MY HIME t.1-5 (Noboru Kimura / Kenetsu Satô)

C’est un Shonen My (Mai) Hime.

un shonen ? Mai Hime ? mwais… c’est vrai que cet animé a les « arguments » pour plaire au public masculin… mais de là à dire qu’il s’y retrouve… j’hésite…

Quand je lis la définition du shojo de type « Magical girl » sur wikipedia…

*"Le thème principal de ce sous-genre est, aussi bizarre que cela puisse paraitre, le passage vers l’âge adulte. En effet, le canevas principal est généralement défini ainsi :

  • la Terre est menacée par les êtres du Mal (des extraterrestres, des monstres, des démons, etc…) qui symbolisent les problèmes ou les soucis auxquels est confronté n’importe quel humain.
  • une fillette sans grande distinction est exposée à ses soucis (qui sont généralement des soucis d’enfants ou de jeunes adolescentes)
  • elle se voit confier un sceptre (ou tout autre objet de pouvoir) représentant le cadeau du Seijin shiki
  • elle peut dès lors utiliser ses pouvoirs qui nécessitent généralement une transformation en une version adulte et plus féminine d’elle-même
  • ce passage à l’âge adulte nourrit l’illusion des plus jeunes de la toute puissance des adultes pour lutter contre les soucis."*

on retrouve grosso modo (il y a toujours des nuances) la trame principale et l’idée globale du message que souhaite faire passer Mai Hime… les autres genres qui viennent se mêler au spectacle ne sont là que pour sucrer le plaisir… enfin, selon moi… maintenant si c’est un shonen… ben, ok, c’est un shonen… mais alors il faut qu’on m’explique… à moins qu’il ne s’agisse encore d’un de ces classement obscur dont seul les japonais ont le secret…

A mon avis, comme à chaque fois, le magazine de prépublication est en cause pour ce classement (mais je ne sais pas duquel il s’agit donc je vais laisser les autres expliquer plus en profondeur s’il le faut).

Le héros est un mec qui évolue dans une école remplie de bombes à gros seins et avec des pouvoirs.
Il t’en faut plus?

Tu ferais bien d’oublier les définitions, sur quel que site que ce soit.

La classification shônen/seinen/shôjo se base sur le magazine de prépublication ; mais aucun de ses trois genres ne doit officiellement s’arquer d’une certaine façon, contenir certains thèmes ou proposer un certains types d’histoires : tous les types de manga peuvent proposer n’importe quoi et parler de n’importe quoi.
Etant différenciés à la base, ces trois genres ont connu avec le temps une évolution différente (question prédominance thématique ou graphisme/mise en page) qui fait qu’avec l’oeil et l’habitude on peut finir par les distinguer ; mais en aucun cas on ne peut réellement les « définir », et encore moins les réduire à leur sujet ou à leur atmosphère.
Avec l’expérience, tu apprendras petit à petit à les distinguer ; ça ne peut pas se faire en un jour. Pour moi My Hime n’a rien d’un shôjo, ni dans le fond ni dans la forme, et il est vrai que j’ai tiqué en lisant ça :wink:

EDIT

Chris : :mrgreen:

Le coup du mag, ça ne vaut que pour ceux spécialisé dans un genre.

Certains mags sortent un peu tout et n’importe quoi comme manga…

Je simplifie, on va pas non plus faire un cours d’histoire ni une analyse du marché japonais ^^’
Les p’tits nouveaux ont déjà assez de mal à s’y retrouver comme ça, lol.
Mais tu as raison, évidemment :slight_smile:

capté la méprise… c’est vrai que mon texte n’était peut être pas très clair à la base…

X et Mai hime étant donc cité comme référence en tant qu’animé…

dans l’animé (version originale), on a droit à une héroïne, ses supers pouvoirs, ses copines et leurs supers pouvoirs, les mecs sont vraiment au second plan et les troubles, angoisses, problèmes, auquels les personnages sont confrontés ainsi que la manière de les aborder ont une connotation nettement plus féminine que dans les shonen… (« mais pourquoi c’est avec ce mec que je veux sortir alors que c’est à l’autre mec que je pense tout le temps? » plutôt que « je dois devenir hyper encore plus balèze pour éclater encore plus de type en même temps »… ces exemples étant - volontairement - péjoratif, je vous l’accorde…)

dans le manga « papier » (que je n’ai pas lu parce que pas l’air top…), inspiré de l’animé, il semblerait - d’après le synopsis - que Chris ai donné une assez bonne définition de ce qui attend le lecteur…

maintenant, déterminer l’appartenance d’un manga à telle ou telle catégorie selon son magasine de pré-publication, je rejoindrais l’avis de Nil… vu le joyeux bordel, ça peut aiguiller mais ce n’est certainement pas indiscutable.

Hum, tu n’as pas tout à fait compris ^^’
Pour donner des exemples :

  • X a été publié dans un magazine ne publiant que du shôjo. C’est donc un shôjo.
  • Love Me Tender a été publié dans un magazine publiant à la fois du josei et du yaoi ; il est donc l’un des deux, et là ce n’est pas clair. Mais vouloir le mettre par exemple dans les shôjo, là c’est un non sûr et ferme.
    Mais indiscutable, ça l’est, du moment qu’il y a une certitude quant à l’orientation du magazine.
    Après, dans l’éventualité où il y aurait un magazine publiant à la fois du shônen et du shôjo (j’en connais pas mais on sait jamais « o »), là effectivement il y aurait un doute quant à la catégorie. Sinon, non.