Je relis en ce moment Metropolis, et je comprends ce qui te manque, notamment sur la partie artistique. Les rencontres avec Loulou sont ponctuées de cases évoquant tout à la fois Schiele et l’Art Nouveau. Et la série est rythmée par ce genre d’incursions esthétiques.
Sur l’aspect politique, dans La Brigade Chimérique - Ultime Renaissance, ça passe surtout par les dialogues, ce qui me semble cohérent en regard de l’époque actuelle, dont le récit se veut contemporain (la politique vue par les citoyens, des paroles, des opinions, des notes d’intention, qui bien souvent ne résistent pas à l’analyse, voir le personnage de Béa). Mais dans Metropolis, ça passe par des personnages historiques placés dans des situations uchroniques, ce qui permet des allusions et des métaphores, et, en creux, une réflexion sur la construction européenne et sur l’imaginaire qui y est lié.
Les deux séries (et les autres) développent selon moi leur arsenal propre quand il s’agit d’aller confronter l’intrigue à ses références.
Jim