NEW YORK NEW YORK t.1-4 (Marimo Ragawa)

Faudrait revoir votre définition de « petits collectionneurs » ^^‹  ›‹  ›‹  ›‹  ›‹  ›‹  ›‹  ›‹  ›

New York New York, tomes 1 à 4.

Ah, déjà, béni soit Joe de m’avoir prêté ce manga, qui est sans doute un des meilleurs yaoi que j’ai lus (et pourtant j’en ai déjà lu pas mal).
New York New York, c’est l’histoire de deux hommes, un policier, Kain, et un serveur, Mel, qui sont homosexuels, avec tous les problèmes que ça implique, intolérance au premier plan, mais aussi sida, et d’autres problèmes majeurs tels que le viol, la séquestration, les violences psychologiques.
Le résumé: Kain, policier dans la ville de New York, essaye par tous les moyens de cacher son homosexualité aux yeux du monde, y compris à ceux de sa famille, ne pensant pas avoir le courage de vivre découvert et d’affronter les insultes, les réflexions méprisantes, et autres. Un soir, dans un bar, il fait connaissance avec Mel, pour qui il éprouve un véritable coup de foudre. Mais eux deux, c’est loin d’être gagné, à cause de leurs caractères qui clashent, à cause du passé tragique de Mel qui le rend instable psychologiquement, à cause de la peur de Kain de révéler par erreur qu’il est gay… d’autant que Mel attire la poisse comme la confiture attire une mouche. De trahisons en enlèvements, d’insultes en viols, d’abandons en séquestrations, ils tentent par dessus tout de sauver l’amour profond qu’ils se portent, et c’est loin - très loin - d’être facile quand tous les éléments semblent se liguer contre eux.

J’ai adoré ce manga pour plusieurs raisons:

  • D’abord, les sujets qui y sont traités, l’intolérance envers l’homosexualité, le sida, rien de tout ça ne laisse indifférent. Quel que soit le regard qu’on porte sur l’homosexualité, on ne peut pas (enfin je l’espère) rester de marbre en regardant à quel point peuvent souffrir les gays qui refusent d’assumer leur sexualité par peur de subir des brimades.
  • C’est sombre, très sombre. Sur la couverture, c’est marqué « pour public averti », mais comme il n’y a aucune scène de sexe explicite, je suppose que c’est à cause de la violence, en particulier dans le tome 3, qui est entièrement occupé par l’histoire d’un serial killer. Pauvres gars, à peine commencent-ils à être heureux et à enfin accepter ce qu’ils sont qu’il leur tombe sur la tête plus de malheurs et d’horreurs qu’ils n’en ont jamais subi.
  • Les personnages sont très charismatiques. Il y en a toute une panoplie: déjà les deux héros, fatalement, le beau Mel, si naïf et si pur, malgré toutes les horreurs qu’il a subies, et Kain, un peu soupe au lait, mais vraiment gentil au fond; mais aussi le chef de Kain, Brian, pas contre l’homosexualité, mais pas pour non plus, son collègue Gosh, un gay marié à une femme et ayant une fille, ses autres collègues totalement homophobes (et détestables même si on excepte leur opinion à ce sujet), les parents de Kain, qui aiment vraiment leur fils mais ont du mal à accepter qu’il soit gay (surtout sa mère), la meilleure amie de sa mère, complètement tolérante, le patron du bar où bosse Mel, un homo enjoué qui s’habille en fille, et tout et tout… franchement une belle galerie, sans oublier l’agent du FBI Luna Pittsburg et le serial killer, Joey Kline, qui même eux sont charismatiques…
  • Les dessins sont beaux, les visages surtout, j’aime beaucoup.
  • Le rythme de l’histoire est très soutenu, on ne s’ennuie jamais, et quand on s’arrête au bout d’un tome, on veut, non, il FAUT qu’on lise la suite. On ne souffle que lorsqu’on est à la fin de l’épilogue (et encore là, il y a un petit one shot sur deux amis qui est à serrer le coeur).

Bref, ce que j’ai beaucoup aimé dans ce manga, c’est qu’on est loin de l’aspect « on est gays, tout va bien dans le meilleur des mondes, le monde nous aime, c’est parfait » et autres utopies. Là, c’est la réalité, et elle est pas des plus faciles à supporter, et c’est pour ça qu’on ne peut pas s’empêcher de pleurer quand ça ne va pas (bon, okay, moi en tout cas). Et ça ne va souvent pas.

Conclusion: trop dommage qu’il ne soit plus édité T__T dire que tant de yaoistes passent à côté de ce bijou T__T
Merci Joe :smiley:

On sent que c’est l’avis d’une passionnée de Yaoi :smiley:

Mais c’est vrai que c’est un manga vraiment magnifique, et je suis d’accord avec toi sur tous les points ^^ (pour ceux que ça intéresse, vous pouvez voir mon avis sur la fiche de New York New York)

et pour ceux que ça intéresse pas? :stuck_out_tongue:
je déconne joe, pas taper…

Discutez de New York New York

Vendredi soir j’ai lu le premier tome de New-York New-York et hier soir après avoir lu le 2ème j’ai pas pu m’arrêter et j’ai fini la série. Je crois que dans le style Yaoi s’il y en a un qui peut plaire aux non fans du genre c’est bien celui-ci, plus que Le Jeu du Chat et de la Souris, à mon avis…

L’histoire aborde différents sujets comme le rejet/acceptation de soi-même, des autres, certains traumatismes de l’enfance, d’adulte. Elle montre différentes manières qu’ont les personnes de réagir au monde homosexuel, c’est assez représentatif de notre société je trouve.
L’évolution des sentiments de la mère est spécialement intéressante, mais la plupart des personnages le sont à leur façon : Gosh, Brian, Davis, le père, …

Il n’y a qu’une chose qui, selon moi, ne collait pas trop dans cette histoire. C’est le passage avec le fameux ex de Mel. Je trouve que l’histoire a été survolée, et bien qu’elle serve pour certaines révélations du passé de Mel, peut-être qu’elle aurait pu être un peu plus approfondie. En ce qui concerne ce qu’il se passe entre Kain et l’ex de Mel… j’ai trouvé que ça arrivait trop facilement, sans grande raison apparente. Mais bon, ce n’est que mon avis et cela ne représente qu’une courte partie de cette histoire.

Côté graphisme, j’avais des doutes, et finalement j’ai aimé.

Bref, une très belle histoire avec beaucoup de sentiments, de l’intrigue… Pour l’instant, pour moi, le meilleur du genre!
[size=50]Je dois avouer qu’aucun livre ne m’a fait autant pleurer… Et peu de films d’ailleurs…[/size] :unamused:

Ah contente qu’il t’ai plu. C’est, pour moi, the best yaoi ever. Un must, que dis-je un classique du genre.