-men est plutôt ratée, car cela aurait pu être l’occasion d’un grand pas pour dire que, justement, mutants et super héros, c’était la même chose, et donc le même combat vis à vis de la liberté.
Dommage…