[quote=« Jim Lainé »]
[quote=« Zaïtchick »]C’est marrant quand on voit tous ces gadgets improbables, ces soldats d’Hydra en skate-boards, les sections d’assaut désignées par des noms d’animaux comme chez les scouts, on est vraiment à une autre époque.
Sinon, Maylaender, le traducteur, a changé la chanson que Fury se remémore : de « Johnny get your gun » (Over there), il passe au Chant du Départ, mais il oublie de changer la réplique où l’on dit qu’il s’agit d’un chant de la première guerre mondiale… C’est devenu un chant de la Révolution française ! Dommage qu’il n’ait pas choisi la chanson de Craonne pour filer la métaphore anti-militariste. [/quote]
Réponse de l’intéressé (qui a des problèmes de connexion d’où mon intervention) :
" (1794).
Je ne savais pas que la chanson VO était celle de Johnny got his gun (que je n’ai jamais vu, le sujet me fait froid dans le dos), ni qu’elle était antimilitariste, et en fait, je pense que c’est le film qui en a fait une chanson antimilitariste et qu’avant, c’était un simple chant guerrier. Or, le Nick Fury que j’ai traduit était de 1967, et Johnny Got His Gun est de 1971, donc ça m’étonnerait beaucoup que le scénariste, Stan Lee en l’occurrence, ait utilisé ce chant avec un message antimilitariste en tête.
Jim[/quote]
En fait, j’ai la VF Arédit où les paroles sont traduites littéralement.
« Johnny get your gun » devient « Johnny prend ton flingue ».
C’est un chant patriotard de la guerre de 14-18 (17-18 pour les Américains).
Johnny got his gun de Trumbo raconte ce qui est arrivé à Johnny après avoir pris le flingue - il est rentré en petits morceaux au pays.
La guerre c’est nul, l’homme ne s’épanouit pas dans la guerre.
Le chant du départ est un chant révolutionnaire, repris en 14, certes, mais pas un chant de la 1ère guerre mondiale. Il aurait fallu corriger la réplique « un chant repris pendant la 1ère GM. »
Aucune allusion anti-militariste dans la prose de Stan Lee - j’ai mauvais esprit et je relis C’était la Guerre des Tranchées de Tardi en ce moment.
Et le professionnalisme de Maylander n’est pas à mettre en doute, il fait de l’excellent boulot.
Je tatillonne.