MON VOISIN TOTORO (Hayao Miyazaki)

Avis personnel :

Niveau graphisme : Un esprit Miyazaki, nous sommes plongés dans un monde ou la réalité s?entremêle avec le rêve. Sinon, pour les décors, RAS ^^, c’est joli, bien travaillé et nous avons droit à de nombreuses vues/plans lors de la recherche de Mei. Les personnages ont un chara-design banal mais ce qui est vraiment bien ce sont les déformations faciales aussi bien sur les enfants que sur les créatures (bouches, sourires…).

Niveau scénario : Un scénario plutôt simplet avec des personnages très stéréotypés (filles fofolles, papa bosseur, grand-mère gentille et la maman malade). Les filles attendent le retour de leur maman mais c’est à chaque fois reporté. Les rencontres avec Totoro alternent les journées. Voilà, sinon c’est une happy-ending pour tout le monde :slight_smile:

Niveau musical : Il y a vraiment de très bons morceaux de musique dans ce film. Il y a plusieurs passages que j’ai bien apprécié. Les musiques et les bruitages collent bien à l’ambiance.

Pia Guerra :

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Excellent.

Jim

Adam Hughes

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Dave Gibbons

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Agnes Garbowska

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Ryan Dunlavey

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Dave Gibbons

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Dustin Nguyen

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Jonathan Wayshak

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Animation
Long métrage japonais
Ecrit et réalisé par Hayao Miyazaki
Avec les voix V.O. de Chika Sakamoto, Noriko Hidaka, Shigesato Itoi…
Titre original : Tonari no Totoro
Année de production : 1988

Mon Voisin Totoro est un projet que Hayao Miyazaki a porté pendant plusieurs années car il s’est un temps heurté aux réticences des distributeurs et des financiers. Après avoir co-fondé le studio Ghibli avec son compère Isao Takahata, il a pu le relancer mais seulement en tant que double programme de l’émouvant Le Tombeau des Lucioles. Dans ces premiers temps du développement, Mon Voisin Totoro ne devait durer que 60 minutes mais tout au long de la production menée parallèlement à celle du Tombeau des Lucioles, les choses ont évoluées et Totoro a pu bénéficier d’une sortie distincte et d’une durée un peu plus normale de 85 minutes.

Il y a une part d’autobiographie dans le scénario de Hayao Miyazaki. Lorsqu’il était enfant, sa mère a souffert de tuberculose et a passé de nombreuses années hospitalisée. Une période compliquée…et s’il a choisi des petites filles en tant qu’héroïnes, c’est parce que cela aurait été un peu trop douloureux pour lui d’en faire des garçons. Miyazaki a planté le décor de son histoire dans un passé récent, pas si éloigné que ça mais juste assez pour mettre l’accent sur une nature respectée par les gens qui la travaillent…

La nature est l’un des éléments importants de la filmographie de Hayao Miyazaki. Et dès les premières minutes de Mon Voisin Totoro, le soin apporté à sa représentation emplit l’écran. Les décors sont riches, les couleurs magnifiques. Un paysage que découvrent les petites Satsuki et Mei, qui emménagent dans une maison de campagne avec leur père Tatsuo. L’absence d’une présence féminine interroge et on découvrira que cette famille s’est installée dans cette vieille bâtisse pour se rapprocher de l’hôpital où est soignée la maman. Miyazaki prend d’abord son temps pour décrire les réactions des filles, le plaisir de la découverte que l’on ressent étant enfant, des moments d’une grande justesse…

Le merveilleux s’installe déjà par la présence des noiraudes, des petites boules de suie habitant les maisons abandonnées. La vie suit son cours, tranquillement (un aspect contemplatif qui participe à la poésie du long métrage), et alors que Satsuki est à l’école et que le père est absorbé dans son travail, Mei joue gaiement à l’extérieur. Elle aperçoit alors une étrange créature translucide bientôt rejointe par une autre un peu plus grande portant un sac de glands. Mei les suit à travers un chemin de végétation et telle Alice (référence évidente avec le chat-bus aux airs du chat du Cheshire) pénètre littéralement dans un autre monde pour tomber sur une créature de la taille d’un ours qu’elle prénomme Totoro avant de s’endormir paisiblement…

Les trois Totoro, le tout petit (blanc), le moyen (bleu) et le très grand, personnifications des esprits de la forêt, vont alors devenir les protecteurs de Satsuki et Mei. Leurs apparitions sont espacées, ce qui renforce la magie de ces instants. La scène de la pluie, par exemple, joue habilement sur la lenteur pour illustrer l’espièglerie de Totoro et faire naître les sourires sur les visages. La musique de Joe Hisaishi, superbe, participe pleinement à la réussite de cette atmosphère particulière, au charme bucolique.

Les personnages principaux sont attachants et bien campés…le père est compréhensif et respectueux des croyances de ses filles, Satsuki est forcée de grandir un peu trop vite mais elle n’a pas encore abandonné le regard de l’enfance et si Mei peut parfois être un chouïa capricieuse, elle ne perd jamais sa capacité d’enchantement. Le rebondissement du dernier acte laisse planer un petit nuage au-dessus de ce cocon familial…mais cela ne dure pas longtemps car ce bon Totoro est aussi synonyme d’espoir…

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Olly Moss :

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Geoff Darrow :

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Eric Canete :

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Jeff Pidgeon :

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Jill Thompson :

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Bruce Yan :

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Scott Morse

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Judd Winick

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