MILES DAVIS ET LA QUÊTE DU SON (Dave Chisholm)


*couverture à venir

Miles Davis et la quête du son

« Je vois des couleurs et des choses quand je joue »

Victime d’un infarctus en 1982, Miles Davis perd l’usage de sa main droite. Le trompettiste ne peut plus jouer. Mais alors que le silence se fait, une nouvelle ère s’ouvre : en remplaçant la musique par la peinture, l’artiste remplira des centaines de cahiers de croquis en jetant un regard sur sa vie passée… Figure mythique du jazz au XXe siècle, Miles Davis aura révolutionné la musique par la création de pièces devenues mythiques : de Kind of Blue à la bande originale du film Ascenseur pour l’échafaud, en passant par sa période psychédélique incarnée par le sulfureux Bitches Brew. Derrière cette impressionnante carrière se dessine le destin turbulent d’un artiste qui crée et innove sans cesse, mais également celui d’un homme au comportement parfois erratique, traversé de drames personnels et habité par la quête de ce « son » mystique qu’il a entendu enfant.
Dans un jeu de miroir entre art visuel et sonorité, ce roman graphique synesthésique retrace les nombreuses vies d’une légende de la musique. Dave Chisholm, titulaire d’un doctorat en trompette jazz, nous offre un biopic époustouflant et sans concession – première véritable biographie en BD sur de l’artiste – avec un style graphique qui reflète les changements musicaux constants de Miles Davis. Outre la quête obsessionnelle d’un génie pour un son ultime et mystérieux, on découvre une narration fidèle et documentée, d’après les propos de Miles lui-même… Un album documenté, exigeant et innovant, à la hauteur de la légende, préfacé par le fils de la star.

Auteur

Dave Chisholm

Traducteur

Philippe Touboul

Parution :

30.04.2025

Collection :

Hors Collection (Glénat BD)

Thèmes:

Romans graphiques

Format :

182 x 266 mm

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A. − PATHOL. Trouble de la perception sensorielle dans lequel une sensation normale s’accompagne automatiquement d’une sensation complémentaire simultanée dans une région du corps différente de celle où se produit l’excitation ou dans un domaine sensoriel différent. Par les voies d’associations nombreuses qui relient les centres de l’audition aux autres centres, la sensation auditive donne naissance à des incitations diverses: réflexes moteurs (oculaires; statiques ou d’orientation; respiratoires; etc.); réflexes sensitifs ou synesthésies (audition colorée); réactions émotives (sécrétions; mimiques; troubles vaso-moteurs (…)) (Arts et litt., 1935, p. 34-8).L’intoxication par la mescaline, parce qu’elle compromet l’attitude impartiale et livre le sujet à sa vitalité, devra donc favoriser les synesthésies. En fait, sous mescaline, un son de flûte donne une couleur bleu vert, le bruit d’un métronome se traduit dans l’obscurité par des taches grises (Merleau-Ponty, Phénoménol. perception, 1945, p. 263).

B. − PSYCHOL. Phénomène d’association constante, chez un même sujet, d’impressions venant de domaines sensoriels différents. On ne saurait considérer les synesthésies comme un symptôme toujours morbide, puisqu’il peut exister à l’état normal, soit par un mécanisme d’élaboration intellectuelle rationnel, soit comme une manifestation affective plus marquée dans certaines personnalités (Porot1975).

REM.

Synalgie, subst. fém.,méd. Forme de synesthésie dans laquelle une douleur se situe dans une région différente de la lésion (d’apr. Méd. Biol. t. 3 1972, Man.-Man. Méd. 1980).

Prononc.: [sinεstezi]. Étymol. et Hist. 1865 psychol. (Vulpian, Physiol. comparée ds R. des cours sc., t. 2, p. 218). Empr. au gr. σ υ ν α ι ́ σ θ η σ ι ς « action de percevoir une chose en même temps qu’une autre, sensation ou perception simultanée ».

DÉR.

Synesthésique, adj.,pathol. Relatif à la synesthésie, qui est produit par la synesthésie. Perception synesthésique. Qu’elle ait ou non pour elle des arguments en physiologie cérébrale, cette explication ne rend pas compte de l’expérience synesthésique, qui devient ainsi une nouvelle occasion de remettre en question le concept de sensation et la pensée objective (Merleau-Ponty, Phénoménol. perception, 1945, p. 264). [sinεstezik]. 1resattest. 1872 synesthétique (Littré), 1945 synesthésique (Merleau-Ponty, loc. cit.); de synesthésie, suff. -ique*.

La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
II est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
— Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l’expansion des choses infinies,
Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,
Qui chantent les transports de l’esprit et des sens.

« Correspondances », de Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal

Jim

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La couverture :

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