Téléfilm américain
Genre : thriller
Titre original : Someone is watching me
Année de production : 1978 [/quote]
Je viens de le récupérer, et je m’aperçois que je l’ai vu, genre il y a trente ans. Je ne sais pas trop quand précisément, j’ai cherché sur quelques sites, mais je ne trouve que la sortie en vidéo, pas la date de diffusion à la téloche. Et c’est vraiment très bien. Les personnages sont bien construits, le suspense monte bien, le scénario parvient à être rapide tout en laissant respirer les personnages.
Et puis il y a la dimension « méta », aussi, avec ce personnage qui bosse à la télé. Ça marche toujours bien, les protagonistes qui sont à la télé ou à la radio (j’ai revu récemment Play Misty for Me / Un frisson dans la nuit, de l’ami Clint, et la mécanique est toujours aussi efficace).
Et donc voilà, c’est un Carpenter ! Ça, je ne m’en souvenais pas du tout. Quelle redécouverte.
C’est un travail en règle générale assez peu cité concernant le grand œuvre carpenterien, et c’est un peu injuste car c’est effectivement non seulement d’une très belle tenue (on est quand même à la téloche, mais Carpenter n’en prend pas moins son taf’ au sérieux) mais en plus d’une cohérence totale par rapport à son travail pris dans son ensemble.
Une belle pépite un peu oubliée, en effet.
C’est un travail en règle générale assez peu cité concernant le grand œuvre carpenterien, et c’est un peu injuste car c’est effectivement non seulement d’une très belle tenue (on est quand même à la téloche, mais Carpenter n’en prend pas moins son taf’ au sérieux) mais en plus d’une cohérence totale par rapport à son travail pris dans son ensemble.
Une belle pépite un peu oubliée, en effet.
Et il est complètement dans son jeu des citations, aussi. Lauren Hutton qui fredonne « Nature Boy » de Nat King Cole (une chanson sur une rencontre…) et qui vit dans la Tour Arkham, etc etc.
Et puis y a des plans de couloirs et de parkings qui sont super bien maîtrisés, aussi. Connaissant l’appétence de Cameron pour Carpenter, il me semble clair que celui-là aussi, il le connaît bien.
Non, vraiment, merci d’en avoir reparlé, les gars, c’est une chouette redécouverte.
Surtout que c’est la fin d’une époque où la porosité entre cinéma et télévision est encore très forte, où les va et vient sont multiples et où on la considère comme une vrai école (de la même manière que bosser pour Corman je dirais).
