MOON KNIGHT : les grands moments

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THE HULK! #17-18 : LE SOMBRE SPECTRE DU PASSÉ

Après avoir laissé toute la place à Hulk dans le numéro #17, Moon Knight revient en cette fin de l’année 1979 pour un diptyque, intitulé en VO Shadows in The Heart Of The city qui va explorer son passé, mais aussi augmenter le curseur de la violence.

Un tueur en série s’attaque uniquement à des infirmières, en les étranglant et les mutilant violemment à la hachette. Au bout de la 9ème victime, Moon Knight, via Lockley enquête dans son bar favori auprès de son indic habituel, qui lui apprend que cette fois-ci, le tueur a laissé une phrase, des mots qui font remonter le héros 10 ans en arrière, du temps où il était le mercenaire Marc Spector. Quand il rentre chez lui et annonce à Marlène qu’ils vont devoir reporter leur soirée, celle-ci s’impose afin de servir de cobaye, pour attraper ce Rand, qui l’a trahi en Italie. Bon gré mal gré, Grant accepte et c’est chacun dans leur costume blanc, l’une sur le trottoir et l’autre sur les toits, qu’ils déambulent dans un quartier de New York ciblé… et ça ne tarde pas. « L’infirmière » Marlène évite le coup du haut de pyjama de justesse, mais cela excite encore plus le chasseur qui la poursuit, et finit par l’attraper. Cependant, des policiers tirent sur le duo et Moon Knight arrive trop tard pour les empêcher de blesser Marlène. La course-poursuite continue jusqu’à central Park, et malgré la matraque du justicier, le tueur a le temps de donner un coup de hachette dans le dos de Marlène. Moon Knight croit revivre le cauchemar de l’Italie où il avait retrouvé Lisa, une coéquipière, mourante à cause de la même arme. Il jura alors qu’il allait traquer jusqu’au bout son frère… Randall Spector !

Les deux policiers retrouvent Moon Knight, et après quelques échanges de non amabilité, il les invective d’emmener Marlène à l’hôpital. Il utilise ses talents de pisteurs pour suivre la trace de Randall, qui laisse un cadavre sur la route. Ce dernier attrape une nouvelle infirmière (décidément) qui rentrait chez elle et s’en sert d’otage face à un Chevalier de la Lune désormais sur ses talons. Le combat s’engage à s’engage à nouveau, le héros est grièvement blessé, puis Randall se cache à nouveau. C’est un jeu de cow-boy et d’indien en mode adulte qui se joue, même quand Mark dévoile son identité. Mais lors d’un dernier assaut, Randall s’empale sur la branche d’un arbre. Moon Knight rejoint l’hôpital où est soignée Marlène, qui n’est pas encore tirée d’affaire.

J’ai l’impression que c’est la première fois que Doug Moench s’attaque au passé du héros, sans que cela donne l’impression qu’on lise son CV. L’histoire est assez courte et finalement assez simple, avec une logique traumatique du tueur en série, comme on peut le lire dans tout film américain. Le côté dramatique est beaucoup plus appuyé, entre les meurtres violents à répétition, les blessures à la hachette de Marlène, qui fait écho à celles mortelles de l’ancienne amie du héros, ainsi que le conflit fraternel que l’on découvre ici. Avec le masque qu’utilise le frère de Spector (expliqué par le trauma), l’auteur donne un côté plus super-héros à l’intrigue, mais on est plus dans une ambiance urbaine d’un thriller. Avec cette histoire, la « série » devient d’un coup plus violente et plus heurtante visuellement, avec Bill Sienkiewicz qui donne une posture plus inquiétante, par moment un peu voûtée, à son personnage quand il endosse le costume du justicier encagoulé, même si le style de Neal Adams reste encore bien présent. Moon Knight fait ressortir plus de rage, plus de colère, moins de concession, notamment envers la police de New York, qu’il envoie balader comme s’ils étaient des esclaves à son service. Il est d’ailleurs intéressant de noter que Frenchie n’apparaît pas du tout, ni même le majordome qu’on a eu l’occasion de voir quelques fois.
L’expressivité des visages des futures victimes, qui ont peur, ou celui fou de Randall sous son masque, sorte de Joker (tiens, tiens) sans humour et sans rire, est très forte, grâce notamment à des plans rapprochés sur les visages.

Reste à savoir, dans les prochains épisodes, si ce diptyque violent, urbain, dur, …est un tournant dans l’histoire éditoriale de Moon Knight.

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