Les origines du plus célèbre personnage de Jules Verne et de son légendaire sous-marin. Le roman « Vingt mille lieues sous les mers » est ici raconté pour la première fois du point de vue du capitaine Nemo, un prince indien privé de son trône et de sa famille. Retenu prisonnier par la Compagnie des Indes orientales, il décide de se venger de ceux qui lui ont tout pris en engageant un équipage hétéroclite qu’il fait embarquer à bord du « Nautilus », une impressionnante embarcation d’où il peut combattre ses ennemis, découvrir les merveilles de la vie sous-marine et se lancer en tant que capitaine dans une aventure inoubliable.
Aventures Série britannique Créée par James Dormer et Johanna Devereaux Avec Shazad Latif, Richard E. Grant, Georgia Flood… Diffusion prévue en 2024
Après le premier épisode, je suis très partagé.
Les décors sont fous et magnifiques, la photographie est très claire et lumineuse, le rythme est un peu lent et les bagarres manquent de dynamisme, mais ça passe.
Par contre, les personnages font très neuneu, que ça soit l’équipage un peu clown et les trois prisonniers qui sonnent comme des Pieds Niquelés. Les méchants font très méchants, Nemo est bien mais je suis crispé par le changement principal : Nemo n’a pas créé le Nautilus, il le vole à la Compagnie des Indes qui l’a fait concevoir par un Français que Nemo a aidé. Je n’adhère pas du tout et ça me bloque.
Au deuxième (en fait, je suis arrivé à la toute fin du premier, j’avais oublié), je trouve que les gentils sont effectivement très naïfs et mal écrits, là où les méchants sont plus intéressants, parce que mus par des motivations très variées : ils affichent une unité plus grande mais nettement plus factice, avec du potentiel.
Et ouais, c’est joli. Et lent.
Oui, ça monte en gamme à tous niveaux : les menaces, le suspense, l’écriture des personnages, les effets spéciaux. L’épisode de sauvetage du Nautilus au-dessus de la ceinture de feu est vraiment sympa (très Doctor Who dans sa gestion de plein de choses), et le suivant se la joue Alien sous-marin de manière tout à fait sympathique.
Oui, la fin de saison est très chouette : de l’action, du drame, des personnages poussés dans leur logique, un discours anti-capitaliste qui s’assume enfin, des explosions, des poursuites, d’astucieuses ouvertures pour une saison 2…
L’avant-dernier épisode, avec une Anna Torv bien charismatique, est un peu rapide, mais le tout dernier est vraiment chouette.