Jaume Collet-Serra (qui dirige à nouveau Liam Neeson après Sans identité et Non-Stop)
SCENARISTE
Briad Inglesby
DISTRIBUTION
Liam Neeson, Joel Kinnaman, Ed Harris, Genesis Rodriguez, Common, Vincent D’Onofrio…
INFOS
Long métrage américain
Genre : action/thriller
Année de production : 2014
SYNOPSIS
À Brooklyn, Jimmy Conlon, mafieux et tueur à gages qu’on surnommait autrefois le Fossoyeur, n’est pas au mieux de sa forme. Ami de longue date du caïd Shawn Maguire, Jimmy, qui a aujourd’hui 55 ans, est hanté par ses crimes – et traqué par un inspecteur de police qui, depuis 30 ans, n’a jamais renoncé à l’appréhender. Et ces derniers temps, il semble que le whisky soit le seul réconfort de Jimmy.
Mais lorsqu’il apprend que sa prochaine mission consiste à éliminer Mike, son fils qu’il n’a pas revu depuis des années, Jimmy doit choisir entre la « famille » mafieuse qu’il s’est construite et la vraie famille qu’il a abandonnée il y a bien longtemps. Tandis que Mike est en cavale, Jimmy comprend que pour racheter ses fautes passées, il lui faut sans doute protéger son fils du sort funeste qui l’attend lui-même désormais… Alors qu’il n’est plus en sécurité nulle part, Jimmy ne dispose que d’une seule nuit pour résoudre son conflit de loyautés et s’amender enfin. [/quote]
Parfois, quand on se fie juste aux photos de production, on peut avoir l’impression que Liam Neeson joue toujours le même rôle dans ses films d’action. Et il y a des moments où on se trompe…
Ici, l’acteur irlandais retrouve son réalisateur de Sans Identité et Non-Stop pour un thriller nocturne aussi classique qu’efficace (même s’il est globalement sans surprises), dans lequel il incarne un tueur au bout du rouleau en quête de rédemption. L’excellente distribution porte le film et le réalisateur Jaume Collet-Serra, malgré quelques raccords pas très finauds, soigne l’atmosphère et signe des scènes d’action palpitantes. Bref, c’est vraiment pas mal du tout…
Je viens de le voir à la télé.
Des paumés couverts de cicatrices, des conflits de génération, des flingues, des trafiquants qui font fortune dans l’ombre, des policiers à la solde des criminels, des bagnoles chromées, des vieux ennemis qui transpirent la virilité, des cages d’escaliers et des rambardes vertigineuses, des perspectives sur des murs à dallages, des fusillades, une ville nocturne inondées de néons, un final à la campagne dans une forêt brumeuse…
Purée, mais c’est la meilleure des adaptations de Sin City au cinoche !
Plaisanterie mise à part, c’est particulièrement excellent. Collet-Serra sort du registre du thriller à clé pour lequel je le connaissais avec Sans Identité et Non-Stop (deux thrillers d’une efficacité remarquable), et livre un polar poisseux mais très humain, avec de très belles images. Les personnages sont bien, les acteurs sont légèrement (ou carrément) à contre-emploi (et même Joel Kinnaman est bien). Vraiment, très chouette.
Bon, quand est-ce que Collet-Serra fait un Sin City ?