NICO SAYS (Kahori Onozucca)

Discutez de Nico Says

Ce one-shot, est avant tout destiné à un public averti et ne dois en aucun cas être lu par un jeune lectorat!

En effet, ce manga à la particularité d’aborder des sujets vraiment douloureux psychologiquement parlant. La plupart des histoires courtes présentées montrent le mal-être et le sentiment d’infériorité que peuvent ressentir certaines femmes après avoir subit un lourd traumatisme. Car, ce que l’on lit tout au long du manga est un appel à l’amour et au droit du bonheur, la peur de la solitude et de l’insécurité se fait fortement ressentir, en particulier avec l’histoire de « Nico ». Les thèmes abordés touchent surtout au sexe, mais aussi à toutes sortes de relations que se soit hétérosexuelle, homosexuelle ou encore incestueuse. Le viol y est abordé d’une manière violente et crue.
Le mal-être sous toute ses formes y est présenté et l’on peut ressentir la douleur des personnages avec force.
Le graphisme quant à lui, renforce cette exacerbation des sentiments avec parfois des traits torturés et des expressions implorantes voire démentielles. Le jeu des regards est ici très présent et donne parfois un sentiment de malaise.
Beaucoup de scènes érotiques sont disséminés dans ce recueil et l’âge minimum à cette lecture se situerait environ vers 15-16 ans au minimum.
J’avoue que la lecture de ce manga a été assez rude surtout à cause de la dernière histoire d’où se dégage un sentiment malsain et choquant. D’un point de vue psychologique on ne ressort pas indemne de cette lecture. Pourtant, à la fin de chaque histoire une note optimiste apparaît et cela donne le sentiment que même si tout déraille, il suffit d’une main tendue pour que le monde s’éclaire.


J’avoue que ce style de manga n’est pas accessible par tous et que le contenu peut très vite rebuté, pourtant, malgré cela une réflexion peut-être déclenchée après l’avoir lu et donc apporter sans qu’on s’y attende une meilleure compréhension des gens qui nous entoure et avoir un peu plus de compassion pour notre prochain.

En bref, à réserver à un public averti et appréciant les histoires torturées.