Sylvain Runberg est un homme du cosmopolitisme. Né à Tournai, il a depuis vécu en France, en Angleterre et en Suède. Étudiant à Aix-en-Provence, il obtient une maîtrise d’histoire contemporaine. À l’heure des choix, il décide de s’orienter vers la bande dessinée, et devient libraire avant de travailler dans l’édition. À l’âge de 32 ans, il se met au scénario. Vingt ans plus tard, il aura publié plus de 115 albums, traduits dans 27 langues et dépassant au total deux millions d’exemplaires vendus. Son approche pluriculturelle transparaît dans son métier : Runberg est en effet capable de passer de la science-fiction (Orbital, Warship Jolly Roger, On Mars, Les Dominants) aux chroniques autobiographiques (London Calling, Cases blanches) en passant par le polar politique (Infiltrés), le thriller psychologique (Face cachée), la fantasy (Konungar, Les Chroniques d’Under York), l’anticipation (Patriarchy, Optic Squad), l’adaptation du best-seller de Stieg Larsson, Millénium, l’écriture du séquel inédit des trois premiers romans, Millénium Saga, l’adaptation d’un récit de Conan, des polars de Franck Thilliez ou encore de l’écrivain de SF chinois Liu Cixin avec Nourrir l’Humanité, primé au festival Angoulême en 2023. Il travaille aussi dans l’audiovisuel sur plusieurs projets de séries TV en cours et dans le jeu vidéo en tant que designer narratif. Un éventail déjà très large auquel il a ajouté Les Carnets de Darwin, Drones, Reconquêtes et Zaroff aux Éditions du Lombard.
David Dusa est un réalisateur, scénariste et monteur suédois d’origine hongroise. Après des études de cinéma à Göteborg et à Paris, il travaille dans une usine de poisson en Norvège puis voyage à travers l’Afrique et l’Asie. En 2006, il commence à écrire, réaliser et monter des films qui font le tour du monde, ainsi que des séries télévisées. Il s’installe à Pékin de 2012 à 2018 où il écrit des scénarios de films pour des acteurs chinois. Nephilims est sa première expérience d’écriture de bande dessinée. Parallèlement à son travail audiovisuel, David écrit sur les sciences politiques, et en particulier sur la désinformation.
Né à Charleville-Mézières en 1969, après des études laborieuses qui le menèrent jusqu’aux portes d’une maitrise d’histoire, et promis à l’enseignement, Stéphane Créty décide qu’il ne doit pas sacrifier toute une génération d’enfant innocent par sa pédagogie déplorable. Il erre dans de nombreux métiers aux particularités diverses et variées, d’archéologue à égoutier, avant d’échouer comme rescapé d’un naufrage sur les rives de l’animation dans un studio luxembourgeois. Là, il rencontre Sylvain Cordurié qui lui sait où aller, dans la bande dessinée. Il le suit et entame ce long chemin dans l’art séquentiel. Vingt ans plus tard, il y est encore et parfois, se demande pourquoi et comment.