Une veuve élève son fils unique Do-joon qui est sa seule raison d’être.
A 28 ans, il est loin d’être indépendant et sa naïveté le conduit à se comporter parfois bêtement et dangereusement ce qui rend sa mère anxieuse.
Un jour, une fille est retrouvée morte et Do-joon est accusé de ce meurtre.
Afin de sauver son fils, sa mère remue ciel et terre mais l’avocat incompétent qu’elle a choisi ne lui apporte guère d’aide. La police classe très vite l’affaire.
Comptant sur son seul instinc maternel , ne se fiant à personne, la mère part elle-même à la recherche du meurtrier, prête à tout pour prouver l’innocence de son fils…
Ouch, un des gros films de ce début d’année, Mother est une belle claque. Je n’en attendais pas moins de Joon-Ho Bong, qui avait déjà réalisé The Host et surtout Memories of Murder. Encore une fois, le réalisateur s’en prend à la police et à son incapacité chronique à aider les gens, le film est sombre, violent, brut, et on suit avec passion la quête de cette mère courage qui ira jusqu’au bout pour aider son fils handicapé. La fin est géniale, le film fourmille de détails et d’idées, comme d’habitude avec un film coréen, on est plusieurs fois mal à l’aise. Mention spéciale aux acteurs, le gamin handicapé est excellent dans ce rôle, la petite frappe Jin-Tae a énormement de classe, la mère ne jouait que dans des séries télés et c’est son premier rôle dans un film…à 70 ans (!!!).
Mother est à voir absolument, vous l’aurez compris 
