Brodie Torrance est pilote d’un avion de ligne. Celui-ci est pris dans une violente tempête mais Brodie parvient malgré tout à faire atterrir l’appareil sans encombre. Cependant, il va vite se rendre compte qu’ils sont tombés en plein dans une zone de guerre. Le personnel de l’avion et les passagers sont ensuite pris en otage. Brodie va alors tout faire pour sauver tout le monde…
Action/thriller Long métrage américain/britannique Réalisé par Jean-François Richet Scénarisé par Charles Cumming, J.P. Davis et Matt Cook Avec Gerard Butler, Mike Colter, Daniela Pineda, Tony Goldwin… Année de production : 2022 Titre original : Plane Date de sortie non communiquée
Mayday commence comme un film catastrophe à petit budget, avec une exposition schématique, présentation rapide des passagers réduits à de simples traits de caractères (les fêtards, les copines, les amoureux, le gros emmerdeur, le prisonnier escorté…) et un crash plutôt bien fait malgré la faiblesse des moyens. Bien entendu, ils ont atterri où il ne fallait pas et les voyageurs sont enlevés par de grosses ordures qui contrôlent l’île. Le pilote va devoir s’allier avec le gros balèze qui n’était pas aussi méchant que ça pour sauver tout le monde pendant que la compagnie d’aviation leur envoie une unité pour les rapatrier. Tout ceci est très, très bourrin…et ça ne vole pas très haut (normal vu que l’avion ne reste pas longtemps dans les airs)…mais l’action est nerveuse et Gerard Butler et Mike Colter forment un bon duo de héros musclés. 100 minutes aussi rondement menées que sans surprises…
Je viens de le voir à la télé et j’ai trouvé ça très sympa.
L’une des raisons, c’est le rythme. Effectivement, on a plein de passages obligés, de caractérisations esquissées et clichés, mais une fois que la catastrophe advient, on a une situation d’angoisse entretenue à la fois par une musique discrète mais insistante et par le fait que les informations n’arrivent pas, parce que les personnages sont nulle part. Et ça, c’est plutôt pas mal, parce que le film évite de rentrer dans le lard tout de suite, et préfère faire mijoter la sauce longtemps.
Une fois que ça défouraille, ça ne déçoit pas. Ça tire dans tous les coins, les méchants sont bien méchants, les bidasses tirent juste et sans pitié… Et l’astuce de fin est bien amenée, trop bien puisque c’est particulièrement prévisible, mais ça fonctionne.
Richet s’en sort bien, avec de belles astuces un peu seventies (le plan sur le reflet du rétroviseur) et des petits jongleries formelles (le corps-à-corps en plan séquence), et il gère bien l’avion numérique, faisant passer sans problème l’absence de moyens.
Un bon divertissement musclé, où Butler n’est pas le surhomme habituel mais un mec déterminé (limite bas du front), entouré d’un casting de trognes connues.
