METROPOLIA t.1 (Fred Duval / Ingo Römling)

Sinon, revenons à des choses quand même plus intéressantes.

Je finis donc mon cycle (mini ou maxi, comme vous voulez) Römling.
Alors, c’est rigolo, parce que quand j’ai commencé à lire et que j’ai vu le contexte politique de cette époque, avec cette gestion d ela ville par Metropolia, j’ai pensé à Serge Lehman (du moins, ses livres). Et quand j’ai vu l’intrigue se dérouler, notamment le « vilain », j’y trouve donc une certaine filiation entre les deux auteurs, avec ce titre.
Et j’aime bien que le quotidien se mêle à l’intrigue. Alors, évidemment, ça sert également à donner des indices pour la résolution, mais cela dit, que l’intrigue s’appuie sur du réel de cette époque et non sur celle de notre époque, c’est quand même mieux. Et pour autant, les thématiques évoquées sont complètement en lien avec ce qu’on vit actuellement (IA, gestion de l’énergie, etc… et comme par hasard, s’il y a moins de déplacement, on parle aussi moins de pollution). Donc, ça parle des choses, mais sans que ça paraisse déprimant (là aussi, de mes lectures récentes, ça me fait penser à Vega). Et puis ce futur a un côté crédible, je trouve.
Donc, certe, l’intrigue manque peut être d’un côté palpitant, mais c’est le problème des histoires en 56 pages, pas de cliffhanger, donc y a un effet d’attente qui ne peut exister, mais c’est quand même généreux, avec en plus, la difficulté de présenter une autre époque.
Et puis le dessin … ça envoie du bois. Très généreux, dynamique et vif quand c’est nécessaire. Et énormément de détails (la dernière pleine page, c’est quelque chose), on sent la maîtrise technique sans esbroufe.
(par contre, j’ai pas compris où était ce mur de Berlin virtuel… pas bien vu)

Alors, c’est peut être pas la BD de l’année, mais je trouve qu’il sort une SF intéressante et je suis très curieux de lire un prochain tome.

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